Re : Qu'auriez vous fait en cas de détresse?
#7
Bonjour.
Je vais dans le mĂȘme sens que Verhaege dans le cas d'espĂšce : il est seul Ă la baille dans une eau froide et sans rien pour flotter. Le temps de rentrer il aura coulĂ©.
Par contre le tracter est jouable s'il y a du vent et en plus il peut pĂ©daler avec les pieds pour ĂȘtre moins un poids.
Tracter du matos en planche me semble plus compliqué avec la voile qui baigne Sinon, sans la voile, c'est probablement jouable avec le windsurfer allongé sur sa board avec un bout pour l'arrimer (donc il est temps que je reprenne du bout sur moi comme je le faisais lorsque je faisais du slalom).
S'il a sa planche je serais plus tentĂ© de chercher du secours tout de mĂȘme. Ăa me paraĂźt moins risquĂ© pour les deux.
2 points : avoir du materiel nickel et ne pas faire le bord de trop en presumant de ses forces :
1) matos : Cette semaine j'ai racheté aussi des tendons de pied de mat... 20 balles.
En hiver, vérifier les bouts, le pdm, s'assurer d'avoir une combi chaude, ça me parait le minimum syndical.
2) la condition physique:
Il y a 3 jours au Dossen, en 3,6 Ă la rue j'avais du mal Ă repartir au waterstart tellement la voile partait dans tous les sens. Les mains avaient du mal. Aucun risque vu la configuration locale mais la mĂȘme en mer ouverte, ça aurait Ă©tĂ© pĂ©nible
J'ai aussi eu un pbl dansa passe de Maurice. Le vent est tombé d'un coup. Incapable de remonter sur ma 78l.
Heureusement ma femme était au bord et a appelé les secours (en fait on était 2 dans la m... et m'en suis aperçu lorsque le bateau est arrivé avec un autre vainqueur à bord).
40 min Ă patauger contre le courant sans bouger d'un iota. J'avais 28 ans et la caisse. Autant dire que 20 ans plus tard... je n'aurais pas tenu et c'est aussi un paramĂštre important.