Je suis surpris par la qualité et la sincérité des témoignages et je m'y retrouve aussi, donc je les comprends. En plongée, on se disait qu'il y avait 3 sources de plaisir :
1 : Le sport - en tant que effort physique.
2 : L'aventure/découverte d'un milieu naturel hostile (on ne respire pas sous l'eau).
3 : La convivialité / les relations sociales (on plonge en groupe normalement).

Pour le dernier point, c'est plus difficile en planche sauf à faire un covoiturage (d'où un avantage du Kiff). Par contre, y a bien un plus avec la planche.
Ça peut faire rire, mais quand je suis retourné en mer il y a 2 ans après 15 ans d'arrêt, j'ai eu l'impression de chevaucher la mer .🐴
Pour l'instant, pas de côte cassée!
J'ai la passion, mais je m'en méfie aussi.

J'ai horreur du football...
C'est le titre de la video Ytube - Interview de Pierre Desproges à la télévision Suisse Romande en 1985.
Et on a son avis sur la planche à partir de 1mn36 jusque 2.12 .
C'est moins philosophique que les commentaires précédents alors que c'était un esprit "fin" mais à l'humour noir et acide.
Pas sûr qu'il ait connu la glisse.

J'adore cet endroit également! Et je compte bien aussi y refaire du windsurf a des périodes comme celle ci.

Citation :

L'eau est remontée à 10 degrés. Ca c'est un coup de pouce vers le haut!

Perso, je file en Hollande du Sud ce Vendredi : 20-24nds ,10d° mais soleil.
OK c'est loin, et c'est un Vendredi mais moi aussi j'ai besoin de ma dose d'eau salée.

Si j'ai bien tout compris, tu es parti à l'aventure...

A l'hotel Mirador, sans fenêtre, paiement en liquide uniquement,

Je te rassure alors, tu n'est pas une chochote!

Perso, je pense pas que je l'aurai fait, alors Bravo!

Sinon, tu as emené quelles surfaces de voile là bas?

Attentif aussi mais là c'est cuit...

Bof, y a des algues...
Non, je plaisante. Excellent!!! Merci pour le lien.

Citation :
Oh Jolie et subtil l'intro!
Le vent fait grincer l'éolienne de pompage qui a de quoi rendre fou l'attente.
Nous sommes à une gare (de covoiturage?) dans le désert des US (MacDo?), personne ne parle (pb de casting ici ), tout est dans les regards, quelque-chose de violent va arriver!
Ca dure 10mn dans l'original !
Once upon a time in the west

Je confirme! j'ai bien vu sur le lac un lapin rose avec des piles Duracell dans le dos entre 12h30 et 17h30.
Et je ne fume pas de la moquette...
Pour ma part : 4.8 puis 6.8, j'ai hésité entre sous et sur-toilé finalement.

Les horaires de BTS ont évolués : 12h-18h (au lieu de 17h) Ça change peut être pas grand chose pour vous mais sait-on jamais.
Sans soleil, l'eau est bien froide aussi. C'était très rafaleux ce Vendredi 21 : 18-30nds. Tous sera mieux Dimanche!

Citation : Il sera pas utile de bruler ta voile Ikaris, La temperature sera de 11degres Dimanche avec un soleil. Par contre, on brule de te voir avec 6m dans 23nds.

J'ai suivi tous vos conseils pour une nav' à J+7:

1) Sortir la DeLorean.
2) Régler l'horloge de la bagnole à J + 7.
3) Régler la clim à plus de 18° sinon il n'y a pas de vent.
4) Dépasser les 90 miles par heure.

Arrivé dans l'espace-temps de BTS, les conditions extrêmes de vagues sont bien présentes : flat water.
La Mesure à 12h donne seulement 18nds mais passera vite à 22-26 nds à 13 H au milieu du lac +longues rafales.
Ce fut une Session Cardio et Speed !
On était très 3 givrés: Moi en 5.7, Marty en 5.0 et Max en 5.0, tous un peu surtoilées , 0 Wing (?), 0 skateboard, 0 Hoverboard. Max est venu car son spot de Valenciennes est gelé...
Pas eu froid : sous combi 2mm néoprène + polaire + combi 5mm.
Certes l'entrée dans l'eau est délicate, mais après 30 mn de nav tout était stabilisé.
Que du Soleil!
T° de l'eau : 6
T° de l'air : 11
T° sous la douche : 38

Il n'existe pas d'almanach de relevé du vent, mais promis si je navigue à J+6000, je vous ramène les vidéos de Phil.
Je remercie tous les contributeurs du Blog "J+7" de m'avoir inspiré.

Citation :
Ben, navigue à J+180, il fera plus chaud...
Sinon RDV Lundi à BTS...

Citation :

Merci, je vais ajouter tes remarques dans le post #9.
En effet, et ce sera un dilemme que j'ai vécu en plongée à 20km au large de Dieppe :
Ton binome part à la dérive car le courant lui arrache les mains du bouts de l'ancre, donc sa position est mobile et sa visibilité très faible sur l'horizon.
Toi, tu restes accroché à la bouée fluo ancrée au fond, donc visible à une position fixe et connu (épave).
Et bien les moniteurs de plongée disent de rester groupé avec ton binome. Perso, je transgresse cette règle dans ce cas précis. Je ne souhaite à personne de prendre cette décision car ton loisir devient l'enfer pour la victime. Le sentiment d'être une goutte d'eau dans l'océan.
Autrement dit pour nous, aller chercher des secours, c'est laisser qqu'un seul au large. Décision très lourde de responsabilité morale et peut être juridique . Seule bonne solution : un troisième windsurfeur, l'un reste, l'autre alerte.

Comme j'ai trouvé les témoignages très interressants, je me permets une synthèse sur "Quoi faire en  cas de Détresse d’un Windsurfeur ?"
Premier conseil : Etre prêt, donc lire la suite…

On désigne ici uniquement deux rôles : le Sauveteur et la Victime.

Evaluation de la situation :

1. Le sauveur et la victime peuvent-ils communiquer ensemble ?    (Pb de langue)
2. Quel est l'état physique de la Victime ? (OK, Essouflement, Fatigue, Blessure, Hypothermie…)
3. Quelle est la condition physique du Sauveteur et de la Victime ?  
4. Quel est l’état moral de la Victime ? (Panique, personne figé, manque de discernement ).
5. Quel est le niveau du Sauveteur et de la Victime en Windsurf en mer. (Débutant .. Expérimenté)
6. Quelles sont les causes et leur gravité ?    (Voile complètement HS à100%, 50%, Mat cassé…)
7. Est-ce réparable ? Avec un Bouts ? Qui  a un bouts ? Ce mode dégradé permettra-t-il de revenir en sécurité ?
8. La solution ne doit pas mettre en danger le Sauveteur.    
9. Quelles sont les conditions naturelles ? Mer chaude ou froide, Evolution de la marée, Evolution du vent, Evolution des vagues et de la houle : favorable ou pas?
10. Les combinaisons sont-elles adaptées à la température ce jour-là? (trop froid ou trop chaude ?)
11. Combien de temps avant la nuit? Versus combien de temps pour mettre en sécurité?
12. Le matos est-il bien visible ? Couleurs du casque, de la voile, de la planche, Le Fluo est bienvenu,
13. Des vivres sont-ils disponibles pour se préparer à une longue attente?

A savoir :

• Le Sauveteur a plus de recul et de sérénité pour juger.
• Dans tous les cas, c'est le Sauveteur qui gère la situation et pas l'inverse, d'où un certain management de la situation.

Plan A, Remorquage :

Ce n'est pas pour tout le monde :

1. Favorable si grande toile et gros volume de planche, donc peu adapté aux WaveRiders.
2. Favorable si le Sauveteur est expérimenté et en bonnes conditions physiques.
3. Favorable avec un Kiteur expérimenté (car c’est techniquement plus simple),
4. Favorable si la technique du remorquage est trouvée (Victime allongée sur sa planche en tractage, en tenant les straps arrières et en sortant le buste de l'eau, la victime peut-elle pédaler pour faciliter la solution ?).
5. Favorable si le Sauveteur connait le spot (et un lieu d’échouage).
6. Favorable si le spot est facile (Courant, Météo,…)
7. Favorable si on a le temps (approche de la nuit, vent constant et pas mollissant)
8. Favorable si le froid (eau/air) n’est pas un problème (La Victime va se refroidir beaucoup plus vite en tractage).
9. Favorable si le groupe est proche de la plage. (500m OK, >1km  très difficile, voire impossible, selon les avis).
10. Favorable si un troisième windsurfeur surveille (pour prendre le relais, pour surveiller, pour donner l’alerte si échec du remorquage).

A savoir :

• Le remorquage avec un bouts arrache les mains,
• le remorquage est long et fatiguant,
• le remorquage va faire dériver obligatoirement.
• Sans voile, il est plus facile de perdre sa planche. Un leash de fortune est fortement conseillé.
• La personne d'abord. Le matos éventuellement ensuite.
• Il y aura des dilemmes : se séparer de la voile pour mieux revenir ou garder la voile pour rester mieux visible ?
• Il y aura des crèves cœur : se séparer du matos.

Après le remorquage :

• S'assurer que la victime va bien (physique et morale, ex: le faire marcher)
• L'alerte peut aussi être donnée après le remorquage si la santé de la victime l'exige.

Plan B, Donner l'alerte    :

1. Le sauveteur ou la victime ont-ils une balise ?
2. Est-ce que je connais le Nr des secours ?(  Il y a qqfois un rappel sur un panneau du spot, Le nr national France du CROSS est le 196)
3. Qui a un téléphone sur la plage ou dans sa combi ?
4. Ai-je tous les éléments pour décrire la situation aux secours ? ( Tout ce qui est écrit dans l’évaluation de la situation + est-ce que je sais situer le lieu (Adresse, Coord GPS, Appelation locale non officielle…)
5. Ai-je des éléments de visibilité de la victime à indiquer aux sauveteurs ? (voile, couleur, casque, wetshirt, autre,...)
6. Ai-je des infos précises pour localiser la victime sur l'eau ? (amer (point fixe), cap, courant,... )
7. Horodater l'instant pour aider les recherches.
8. Trouver une personne chargée de ne jamais quitter des yeux la victime... et de ne faire que ça. Une place en hauteur est plus favorable qu'un bord de plage. Un propriétaire de jumelles ou d'un téléobjectif est bienvenue.

A Savoir :

• L’attente semble interminable pour la victime,

    
    

Moi j'ai une question: Qu'auriez vous fait si vous rencontrez Borgol au large dans la situation qu'il décrit?
C'est à dire voile HS à 1 ou 2 km de la plage mais ici vous n'êtes que deux en mer.
1) Retour pour appeler les secours, sauf que vous prenez le risque de le perdre de vue.
2) Remorquage, sauf qu'on risque le sur-accident. J'ai cherché "remorquage" sur le KIFF et je ne vois pas d'expérience réussi en mer. (Avec un Kiteur expérimenté ou un foil électrique ou un pédalo, oui ça a déjà marché).
3) Je lui dit que je vais prévenir et je repart chez moi discrètement (Sisi ça s'est déjà passé ainsi...)
A la vue de toute l'expérience présente ici, j'espère affiner mon jugement et être prêt pour moi ou quelqu'un d'autre.

J'ai préféré faire un nouveau post pour ne pas polluer celui de Borgol.
Je m'attends aussi à des contradictions car la réponse dépend beaucoup du contexte et de ses propres forces.
Par exemple: se libérer de la voile HS, OK cela me semble plus simple pour revenir mais il a ainsi perdu son "ancre flottante" et une partie de la visibilité pour les secours.
Dans tous les cas, je remercie Borgol pour son témoignage car il est capital.

A mon avis, ta planche atterrira en Hollande. Y a eu d'autres cas plus lugubres comme çà.

Avez-tu un tire veille? Si oui, aurait il été utilisable ici? J'essaye de savoir s'il est encore utile dans des cas comme celui-ci...

Phil95 a ecrit : c'est pourquoi je navigue toujours avec un téléphone ( étanche dans une pochette étanche forfait 2€ par mois) , un clip lumineux 15 €

Un téléphone sans carte SIM permet de faire les appels d'urgence. Est ce que quelqu'un l'utilise ainsi pour ce genre d'occasion?

Un clip lumineux étanche ? Je vois pas

En plongée on a :

• un miroir, c'est à dire un CD (léger, fin, inoxydable, non coupant) mais il faut un peu de soleil.
• des flashs de détresse,(peu encombrants)
• des colorants fluo à larguer,
• des fumigènes mais plutot sur le bateau uniquement

Quant à la solidarité... vaste embrouille, même en plongée.