Je trouve enfin le temps de vous faire partager notre périple du week-end dernier. C'est un peu laborieux mais ça reste à  l'image de l'aventure vécue !!!

Part I :

Nous partîmes Vendredi soir, Hugo (captain frakass), Quentin (geforcejo) et moi-même direction la côte méditerranéenne. Je vous passe les petites galères de barres de toit, de bouchons au départ de Paris, bref vers 21h nous voilà  partis, bouillants comme des baraques à  frites, en période de ducasse.

Après trois heures de route, les premiers flocons firent leur apparition ce qui, à  ce moment là , ne manqua de nous amuser. Bon je vais arrêtâtes avec le passé simple car ça commencîtes a saouler !é¦ Plus tard, la neige s'intensifiant, on commen'ait à  moins faire les fiers, surtout lorsqu'on a du suivre pendant une heure un chasse-neige, le compteur bloqué à  60. Jusqu'à  20 cm de neige sur le viaduc de Millau, là  c'est plus dangereux que drôle !!!
Une petite photo pour le fun :

Part II :

Malgré tout et après plus dix heures de conduite « trophée Andros style », nous arrivons à  Valras-Plage à  7h30 où mon frère nous attend pour partager les sessions du week-end. Le vent est présent mais glacial et surtout calé au NO (on est venu pour choper de l'Est !!), la plage est couverte de neige et la température flirte avec le négatif.
Réveils calés sur midi, nous profitons d'une nuit (de jour) bien méritée.

Au réveil (difficile), les conditions n'avaient pas bougé. Les vagues en face de l'appart commencent à  prendre de la taille mais la t° glaciale nous contraint à  une certaine inertie.
Un aperçu des conditions depuis la fenêtre :

Part III :

Gros repas de pâtes, chargement de la voiture et nous voilà  partis sous une pluie battante vers La Grande Motte (70 bornes à  l'Est) pour voir si les conditions n'y sont pas meilleures. L'enthousiasme dans la voiture n'est que modéré et perso, je projette déjà  de me réserver pour le dimanche. Mais c'était sans compter sur la climatologie locale. Quittant nos 20 nœuds de NO glacial, c'est un petit 35 nœuds d'Est Sud-Est qui nous attend, nous gratifiant en plus d'un sympathique 9° dans l'air et au moins 10° dans l'eau. Ni une ni deux, tout le monde à  l'eau (de 3.7 à  4.1 selon les gabarits), on a déjà  perdu beaucoup de temps et la nuit ne nous autorisera pas plus d'une heure de nav. Session sympa avec des vagues un peu brouillon, jusqu'à  2 mètres par moment et surtout très rapprochées les unes des autres (le sud quoi !). Des images de ceux qui étaient là  le matin sur lien vers la page web . On dégrée sous la pluie qui n'a pas cessé, à  la lumière des lampadaires sous le regard médusé de quelques retraités qui passent par là .
On est des furieux et à  ce moment là é¦ super fiers de l'être !
Retour à  l'appart, certaines routes sont coupées, l'alerte neige est lancée et la circulation est interdite dans les PO (66). Des photos de la route :

Part IV :

Samedi soir, grosse bouffe, apéro, bonne ambiance et tous heureux d'être là . Dimanche le choix du spot s'avère compliqué. Les relevés temps réel nous laissent imaginer un Carro hors normes (trop pour nos petits niveaux !!) Le Cap d'Agde semble marcher assez mal (trop Est) et étonnamment c'est Gruissan qui reçoit le plus de vent d'Est. A force d'hésiter et écoutant les conseils des autorités, nous optons pour la proximité afin de limiter les déplacements. Ce sera donc l'embouchure de l'Aude (spot plus réputé pour sa tram).
Seuls à  l'eau, les vagues sont plutôt chantier, la pluie est intense mais nous gréeons tous 4.7 car le vent est là , bien side. Rapidement les courants s'avèrent puissant surtout à  proximité de la digue sur la gauche du spot (je vais mettre quelques photos dans l'album Languedoc). Quentin se met à  l'eau peu après moi et je suis aux premières loges pour admirer une magnifique amorce de front option tête dans la voile sur le premier bord. Et hop une 4.7 explosée. Le début anodin d'une déferlante de looses.

Part V :

Après un peu moins de deux heures de nav, j'ai perdu Quentin du regard. Nous comprenons vite qu'il dérive vers la digue. En fait il a été pris par le courant vers une nappe de bois flottants. Résultat : à  chaque vague, il se prend une correction à  coups de bouts de bois dans la tête. Sa voile est complètement prise dans la nappe, impossible à  sortir de l'eau. Depuis la digue, j'essaie de lui crier des conseils mais avec sa cagoule il ne peut m'entendre. Il réussit à  extraire sa voile de l'eau et tente le waterstart à  deux reprises mais se fait arracher à  chaque fois.

Part VI :

Après une demi-heure de ce régime, le voyant prostré sur sa planche (toujours à  50 m de moi qui suis sur la digue) nous décidons d'appeler les secours (16 16 pour appeler le Cross). Je passe sur les péripéties de l'arrivée des pompiers mais lorsque ceux-ci réalisent que le zodiac ne démarrera pas ça fait plus d'une heure que Quentin patauge, se prenant au passage pas mal de coups à  chaque vague. Finalement il réussit à  larguer son gréement et à  rentrer seul au surf allongé sur sa board.

Part VII :

Après quelques examens de contrôle, l'infirmière est surprise de voir la « forme » que tient notre Quentin, tout va bien pour lui (merci le petit déj aux pâtes). On ne retrouvera pas le gréement, sans doute stagnant entre deux eaux.
Il est encore temps de rentrer pour mettre Quentin dans un train (il a un exam le Lundi matiné¦). Frigorifiés mais soulagés, nous voilà  donc repartis pour les 7 derniers km qui nous séparent de l'appart.
Mais la loose n'a pas décidé de nous lâcher comme ça et au détour d'un virage, on passe sous un pont où la route est inondée. Trop tard pour réagir et on cale au beau milieu d'une énorme flaque, la Volvo est noyéeé¦

Perdu pour perdu, nous nous retrouvons pieds nus et surgelés (glander sur une digue en plein vent ça refroidit !!) à  pousser la voiture pour la sortir de là . Malgré nos efforts et l'aide des gens du coin (pas forcés de le faire sous cette pluie) nous ne redémarrerons jamais. Un automobiliste dépose mon frère à  l'appart pour qu'il revienne nous chercher avec sa voiture. Les sangles pour attacher les planches faisant office de barre de traction nous ramenons la voiture à  l'appart. Quentin a raté son train et donc son exam. Après une voile déchirée et un gréement perdu, il en a gros sur la patate. La voiture d'Hugo a sans doute connu des dommages irréversibles et il n'est pas jouasse non plus d'autant que son assureur se révélera impuissant. L'ambiance est tendue, on se sent cons et vraiment stupides. Vu l'état des routes, les pompiers avaient mieux à  faire que de s'occuper de nous ; bref on est des furieux et cette foisé¦ pas fiers de l'être !

Epilogue :

Le lendemain, le cœur n'est pas à  naviguer, on ramène Quentin à  la gare après de longs détours pour trouver une route épargnée par les inondations. L'après-midi, petite ballade à  Palavas à  mater lesé¦ surfeurs (bizarrement les mini-jupes se sont métamorphosées en pantalons de snow !?!) au menu, craquage nerveux et positive attitude ! Bah ouais on ne se refait pasé¦ malgré les looses, on y retournerai bien quand mêmeé¦ désoléé¦
Je rentrerai le soir en train, Hugo et mon frère rentrent à  Toulouse et reviendront le lendemain chercher la voiture sur une remorque plateau.

Le diagnostic des réparations n'est pas encore terminé, Hugo est toujours à  Toulouse en train de démonter son moteur (les six cylindres sont pleins dl'eau).

La nav était quand même sympa mais promis la prochaine fois, on ne regardera pas que le vent à  la météo mais aussi les cartes de vigilances. Je pense que tout cela nous servira de leçon, être passionné c'est bien, être stupide ça l'est moins.

Sur ce, vivement la prochaine navé¦

Radical le spot de l'embouchure de l'aude!!!
J'y ai navigué une fois par estNE et me suis promis de ne plus jamais le faire :

le courant d'est emmène vers la digue puis vers le large et est bien puissant... c'est une connerie de sortir là , il vaut mieux sortir entre Valras et Vendres (à  la fin des digues que l'on laisse à  l'est comme ça pas de pb de dérive dessus.
en allant surfer à  l'embouchure, j'avais remarqué aussi que des courants tournants amassaient les déchets dans une zone devant la digues (mais l'été c'était des bouts de bois assez fins...

Dur WE... l'essentiel est qu'il n'y ai pas de casse humaine...

Impressionnant les photos qd on connait les lieux...
désolé d'avoir l'air de faire le donneur de leçon...

tres fort alex
c'est a ton frangin le vito à il me semble avoir deja vu ce cams plusieurs fois a la franqui ...

Pour te répondre, comme tu l'as fait une fois, c'était ma première nav par cette orientation de ce côté de la digue.

Comme toi je me suis promis de ne pas y retourner vu la force des courants.
Le pb du courant a bien été identifié dès le premier bord et on s'était donné pour consigne d'éviter la gauche du spot (à  droite le courant s'inverse). Malgré tout pris par la session, ça s'est moins bien passé que prévu.

Enfin pour compléter ce que tu dis, en bout de digue le courant n'ammène pas du tout au large. Tu te retrouves pris entre deux flux, raison pour laquelle tout ce qui flotte stagne là .
Bref à  éviter...

Pour Sam qui connaît les lieux, l'idée première était de se mettre à  l'eau à  l'Oasis. Vu la taille des paquets dl'eau, on a pensé bêtement que la digue permettrait des vagues plus petites et mieux ordonnées. C'est vrai au courant près.

Bonnes vacances (ventée mais froide!!)

PS: Si la tram est plein Nord et violente, filez sur Pals (ok y'a de la route) mais c'est un pur spot de vagues side babord avec facile 7 degré de plus. Je l'ai testé plusieurs fois l'hiver dernier et c'est souvent un bon plan!!!!

c'est prévu! d'aller à  Pals...
merci loualex...

Non le Vito c'est Roland, un pote d'Hugo. Il est quasi-toujours fourré à  la Franqui ou la Ganguise par Autan!!

Tout d'abord, un grand hourra pour ce récit de Loualex qui entrera dans les annales... Sachant que tout le monde est sauf, tant de mauvais karma aisni relaté devient une source de sourires...

Et dire que j'avais hésité à  être du voyage... J'avais un RDV samedi soir mais j'hésitais encore vendredi ; l'annonce de la neige ( 1 mm de neige sème toujours la panique dans le sud... ), l'abondance de pluie prévue et un carro annoncé à  +35 knts achevèrent mes vélléités... ouf...

PS : les pompiers, ils n'assurent pas... Si Quentin avait été vraiment en danger, c'eut été du pareil au même...

Pfiou, quand ca veut pas ...
Que celui qui n'a jamais été en galère vous jette la première poulie d'étarquage.

Moi je vous offre une bière les gars !
Et le récit à  la pieds-nickelés en vadrouille avec les tofs "roman-photos" est au top du tragi-comique troupier !
J'espère bien que personne ne vous égalera dans ce style "plan lOoOOOse d'anthologie" cette année 2006.

Keep on riding. .

P.S: à  suivre : assu matos pour Quentin, bagnole réparé pour Hugo, moral retrouvé pour tous (c'est déjà  fait j'espère !).

P.S2: les photos de Quentin & la digue, ça me rappelle St Jouin et sur le moment pas mal d'angoisse... Pas fun.

C'est plus fort que le roquefort !
Chaud quand même les gars ! Heureusement, vous n'avez pas fait de ski sur l'autoroute avec la volvo ! Et j'espère que la volvomobile va s'en tirer !

Chris

Oh my god !!!!
Ce fut chaud, les warriors

Citation :

Il faut dire à  hugo qu'il achete un bon litre d'huile de "montage" : de l'huile trés grasse qui sert à u montage des moteurs et des presses ou de de toute pièces mécaniques à  ajuster.
Il faut en envoyer partout partout surtout sur le dessus de la culasse. (ne pas hésiter à  retirer le cache culbuteurs)
Faire une vidange, puis une autre en fait tant que de la mayonaise revient dans l'huile.
Laisser tourner le moteur doucement au ralenti...en restant à  coté.
Changer le filtre à  air, à  gazoil. (en cas de flotte dedans ce seras la premiére cause de panne.
Le danger qui guétte son moteur c'est un bon grippage alors à  petit régime si un bruit survient on peut arréter de suite et démonter.
le même grippage à  haut régime et c'est mort!
Les moteur volvo sont solides alors il y a de l'espoir mais il faut investir un minimum pour essayer de le sauver.

Acheter chez norauto : 1 bidon de 25L d'huile premier prix filtre à  gazoil filtre à  air
Avant de reprendre la route:
2 filtres à  huile 1 filtres à  gazoil

Une fois que l'on sait que le moteur tourne :
Un pot de : "super charge" cela va redonner de la vigueur aux joints.

Que Hugo n'hésite surtout pas à  m'appeller ! Tél : 06 07 18 14 57

bon heu quentin... là  tu es démasqué, pour la galice j'avais des doutes, mais là ...

bon aller, remet toi bien des tes émotions


en tout cas, les gars...