Re: CR sainte Adresse 06-11-11
#12
Hello,
Le canard est toujours vivant, ce matin 1 heure de footing avec mes ami(e)s les 'TAMALOUS'.
Donc, encore un grand merci à tous ceux qui m'ont permis de me sortir de cette galère.
Néanmoins, malgré des grosses erreurs d'appréciation avec le matériel non adapté, je vous apporte un complément d'informations.
J'ai fait un seul bord que je ne sentais pas du tout avec un mauvais présage la veille au soir, je ne sais pourquoi.
Donc arrivé dans la zône ventée, au taquet mais mal réglé, je décide de rentrer.
Et badaboum, au retour, la chute dans la zône déventée.
Effectivement, j'ai d» marriner plus d'une l'heure, voire 2, dans l'eau à essayer de revenir.
Quand il y avait une bourrasque , j'essayai de remonter en waterstat sur la planche.
50 mètres pas plus et je dépensai beaucoup d'énergie d'ou la décision de rentrer calmement en nageant avec la planche et le gréément.
Bon, pas de panique, habitué à gérer le stress, je savais que je devais prendre mon mal en patience.
Et même pas froid car l'eau était bonne.
Bien que ma combinaison, combi d'hiver, soit coupée au bas des manches et des jambes, tout allait bien.
De plus j'avais un top sous la combinaison et la surface dénudée aux avant bras et jambes n'était pas très importante par rapport à la surface du corps.
De plus, sur la tête, mon bonnet de 'gogol' me protégeait bien du refroissement.
Un cadeau anglais de mon Phiphi qui ne quitte jamais, léger et protégeant bien du refroidisement.
A la fin je trouvais le temps un peu long et commen'ait à m'inquiéter pour mes amis qui devaient se demander ou j'étais passé.
Je savais que cela allait être long bien que me rapprochant doucement de la plage.
Je gérai donc mon énergie pour rentrer au mieux sur la plage.
Mais pas facile par rapport à l'orientation du vent.
Me rapprochant des bouées,j'étais prêt à larguer le gréement et rentrer à plat ventre sur la plache en ramant.
Bon après, plan ORSEC, et la suite.
Coté température du corps, quand je suis monté sur le bateau, je n'avais pas froid, le fait d'être toujours en mouvement.
Ensuite, sur le bateau, j'ai commencé à avoir rapidement froid, le temps d'arriver au port, probablement l'état de choc, mais pas de claquement de dents.
Les pompiers ont mésuré ma temprérature sous le bras avec contrôle toutes les 10 minutes.
Cela remontait rapidement mais incertain de leur mesure tempérarture, tension, rythme cardiaque,(tout était normal, ils décidaient de m'emmener aux urgences.
(des pompiers vraiment sympa)
Après plusieurs contrôles à l'hôpital, in fine, le médecin qui m'a donné l'autorisation de sortie, m'a expliqué qu'il y avait certainement une erreur sur la mesure de température du corps, sous le bras.
A une température aussi basse réelle, il ne m'aurait pas laissé repartir.
Encore un grand merci à mon Phiphi qui ne compte plus mes plans galères, à Thiérry qui m'a souvent raccommodé.
Vu mon âge, bien que cette passion me dévore depuis de nombreuses années, je crois qu'il falloir que j'évite le bord de trop.
Pour les plans galères, je viendrai plutôt faire des reportages avec mon appareil photo.
Et ensuite mettre tout cela en peinture avec à terme une grande exposition sur la mer.
Merci à tous les kiffeurs, c'est une équipe bien sympa.
Mais aussi aux sauveteurs de la mer.
Ils ont tous été vraiment formidables.
Et aussi une réflexion sur un portable étanche dans la combinaison.
Je pense à Florence ARTAUD.
On se reverra mais il faut que je fasse le bilan de cette très mauvaise expérience.
Gardez la forme et la santé.
DANGUN.