Re: Pour peut-être éviter la fermeture d'une voie du périphérique
#12
Le sujet est passionnant.
Donner son avis en ne regardant que l'impact sur sa propre utilisation à court terme me semble pas à la hauteur de l'enjeu.
Une route est une nuisance pour les riverains de part le bruit et la pollution aux particules fines que génèrent les usagers. Pour rappel, la pollution de l'air cause entre 50 et 100.000 décès prématurés en France chaque année pour environ 500.000 décès par an. Vu que les vents dominants vont de l'ouest vers l'Est, ceux qui sont les plus pénalisés sont ceux qui sont à l'est des grandes zones de circulation
un jour pris au hasard pour les particules PM10
Je pense que Sailpo me rétorquerait avec raison qu'en supprimant une voie on augmente ainsi les bouchons, donc la non efficience du transport donc la pollution. A cela 2 réponses, la première est une volonté d'abaisser la vitesse du périph à 50km/h ce qui permet d'augmenter le flux maxi (car les distance de sécurité se réduisent), d'autre part, les bouchons doivent être cantonnés à une phase d'adaptation. Si l'usage de la voiture particulière sur le périphérique devient plus contraint et que le report modal a bien été pris en compte alors rapidement un nouveau point d'équilibre se trouve avec l'utilisation d'autres solutions de transport (VAE, trott, bus, marche, tram', ...)
Au delà des pollutions de l'air et du bruit, il faut aussi prendre en compte le respect des engagements sur la réduction de la production de CO2. Transformer les infrastructures pour décourager l'utilisation de voitures individuelles pour le transport domicile-travail notamment est une nécessité.
BREF:
- Il faut mesurer l'ensemble des enjeux ce qui passe par de l'information aux masses
- Il faut accepter l'idée que la transition écologique que l'on prône est d'abord une transition énergétique qui se traduit par une plus grande sobriété (alimentation, habillement, achat, déplacement, ...)
Une fois que l'on a le cadre, on peut alors décider en son âme et conscience de quel coté de l'histoire on veut se tourner.
Antoine
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