Salut à  tous !

Bien calé dans le canapé de notre location qui donne sur le magnifique spot de Scarborough, je vous envoie un petit message d'Afrique du Sud. Mer azur, du vent soutenu un peu de terre, des vagues massives (en haut de la houle avant que la vague ne se forme, les gars en bas me semblaient petits...), tout ce qu'il faut pour faire une bonne session ! Et d'ailleurs, ce fut une excellente session pendant un peu plus d'une heure avec quelques surfs hyper jouissifs. Mais c'était aussi tout ce qu'il fallait pour une bonne galère... J'ai été sanctionné deux fois.

La première, sur une vague massive très raide, je suis carrément tombé du haut de la vague vers son creux. J'ai nagé comme un forcené pour récupérer mon matériel dix mètres plus loin puis je m'y suis accroché dans le bouillon avant de repartir.

La deuxième fois a été moins clémente. Après que je me sois boité au surf au pic, une autre grosse vague a envoyé mon flotteur à  100 mètres de moi. Puis il fut rapidement hors de ma vue. J'étais très loin du bord, le vent de terre était fort et l'eau plutôt froide. J'ai d'abord nagé dans les séries, me mettant en position de sécurité, c'est à  dire en boule pour ne pas être disloqué par les lessiveuses. J'étais content de ne pas avoir eu à  encaisser plus de trois vagues taille de mat car j'étais dans le rouge pour ce qui était de l'apnée après la troisième. La série m'avait ramené près des rochers dans l'anse mais j'ai vite compris que cela n'était qu'un leurre car le courant de reflux de la pointe et le vent faisaient que je ne gagnais pas un mètre... Un autre gars était en difficulté. Il avait cassé sa voile et son mat. Nous avons commencé à  dériver tous les deux. Après 20 à  30 mns dans l'eau à  nager, je me suis dit que je n'étais pas certain d'atteindre la côte. Alors, j'ai nagé vers le gars qui dérivait avec son flotteur 30 mètres sous mon vent. Quand je l'ai rejoint, je lui ai dit de jeter sa voile et sont mat en morceaux et de viser les rochers sous le vent afin de ne pas avoir à  lutter contre le vent. Là , après qu'on ait jeté ce qu'il restait de sa voile et de son mat, le gars a fait un truc qui m'a stupéfié. Il a glissé son whisbone sous lui et s'est mis à  nager vers la plage contre le vent... 10 à  20 secondes après, nous étions séparés de 50 mètres et je ne pouvais pas le rejoindre. Je me suis dit qu'il allait au devant de la mort... Je n'étais pas tiré d'affaire pour autant.

La côte était encore très loin et j'avais du mal à  trouver une position stable sur le flotteur. Mes cuisses se raidissaient, signe annonciateur de crampes. Il n'était pas question d'abandonner, je ne doutais pas d'y arriver grâce au flotteur mais en même temps, je me disais que mes chances de m'en sortir n'étaient pas optimales. Fort opinément, un planchiste belge est venu de très loin pour m'encourager. Il m'a indiqué une plage de sable (à  darche...) à  viser après les rochers et il est resté longtemps à  coté de moi. Il n'aurait pas pu faire grand chose de plus mais sa présence m'a donné du cœur et j'ai surmonté les débuts de crampes aux jambes. Il m'a laissé quand je suis arrivé dans la zone des déferlantes où il eut été dangereux qu'il resta. Bien conscient que si je lâchais le flotteur, j'étais mort, je m'y suis agrippé comme un forcené pendant que j'étais plus que chahuté dans les grosses mousses. Malgré ça, j'ai lâché ma bouée à  50 mètres du bord alors que je n'avais pas pied et que mes jambes étaient bien raides. Mais bon, il n'était pas question d'abandonner l'affaire et j'ai crawlé avant de me laisser porter comme une vielle branche par les mousses. Même si j'étais tiré d'affaire, j'ai pris avec reconnaissance la main qu'un planchiste venu à  mon secours m'a tendue.

Mais l'ambiance sur la plage n'était pas à  la fête car mon compagnon d'infortune n'avait pas réapparu et sa copine a un cru un moment que c'était lui et non moi qui venait de sortir de l'eau... Je commen'ais à  me dire intérieurement qu'il n'avait quasiment aucune chance de s'en sortir seul et si l'histoire se terminait bien pour moi, elle n'en restait pas moins sombre. Vingt ou dix minutes plus tard, un gars vient me dire qu'on a retrouvé mon matos... Je suis étonné car j'avais fait une croix dessus. Encore plus étonnant, 5 mns plus tard, je vois mon compagnon d'infortune sur le parking. Le gars avait nagé pendant un bout de temps puis un kite l'avait tracté mais même comme ça, il n'était pas certain de s'en sortir. Puis ils ont vu mon matos qui dérivait au large... Il n'a plus eu qu'à  le récupérer et à  rentrer sur Mistycliff avec...

Ca aurait pu faire un ou deux morts et finalement, on est tous les deux vivants. Qui plus est, ma planche m'est revenue, indemne. C'est la troisième fois que je la perd très loin du bord et que je la retrouve après (la première, c'était à  Wissant un soir de début d'hiver, la deuxième c'était à  Haakgat il y a deux ans - je l'avais récupérée 1 km plus loin). Je dois avoir une connexion spéciale avec elle... En tous cas, les probabilités que tout ceci se termine bien n'étaient pas énormes...

Sacré histoire. ca fait froid dans le dos. Heureusement que ta condition physique t'a permis de tenir.
Bravo pour ton courage et heureux de pouvoir te lire.

Si tu ajoutes à  ça le risque requin, c'est vraiment très très chaud.

Si tu avais disparu, tes interventions suscitant de riches réactions nous auraient manqué. Heureux que tout ce soit bien fini pour vous!!! Ces récits de galère font tout de même très peur surtout à  tout ceux qui naviguent off-shore! N'Est-ce pas les potos slalomeurs!!!

Clairement, j'aurais pas aimer être à  ta place, vous avez eu de la chance.

Hé bé, quelle aventure.

Incroyable que le gars laisse son flotteur pour partir avec son wishbone et nager contre le vent... Il a eu du bol. Mais il aurait dérivé encore plus longtemps avec sa voile... Comment il a vécu la situation ?

Chapeau pour les kites qui s'aventurent dans ces conditions avec vent de terre et rien de sympa pour atterrir sous le vent.. avec la première plage à  1,5 km d'après google maps.

Ce CR plus celui de Sailpo sur FB me laissent penser que l'AF Sud c'est bon pour les djeuns, sauf à  se contenter d'un safari photo..
Sans compter les squales. C'est peut être la crampe qui t'a sauvé. Si tu avais ramé normalement, il t'aurait pris pour un phoque ou une tortue...

Bonne année 2017 quand même.

A+

Squale en moins et vagues avec 2 m de moins, j'ai eu 2 galères de même genre à  Petites Dalles et St Aubin, avec la planche qui part sous le vent après rupture du tendon de la plaquette. Retour à  la nage avec la voile, 3/4h de nage. Ca parait long avant les premières mousses, puis une fois dans les mousses, ça va plus vite. Ensuite avec un peu de chance, un pêcheur a retrouvé la planche. Avec moins de chance on ne la retrouve pas. Je crois que Jacky s'en souvient aussi, dans les mêmes conditions.

Ceci dit, il y a des entrainements pour l'apnée. Ca vaut le coup de se former et de pratiquer un peu si on veut aller dans de grosses vagues.
Un truc auquel on on pense pas et qui est anti-naturel, c'est que lorsqu'on est à  bout de souffle il faut commencer par vider les poumons pour éliminer l'air chargé en CO2 et faire de la place pour de l'air oxygéné.

Quand on est en production de CO2 pendant l'exercice physique, c'est la teneur en CO2 sanguin qui crée l'urgence de respirer, bien avant le réel manque d'oxygène. En apnée, on apprend à  se détendre pour réduire la consommation d'oxygène. Le manque d'oxygène, lui est radical et provoque la syncope sans signe avant coureur.

A+

Pas très rassurant cette histoire, bravo pour ta ténacité ! En lisant ton récit, je pensais que vous alliez partager le flotteur, je comprends pas bien la réaction de l'autre planchiste. . . un altruiste qui s'ignore à un inconscient à ou un excellent nageur à
Quoi qu'il en soit très content pour vous deux !
Une question me reste, comment vas-tu appréhender tes prochaines navigations à Car pour avoir vécu il y a 15 ans, une expérience de galère similaire (mais bien plus modeste que la tienne, car je n'ai pas le niveau pour sortir dans de telles conditions ) et depuis j'y pense toujours quand je navigue et je redouble de prudence.
Bon vent

je suis désolé de te dire ca VJM mais tu n'avais rien a foutre sur l'eau aujourd'hui comme 90% des mecs d'ailleurs. Le spot est hardcore et réputé dangereux, les conditions l'étaient tout autant et quand des mecs comme Olive ou nous n'allons pas a l'eau ce n'est sans raison. Pose toi des questions des fois. Laisse les pros faire ce qu'ils ont a faire.
Dans ces conditions on ne sort pas quand on ne maitrise pas sur le bout des doigts son timing au surf et ce genre de conditions (et vu ce que tu decris clairement c'est des fautes de timing grossieres). T'es encore passé pas loin de la catastrophe... tant mieux pour toi mais il n'en sera peut etre pas toujours de meme

pareil sur le cul que le mec te laisse son flotteur

j'ai pas tout compris ... ça aide a flotter le wish ?

Je vais tristement réenchérir dans le sens de Thomas... L'inconsience n'est pas source de gloire en windsurf!!! Lorsque l'on débute en vague, lorsque l'on ne maîtrise sérieusement aucun basique, et qui plus est, lorsque 90 pourcent des gens ayant 10, 20, 30 fois ton niveau restent au bord, on ne va pas dans l'eau !
Aujourd'hui tu t'es mis en dangers, c'est pour ta gueule et en soit ça ne regarde que toi... Le problème est que tu aurais pu mettre serieusement en danger aussi des gens qui auraient voulu te porter secours. c'est de cette façon que les drames arrivent.
Lorsque plusieurs pros du top 20 sortent de l'eau en ayant galéré, c'est que tu n'avais rigoureusement rien à  y foutre...
Celà  c'est vu dès la sortie, tu es le seul planchiste qui n'a pas passé la barre proprement, c'est le courant et le vent off qui t'ont poussé dehors comme un vulgaire bouchon. Ta galère était écrite dès le premier bord!

Le problème n'est pas la taille des vagues en soit, mais la configuration du spot ne laisse pas le droit à  la moindre erreur... Je ne pense pas que tu sois aujourd'hui en mesure d'y prétendre !

Je te souhaite de toujours t'en sortir superman, mais je ne souhaite à  personne d'avoir à  t'aider!

Citation :

C'est impressionnant comme dès que quelqu'un a un problème sur l'eau, la "communauté" pratique l'ostracisme systématique contre celui qui a failli.

Maitriser les conditions sur les bouts de doigts cela s'apprend...et pour apprendre il faut aller au charbon!

Même les "pro" tombent la preuve :

De plus, faire passer VJM pour un débutant inconscient cela me parait un peu excessif non?

La côte Ouest du cap, se caractérise par un courant très froid qui semble n'avoir pas gêné Vincent, preuve qu'il était déjà  bien couvert par une combinaison adaptée.

Ensuite, de l'autre coté de la montagne à  Simon's town, se trouve la plus grande bas navale du pays : les secours seraient donc intervenus rapidement.

Je suppose en plus que Vincent avait un moyen de signaler sa position sur l'eau!

@420, phil95 et tous : merci pour vos messages. J'étais très zen sur l'eau et les requins étaient le cadet de mes soucis.

@surfthewave: en fait, je n'ai pas eu de crampe, juste des raideurs dans la cuisse. J'ai pris un verre avec l'italien ce midi. Il m'a dit avoir tout simplement sous-estimé la difficulté. Il a été secouru par Robberto Ricci en personne.

@elvento: bah, je reste zen... Les galères me donnent plus d'expérience, voire plus prudent (je n'ai pas essayé de naviguer à  Cape Point le matin : trop grosses vagues de 7m qui ferment et pas assez de vent ; même les pros ne faisaient pas grand chose) mais j'aime quand il y a un peu de taille.

@sailpower: bah, tu n'as pas tort mais comme il y a deux ans à  Cape Point où j'y suis allé alors que beaucoup restaient à  regarder, il fallait que je fasse cette session. Les vagues étaient trop belles. Parfois, on sent une force en nous, une nécessité d'être là . Du reste, j'ai vraiment pris mon pied. La vague n'était pas dit difficile et c'est dans doute pour cela que plus en confiance, j'ai trop attaqué pour mon niveau.

@tous: je n'avais pas de sifflet sur moi ni quoi que ce soit pour me signaler. Il faudra que je remédié à  cela. J'ai galéré avec la boucle de harnais pour rester sur le flotteur. Un peu plus lucide, je l'aurai mise sur mon dos en inversant sa position (conseil de woodwish). woodwish m'a dit aussi d'avoir sur moi une sorte de leech fait avec du bout, une partie élastique et un clip facile à  mettre et à  enlever. Ainsi, si on a largué le gréement, on peut garder le contact avec son flotteur/bouée même si on le lâche dans une grosse mousse.

Citation :

Bah oui, ce serait pas mal!

Tiens! Une initiative intéressante : http://www.windsurf56.fr/viewtopic.ph ... 211de45eece659023b9a20259

Vent fort, de terre, eau froide et grosses vagues : vraiment des conditions dangereuses. Pour moi naviguer dans ses conditions c'est chercher les ennuis. Je ne suis qu'un amateur. Je ne suis pas certain que même pour qu'un pro ces conditions soient raisonnables sauf avec un encadrement spécifique. Ce n'est qu'un avis.

Heureux que tu sois toujours des nôtres Vincent et au plaisir de te revoir sur une de nos plages.

A bientôt
Stephane

Putain VJM tu décrits mon pire cauchemars...barboter au large par vent de terre et en plus avec des requins. T'as vraiment été fort mentalement (et physiquement) pour t'en sortir, perso, je serais mort 10 fois.

Je savais même pas que t'étais en AS et suis heureux que ça se termine bien pour toi

Pour le reste, t'es un grand garçon et t'as pris ton risque...

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Paquitomicorazon a écrit :
Putain VJM tu décrits mon pire cauchemars...barboter au large par vent de terre et en plus avec des requins. T'as vraiment été fort mentalement (et physiquement) pour t'en sortir, perso, je serais mort 10 fois.
[quote]

La majorité des kiffeurs ne s'en serait pas sorti moi le premier vu ta top condition...sur terre.

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Paquitomicorazon a écrit :
Je savais même pas que t'étais en AS et suis heureux que ça se termine bien pour toi
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Moi je savais et je pensais récupérer une Renault Scenic à  moindre frais ! Dommage, ce sera pour la prochaine fois. Cette histoire me rappelle nos discussions dans la voiture concernant les spots du sud avant de te déposer à  CDG. Tu te rappelles ?

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Paquitomicorazon a écrit :
Pour le reste, t'es un grand garçon et t'as pris ton risque...
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Effectivement, tant que personne n'ait eu la mauvaise idée de te rejoindre pour tenter qq chose. 1 disparu c'est mieux que 2. (rappel de l'affaire avec FairyMary en 2016 en slalom par vent de terre = 2 hélitreuillages au lieu d'un).
L'apprentissage de la sagesse reste toute personnelle tout dépend du niveau de peur que tu es prêt à  supporter. Il y a 2 ans, je suis resté sagement au bord du spot du Cap lorsque tu es sorti avec Denel et Devinat. C'était ton choix et celà  ne m'a pas dérangé en plus j'ai fait les photos.

Restons positif:
Ton récit est génial et tu devrais écrire des thrillers. Le problème on sait que puisque tu l'écris on sait déjà  que le héros va s'en sortir. Moi ça m'a tenu en haleine mais je m'attendais à  voir une photo de toi à  l'hôpital avec une jambe en moins ! Au moins, t'aurais arrêté de nous gonfler avec l'escalade

Commentaire par rapport au spot:
le meilleur c'est que là -bas, en plus des requins blancs, du courant qui t'emmène vers l'Antartique avec le vent dans le même sens, il n'y a pas de réseau téléphone dans le coin ! Pas de réseau, pas d'appel au secours ! Pendant ce temps là , l'aventure continue.

Questions à  VJM
Comment t'a obtenu ta trace gps à C'est celle de l'italien (Andrea ?) à t'avais un gps ?
Quelqu'un a prévenu les secours à Comment à Ils se sont inquiétés au bord ?
Retour du matos en bon état ?

Au niveau sécu:
Le sifflet c'est bien.
Le leash c'est bien. A voir la mise en pratique mais Woodwish a toujours de bonnes idées.
Pour les vagues taille de mat, un gilet de flottaison est plus que recommandé pour ressortir plus rapidement la tête de l'eau surtout en cas de risque de perte de matos.
Tourner le harnais au large tout en tenant sa planche dans des conditions reste très compliqué. J'ai esssayé sans succès en 2016 à  Maurice.
Pareil le bout enroulé autour du crochet d'harnais est indéfaisable en galère. Mieux le laisser enroulé sur lui-même dans poche bas de fourreau.
La principal: les potes sur la plage.

Il ne faut pas en vouloir à  Sailpo, s'il te gronde c'est parce qu'il a de l'affection pour toi et qu'il a eu peur de te perdre.

Le plus dingue dans tout celà  c'est que ta prise de risque a finalement sauvé la vie d'un italien !
Si tu n'avais pas perdu ton matos, l'Italien serait encore (au mieux) en train de nager !!
J'espère qu'il t'a payé une bolognaise !
Ton matos est béni. On va l'accrocher au plafond de la Bonne Mère. Sans dec.

@Paquito:
bah, il faut juste se dire qu'on va y arriver...

@Pierre:
mdr... Comme il n'y avait pas de vent aujourd'hui, je suis allé dans la salle de Cape Town pour grimper et rencontrer des gens en vue de faire de l'extérieur une autre fois. Et désolé, je compte bien récupérer ma caisse à  mon retour ;)
Pour tes autres questions, mon matos est revenue sans même une rayure. Le tracé rouge sur la photo n'est pas une trace GPS mais une marque que j'ai faite moi même sur la capture d'écran. Elle est purement subjective... Pour ce qui est des secours, il n'y en pas hormis l'entraide réelle des windsurfeurs, kiters et surfeurs. Le belge qui m'encouragea est venu à  la demande de la sœur du l'autre gars en galère. Les potes étaient partis sur d'autre spots mais cela ne me vient pas une seconde l'idée de leur reprocher. J'assume mes choix. Pareil, je ne vois pas pourquoi j'en voudrais à  Thomas et je prends son "enguelo" du bon coté.

Pour le harnais, je pense que je pouvais le tourner en mettant un pied sur la planche quand j'étais en dehors des mousses. Pour le leech, woodwish a un système beaucoup plus simple. Il le range à  l'intérieur du harnais, là  où glisse la ceinture.

J'ai une pensée émue pour tes élèves qui devront finalement bien rendre leur devoir maison ainsi que pour les requins affamés qui après avoir raté un bon steack Bio 100% origine france, n'ont même pas pu se refaire avec un macaroni.

Cela montre si besoin était que la planche est un sport dangereux et que, plus que jamais, il faut savoir rester au bord quand les conditions sont compliquées eu égard à  son propre niveau.

Si un dicton populaire dit "No guts,No glory", on pourra lui répondre que "100% des gagnants ont tentés leur chance". A force de jouer avec le feu, que l'on soit motard, base jumper ou simplement planchiste on finit par gagner.

A méditer


Antoine