de tres belles photos, j ai pas eu le tps de lire le report, ms je le ferrai en rentrant en france. je vais faire une ptite mise a jour de mon trip a maurice, avec des photos d hier sur one eye avec location de bateau pour se rapprocher un peu de l action, j espere que ca ne fera pas trop mal aux yeux de ceux qui doivent bosser...
Deuxième partie: Masirah Reparti chercher Vincent et Nicolas à l'aéroport de Mascate, nous avons "dormis" non loin de la ville... au bord de l'autoroute (on a pas réussit à sortir avant !!). 35/40° la nuit, et un leger souffle d'air à la même température ! Dure nuit, mais le réveil matinal est facilité ! A l'aéroport, ils sont bien là avec chacun un boardbag bien rempli. Le sailbag avec du matos en commun passé par le fret est arrivé, mais les formalités administratives et douanières sont longues: on attendra bien 2/3h pour récupérer le dernier sac. D'emblée, le chargement de la voiture est plus compliqué, il faut monter sur le toit pour tout mettre. On a bien 1m qui dépasse au dessus. Les 150 premiers kilomètres, la route est telle qu'on la connue jusqu'à présent. Au delà , on arrive en plein désert: la route est toute droite sur des km et des km et il n'y a strictement rien autour. C'est magnifique, mais surtout peu rassurant: la route est peu fréquentée et le soleil tape fort. On n'aimerait pas tomber en panne ici.
J'aime les routes bien droites !
Vers la fin, les abords de la route sont de plus en plus sablonneux, on distingue parfois difficilement la route, qui disparait de temps à autre sous un mince tapis de sable, balayée par un vent violent. Nous arrivons vers 16h au ferry, et celui-ci part 15 minutes après notre arrivée, coup de bol ! A l'approche de l'île, on voit la base militaire à la pointe nord, et Hilf, la capitale. Cette dernière est plus grande que je l'imaginais, et plutôt bien équipée (grâce à la base militaire!). Après s'être perdu dans les rue de la ville, qui se ressemblent tous plus les unes que les autres, on finit par trouver une piste qui s'éloigne, et qui nous amènera sur une plage au nord-ouest. On y établira le camp pour passer la nuit. Avant de s'endormir, on entendra quelques bruits suspects... peut-être des tortues ? Le lendemain matin, on s'organise : 2 sacs d'accastillages, 1 sac à mat fixé en permanence aux barres, 2 sacs à voile et 4 planches dans leurs housses. On y voit déjà plus clair, mais c'est quand même bien long à charger, ça fait un paquet de sangles ! On prend la route de la cote et on cherche un endroit ou naviguer. Le vent est là . On parcourt entièrement la côte jusqu'à trouver un endroit qui nous semble le mieux. C'est alors qu'on distingue en tout petit ce qui semble être 2 4x4 avec des voiles à côté. On va les voir, et il semblerait que la mise à l'eau soit meilleure ici. Pour un premier jour, on suit leur conseils... assez vagues toutefois ! Le spot marche à merveille: du vent side off pour 4.2 (un peu fort), de belles vagues (1.50/2m) qui déroule parfaitement à 150m du bord. Tout excité, je gréer en 4ème vitesse et je me jette à l'eau. Je pensais avoir bien regardé les cailloux... A 10m du bord, je vois des bulles, qui indiquent habituellement un fond caillouteux. Je me dit qu'au pire, je toucherai l'aileron, à vue de nez aucun cailloux ne semble affleurer... Et bien non, la planche tapera en premier: un beau trou dans ma carène et un aileron un peu raboté... ça commence bien ! à‡à m'apprendra... mais je suis bon pour prendre les photos pour cette première session magnifique ! Vincent me prêtera son matos pour 1h. Sympa. Greg s'en donne à cœur joie en backloop, table top et eagle wing suicidaires, Vincent loupe beaucoup de vagues en surf (faire des a/r au planning en espérant chopper une vague, c'est comme jouer au loto !! Après quelques conseils, il arrêtera de faire des bords de 12km et n'évoluera quasiment plus que dans la zone de vague.. et finira par en prendre quelques unes !). Pendant ce temps, Nico, pourtant peu rassuré pour cette première session en eaux inconnues, nous fait un festival de forwards, agrémenté de quelques aérials et de freestyle sur la zone de plat au départ. à‡a a du bon de naviguer ensemble, ça créer de l'émulation, on s'observe tous les uns les autres, et on corrige nos erreurs. Les jours se suivent et les navs se ressemblent ! Malgré une petite baisse de vent, on navigue toujours en 4.2 ou 5.0. Les progrès se ressentent déjà : Vincent arrive à mieux se placer sur les vagues, et commence à faire des virages honnêtes. Reste à le motiver à sauter, mais ça n'a pas l'air d'être son truc. Greg tente toujours des manœuvres délirantes, à croire qu'il aime bien se prendre de grosse boites ! Gros progrès aussi en surf. Sa planche est cette fois tout à fait adaptée au conditions. Nico est toujours en forme, malgré une baisse de régime en fin de semaine. Quant à moi, je travaille bottom et cut back, et même si la régularité ne suit pas, je comprend (enfin) comment mettre l'appui sur le pied avant et garder une bonne vitesse au bottom et comment tourner bien court en haut de vague (appuis bien sur les talons). Les slashs commencent à venir aussi. L'aileron de 19cm est une révélation, la planche tourne vraiment mieux ! Et je me souviendrai longtemps de ma 1ere session (2eme jour), puisque je poserai mon premier backloop !! Posé bien au sec ! Du coup, je paie mon resto en ville. Premier d'une longue liste, on mangera royalement pour 4,5€ chacun (le plus cher qu'on fera du séjour... évidement c'est quand bibi régale !!). Les restaurants sont tous tenu par des indiens (très présents dans le pays), et servent à peu près toujours la même chose (en cas de doute, tout le monde comprend "chicken massala"!) : poisson grillé, poulet en sauce épicé, poulet grillé, omelette, soupe, le tout accompagné de riz et d'une assiette de légumes. Excellent et copieux! Nous essayeront plusieurs campement, Vincent réclame chaque soir sa nuit d'hôtel... mais se fait petit à petit au camping. Le plus dur est de trouver un coin proche des spots et pas trop venté, le vent soufflant jour et nuit.
Greg, toujours bien placé
JB en fin de backloop
Nico en aérial le premier jours... bonne émulation !
Vincent, choisit encore mal ses vagues (je me permet de critiquer car ce sera beaucoup mieux par la suite !!)
Nico n'aime que les grosses
Et je ne suis pas en reste non plus
JB au drop
Vincent joue à saute-grégoire
Et commence à tourner honorablement !
Greg attaque même les petites
Et s'envoit en l'air dans des positions... étranges !
Greg en backloop
Freestyle et vague pour Nico
Un ptit forward par ci... (nico)
Un ptit roller par là (nico)
Nico, bon placement, bonne vague
Réveil au pays des chameaux, Greg prend les choses en mains..
Les pécheurs nous ont donnés 4 beaux poissons, Nico nous en fait de belles papillottes à cuire dans le feu
Resto à Hilf
Une petite lessive de temps en temps
Un peu de vaisselle de temps en temps
Ll'eau chaude fait des ravages (nico)
Nos amis les bêtes, JB aux prises avec une langouste
JB avec le repas du soir...
Greg
Un ptit bisou ?
Une rue de Hilf
Greg
A venir : 3eme partie, un peu de tourisme, en route vers le sud !
Merci JB pour ces textes et ces photos. Ca manque de femmes toutefois. Et £$$%*! pour la caméra ! Nulle hésitation, la partie qui m'émeut le plus: Citation :
NILUjE a écrit: Vincent loupe beaucoup de vagues en surf (faire des a/r au planning en espérant chopper une vague, c'est comme jouer au loto !! Après quelques conseils, il arrêtera de faire des bords de 12km et n'évoluera quasiment plus que dans la zone de vague.. et finira par en prendre quelques unes !).
Troisième partie (1/2): en route vers le sud ! Le lundi 14 juillet, en sortant de l'eau, Nico semble avoir besoin d'une pause pour éviter l'overdose, Greg aussi pour cause de mains en piteux état, et Vincent et moi sommes bien tentés par un peu de visite dans le pays. Nous prevoyons donc pour les 3-4 prochains jours une petite virée dans le sud du pays, en passant à l'aller par la côte Est jusqu'à la baie de Sawqrah, puis à travers les pistes de montagnes jusqu'à Thumrait avant de redescendre jusqu'à Salalah. De là , nous profiterons de la ville et de ses alentours avant de remonter vers le nord en passant par les terres, avec un petit crochet en direction de l'Arabie Saoudite, aux portes du Rub-Al-Khali, le désert le plus chaud du monde... avant de couper plein Est en passant par la réserve des Oryx pour rejoindre Masirah.
Le 15 juillet nous prenons donc le 1er ferry en direction du continent. Nous ne l'attendrons pas longtemps encore une fois, il faut croire que nous avons de la chance ! Environ 70km après Shanaa, nous avons le choix entre la route principale qui fait un détour, ou une route indiquée comme "autres routes" sur la carte... qui passe par une baie et qui rejoint ensuite la route principale. En bon copilote que je suis, je choisit évidement de nous rapprocher de la côte. Nous prenons donc le "raccourci". Bien nous en a prit, car la route est en fait une piste qui offre de très beau paysage, un village de pêcheurs quasi désertique, et surtout aucuns panneaux.
Le raccourci
Nous finissons tout de même par trouver la bonne route grâce à notre boussole (élément essentiel à qui veux se retrouver en Oman!!), mais le pire reste à venir: alors que nous suivons la piste depuis déjà un bon moment, et que nous nous éloignons de plus en plus de toute forme de vie, les abords de la route deviennent de plus en plus sablonneux. Le vent semble sévir dans la région, et nous commencons à slalomer entre les monticules de sables déposés sur la route... jusqu'à ses retrouver face à une route completement ensablée. Que faire.. demi tour à On roule déjà depuis un bon moment.. après tout on semble apercevoir la piste quelques centaines de metres plus loin. On continu.
Plus de piste.. on suit les traces ?
Très chaotique, Greg se donne à cœur joie de conduire le 4x4 là dedans, sans se soucier de nous secouer comme des maracasses! Nous retrouvons effectivement la piste, mais après le tournant: encore plus de sable (il fallait s'y attendre, mais je pense inconsciemment, on le cherchait... ;)).
Greg aux manettes, on retrouve la piste
Au bout de quelques dizaines de mètres, nous voici à cheval sur une mini dune de sable bien mou. Premier ensablage, premier desensablage ! Et voici comment un mat 100% carbone se retrouve à creuser pour dégager les essieux et le dessous de la voiture, ou comment une casserole nous permet de dégager les roues, ou encore comment un gros coussin en tissus se retrouve maltraité sous la roue d'un 4x4 !
Grégoire, toujours aussi enthousiaste
Oman, ou comment passer des vacances reposantes
Greg: "c'est moi qui l'ai fait!"
Contrairement à ce que l'on peut croire, la piste c'est la partie ensablée à droite !
On finit tant bien que mal par se dégager de cette mauvaise situation, après quelques kilos de sable déplacés et quelqu'hectolitres de sueurs écoulés. La piste est de plus en plus mauvaise, si bien que l'on sera obligé de la longer sur 200m. On retrouvera enfin la route principale, contents d'avoir fait 50km en 3h de temps. Les prochains kilomètres seront aussi assez monotones: la route longe la côte à environ quelques kilomètres de la mer, et nous n'avons pour seul paysage qu'un désert de cailloux, que nous commençons à bien connaître.. Nous arriverons en milieu d'après midi à Sidarah où se trouvent -normalement- de grandes dunes blanches. Nous ne trouverons pas ces fameuses dunes, apparement partis sans prévenir, mais notre détour nous emmenera dans une pistes sinueuses où les couleurs des cailloux, de la terre et du sable varient de l'ocre jaune au violet en passant par le vert, le rouge, le brun et le blanc. C'est magnifique. A la sortie de cette piste, le contraste est saisissant avec le blanc du sable et l'eau turquoise de la mer.
Un aperçu (seulement) d'un paysage contrasté en couleurs
Notre prochaine étape sera la baie de Sawqrah et ses "pink lagoons": des lagons dont l'eau salée est teintée en rose par des algues. Nous découvrirons sur place que certains de ces lagons abritent des flamands roses (dont leur couleur n'ont bien sur rien à voir avec celle de l'eau.. à croire qu'ils le font exprès!).
Un premier lagon, à l'eau bien bleue... on nous aurait menti à En compensation, "quelques" flamands roses...
Un "pink lagoon", tout beau tout rosé
Comme souvent dans le pays, un chameau perdu tout seul au milieu de nul part
Cristaux de sel.. rosé!
Toujours des flamands roses
Difficile de les approcher autrement qu'avec un 600mm.. que nous n'avions pas: coup de zoom un peu pixelisé...
La journée s'achevera ici, la nuit tombe et nous nous hâtons de trouver un endroit pour camper. Difficile de trouver mieux, nous voici à l'abris du vent, sous un arbre magnifique qui nous promet une belle zone d'ombre pour le lendemain matin, et du bois partout alentours pour faire du feu. Même la lune est au rendez-vous. Le menu du soir sera un peu plus élaboré que d'habitude: Vincent en forme nous prépare une petite sauce à base d'oignons et de tomates, assaisonnés comme il faut, afin d'accompagner nos pâtes.
Pas degueu, hein ?
Le lendemain, nous prenons la route en direction de l'Ouest, pour rejoindre Thumrait en passant par les montagnes. La route est indiquée comme étant de la piste, mais la proximité de nombreux gisements de pétrole nous laisse penser que la route a surement été construite depuis. La route est effectivement en construction, mais pas encore finie. Toutefois, la piste qui la longe est excellente, et malgré la situation (au milieu de nulle part), très fréquentée.. surtout par de très gros 4x4 aux vitres teintées...
Nous sommes prévenu: ça grimpe !
Vive les (non-)indications omanaises... c'était de l'autre côté en fait !
A l'approche de Salalah, changement radical de décors: la verdure commence à faire son apparition dans les hauteurs de la chaine de montagnes qui avoisine la ville. Nous pouvons d'ailleurs constater que ces montagnes font réellement office de "barrage" au climat apporté par la mousson. Dans la montagne, nous sommes plongé dans un brouillard vraiment très opaque, nous roulons au ralenti. Salalah reste relativement nue en terme de végétation. Je fus pour ma part un peu déçu à l'arrivée (mais nous n'avons encore pas tout vu!). Nous cherchons un hôtel pour passer la nuit (ça y est, Vincent, tu l'as eu!!): en effet, le climat au sud est propice aux moustiques, malheureusement potentiellement porteur du palu en cette saison (le risque est toutefois assez faible).
Epais brouillard et conduite au ralenti derrière les camions
Vue de Salalah depuis la montagne
Petite sortie en ville le soir, à la recherche d'une pizzeria... malheureusement ce n'est qu'un marchand de meubles !! (fausse joie, Greg..!)
Une belle brune se promène en ville.. ah non en fait..
Une grande ville n'est rien sans ses embouteillages...
A venir : suite de la 3ème partie.. un peu plus chargée en photos que les autres !
xdr laurent !!! eh non, Vincent à dut se passer d'ail pendant tout 1 mois !!! merci pour les commentaires, ça fait plaisir ! du coup va falloir que j'continu!! ;)
en tout cas, j'ai recu un mail de Fix, ma planche crache de l'eau depuis quelques jours déjà sous étuve !!!
Première nuit à l'hôtel. Vincent ose le dire: il a mal dormis ! Il est bien le seul, grasse matinée jusqu'à 11h, puis on décolle en direction des montagnes. Premier objectif: voir la tombe de Job (personnage historiques commun à plusieurs religions). L'endroit est très touristique, bien qu'encore une fois, seul des touristes omanais soient présents. L'entrée est gratuite, et la visite dure environ 5minutes... la pièce est assez austère avec une reconstitution de la tombe au centre, et quelques symboles religieux sur les murs.
Job's Tomb !
Nous prenons la route en sens inverse, puis nous nous dirigeons vers l'ouest en direction de Mughsayl, un coin réputé pour ses geysers. Nous y arriverons pil à marée haute, et il y a de la houle. Les geysers sont assez impressionnants: très hauts, mais surtout très bruyants, cela ressemble à une souffle animal... très fort !
Arrivée sur Mughsayl
Arrivée sur Mughsayl (bis)
Geyser et touristes omanais
Une vague massive... mais impraticable !
Des algues
La route reprend, toujours vers l'ouest, vers la soit-disant "route infernale": une route cencé impressionner par sa verticalité : elle monte 1000m en 5km. Nous y passerons sans même la remarquer plus que ça: la route est certe impressionnante, mais sans plus.
Une petite crique sur le chemin, découverte au hasard d'une pause.. malheureusement à au moins 2h de marche à pied depuis la route
La lune ?
La "route infernale" pas si infernale que ça
En revanche, en continuant un peu plus loin, et après avoir passé un barrage militaire (nous sommes tout de même à 40km de la frontière avec le Yémen), le paysage changera radicalement d'un versant à l'autre de la montagne: on monte dans un cadre aride et sec, et on redescend dans une vallée du jourdain incroyablement humide et à la végétation très développée. Les vaches sont en travers de la route, les chameaux se prennent pour de girafes.
Sur le chemin, s'offre un panorama sublime sur la mer: de belles lignes de houles nous laissent rêveurs... mais l'endroit est bel et bien inaccessible, à moins d'être très motivé ! Nous continuons notre périble jusqu'au village de Rakhyut, perdu au milieu de nul part, entre 2 collines qui se jettent dans la mer. C'est alors que nous apercevons une route, ou plutôt une piste... un chemin en fait, qui serpente sur l'autre côté de la montagne... serait-ce la route infernale à Malheureusement, nous ne pourront pas la monter, la nuit est sur le point de tomber, et il faut bien avouer (même si cela ne se voit pas sur les photos), que ca parait bien risqué, la pente est extremement raide.
Panorama sur la mer
Panorama sur la mer, vue de l'intérieur
Comme ça.. j'avais envie :)
Vue de Rakhyut
La signalisation est efficace en Oman! (au moins pour ça..)
"Notre" route infernale.. que l'on osera même pas prendre
Rakhyut dans la brume, vue d'en bas
Nous retournerons à l'hôtel le soir, pour repartir le lendemain matin en direction du désert. Nous y arriverons vers midi, au plus chaud de la journée ! Après avoir passé un dernier village, nous arrivons aux portes du Rub-Al-Khali. La piste s'enfonce entre les dunes, de plus en plus hautes. La piste est plutôt bonne et nous la suivront donc sur un bon nombre de kilomètres. Nous finirons par nous arreter, car la piste semble continuer ainsi jusqu'en Arabie Saoudite !! Bien décidé à gravir une dune, nous en oublions la chaleur, qui ne manque pas de nous rappeler à l'ordre à la sortie de la voiture: au moins 50° et pas un poil de vent. Le sable est bouillant, chaussures obligatoires, et encore, le sable me brule même à travers mes grosses chaussures de marche ! Nous essayerons tout de même notre petit défi, mais aucun de nous ne parviendra en haut: la chaleur est vraiment étouffante : le coeur s'emballe, le souffle devient de plus en plus difficile, la tête tourne... ok, la dune est la plus forte ! Demi-tour. J'ai été très impressioné, je n'avais encore jamais été exposé à des températures aussi chaudes. L'appareil photo de Greg n'a pas supporté non plus.. il faudra attendre quelques heures qu'il daigne se rallumer !
Rub-Al-Khali, vue de la piste
Arrivée au pied d'une dune
"On peut le faire"
A quelques dizaines de km du village, nous nous arreterons visiter le site d'Ubar, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de ruine d'un fort qui se trouvait sur la route de l'encens, datant du XIIeme, voir du XVIeme siècle avant J.C. Il est assez étrange et peu commun de visiter un tel site historique en étant seul au milieu de nul part. C'est d'ailleurs plus cela que le site en lui même que je garde en mémoire. La suite de la journée se déroulera sans trop d'histoire, sur de grandes routes bien droites jusqu'à Masirah (nous nous arreterons à quelques kilometre du ferry pour dormir). La visite du sanctuaire des Oryx ne sera finalement pas possible, car il nous aurait fallut une autorisation délivrée sous conditions à Mascate.
Vue du village aux portes du désert
Le site d'Ubar
Non, je n'ai pas retouché les couleurs, le chameau etait bien tout noir !!
Une route bien droite pendant des heures...
Il est grand temps de retrouver nos planches, laissez pour ces quelques jours intenses, à l'abandon :
A venir : 4ème partie : retour sur Masirah
PS: sail, je pense à toi dès que le CR est completement fini :)