Les garçons s'est bien de nous amuser avec un joli photo montage, de nous faire croire que vous allez participer à  un très bel évènement, que vous êtes sportivement au top, mais encore faut-il que Xav s'occupe de l'administrtatif (je sais c'est pas son fort, comme d'habitude, il a du oublier son certificat médical, sa licence, sa carte Visa pour payer ses droits d'inscription, et Mimich rajouterai sa pommade pour le classement).
Mais je ne vois pas de Xav inscrit (extrait de la liste des courreurs sur le site):

Métropole
Pierre Rustuel
Pascal Becq
Jean Etienne Odeconinck
Marin Mottais
Clidane Humoau
Yves Poirier
Francis Nogué
Raffaello Monachetti
Marc Stablo

Je connais assez Xav pour savoir que le garçon est discret, mais là  tu forces mon admiration :
tu trimballes ton matos, pour le prêter à  une Guest star en panne de voiles (les charmes d'un contrat coureur)
tu navigues en pure anonyme
Xav, il faut te resaisir, sinon l'an prochain au lieu de Saint Barth tu viendras avec moi rabattre pour la fermeture de la chasse

Amitiés à  vous deux

A mon tour de faire un CR de ce week end à  Gruissan.

Depuis plusieurs jours, je sais que toutes les conditions sont réunies pour pouvoir en profiter :
- La météo est favorable (petite tram annoncée, soleil é¦) ;
- Les enfants sont toujours en vacances (pas de stress causé par le travail scolaire, les activités, les conduites, les sorties etc é¦.) ;
- Madame est censée être sereine, calme, détendue car elle revient de vacances, le chien est toujours en pension, et les enfants n'ont pas encore repris leurs études (pas de contrôles, de notes, de réunions, é¦) ;
- Le travail peut se gérer facilement à  cette période, et puis on verra au retour.
Alors j'en profite c'est décidé je pars pour trois jours avec Edouard, mon fils cadet.
Après quelques échanges avec Madame l'affaire n'est pas gagnée (nos épouses savent toujours nous surprendre é¦), mais le matin du départ l'affaire est conclue et le nouveau Xavier 420 sera aussi du voyage.

Départ vendredi soir avec une voiture et une remorque pleine de matériel (2 quivers de slalom complet pour Xavier et moi (7 planches 10 voiles), 1/3 quiver de slalom (1 planche 3 voiles) et 1/2 quiver de bump and jump (1 planche et 3 voiles) pour Edouard dit Doutzi.
Après une nuit dans un hôtel plein de charme, de jolies filles, une ambiance festive le long de l'autoroute (je ne révèlerai pas le nom de cet établissement), nous arrivons sur Gruissan via un passage rapide mais efficace sur Leucate (1 planche de slalom, et 1 achat-reprise de voile pour Doutzi, ailerons et autres accessoires pour Xavier et moi).

Le coach NW nous attend, la journée s'annonce des meilleures : nous partons en 7.0 (Loft Blade Racing 2013 et Isonic 97 Vmax 35 pour moi). L'objectif du jour contrôle du matériel en plage médium et haute. Après une rapide au point, la théorie cède le pas à  la pratique :
- départ pour Xavier et moi en vent arrière depuis le mini port devant Loc'Surf et son célèbre bistrot de plage (Xavier a tu ce passage mémorable) ;
- Doutzi prudent préfère le canal et un départ depuis « le trou de la honte » (ainsi dénommé par nos amis bretons en souvenirs de quelques retours de navigations difficiles).

C'est parti, nos trois jours de navigations commencent très fort. Selon le principe du coach « pas de bonne nav sans bons réglages », la première heure sert tant à  l'échauffement (le nouveau 420 doit vérifier sa cheville bionique), qu'aux réglages-ajustements les uns après les autres des différents composants du matériel. Puis les sessions de travail-plaisir s'enchainent les unes après les autres :
1°- apprentissage difficile des matchs tests à  deux, mais la procédure se met en place, et nous finissons par y arriver;
2°- speed tests
3°- série de jibes individuelles puis en meute (plutôt qu'en groupe) puisque l'objectif est de passer le sien en gênant au maximum les autres et/ou en les évitant. Au jeu du jibe, Xavier 420 est très fort, pour ma part je m'écroule dans tous les sens du terme, et finis par opter pour des jibes de notaire (sans risque) mais malheureusement peu redoutable en efficacité pour la course.
Pendant ce temps, Doutzi fait sa vie, et met en œuvre ses exercices selon les objectifs qu'il a définis avec NW.
Doutzi et moi ne repartiront pas naviguer en fin de journée pour nous économiser pour le lendemain.

Le dimanche, le vent est plus fort. NW préconise 6.3 pour Xavier et moi, et 5.8 pour Doutzi.
Xavier 420 et NW partent à  l'eau avant nous, je surveille Doutzi qui grée pour la première fois sa voile SwitchBlade 5.8 et découvre son flotteur gros temps (Exocet SL 61). Pour ma part, je profite de l'occasion pour tester une Patrik D Slalom 92 (j'essaye le flotteur sans toucher à  la position des straps, je le regretterai plus tard car le flotteur a un potentiel vitesse plus élevé encore).
Nous nous rejoignons tous sur l'eau au « point de rencontre », nous enchainons avec Xavier les match-tests pour nous régler (toujours tenter de piler l'autre). Aujourd'hui Xavier 420 est bien réglé et en forme.
Puis rejoints par Mech et Pascueli, NW nous propose une série de runs pour nous libérer "psychologiquement et physiquement". Les runs se suivent, et s'enchaînent au rythme de chacun, Mech nous atomise, Doutzi attaque sans douter, Xavier et moi nous chamaillons avec 1 nœud 1/2 nœud d'écart, au final Xavier l'emportera (36,5 contre 35,98).
Nous enchainons en suite avec Mech, et Pascueli, les match-tests jusqu'à  PLN (en parallèle avec Doutzi qui go»tera dans un très beau vol plané le banc de sable de l'Ayrolle et le nez de son flotteur) : c'est du très très bon, un go»t de bonheur pendant une bonne heure.
Enfin, nous reprenons une séance de jibes (Cf. CR de Xavier). Pour ma part, les conseils de la veille ont porté leurs fruits, j'essaye d'avoir un meilleur engagement, un meilleur passage des pieds et de la voile, le flotteur tourne très bien (j'ai déjà  pu comparer dans la journée avec mes Isonic, et cela aide considérablement) : 2 objectifs : 1° ne pas tomber 2° meilleure relance. Bien sûr, pas de progrès sans risque ni chute, mais le point d'équilibre entre ne pas tomber et efficacité se resserre vers le haut.
Le vent tombe doucement, il est temps de rentrer pour le debrieffing général.
A cette occasion, je peux apprécier l'excellente glisse du flotteur, et le passage de molles (à  cette occasion, je ne regrette plus la position des straps en avant).
Avec Doutzi, nous ne repartiront pas naviguer (j'avoue comme hier, que le père n'envisage pas l'ultime bord galère avec le fiston au large parce que le vent est tombé ou remonté très fort), alors nous préférons savourer la session du jour sereinement, et essayer les pistes sauvages pour rejoindre la plage en voiture.

Le soir, grâce à  Pascueli, super resto de fruit de mer/cuisine local, Xavier 420 fait une vraie orgie ; je suis inquiet pour son nouveau programme diététique (LOL) (pour ma part le mien s'inscrit dans la phase reprise de la chasse, alors tout va bien).

Le Lundi 3ème et dernier jour, (CF. CR de Xavier pour la première partie). Je grée 7.8 et Isonic 107 avec Vmax 39. Avec l'arrivée de Xoff et Guillaupe le vent monte et surtout se stabilise (ces deux garçons sont à  surveiller ils doivent porter chance). Une navigation en glisse, repositionnement avec adonnantes et refusantes, match-tests, jibes et vidéo par Guillaupe. Un grand moment, et une très belle navigation.
L'animation jet-ski par Sam est à  la hauteur de sa réputation et bonne humeur.

Un retour sur Paris sans problème, avec plein d'excellents souvenirs en tête pour ses moments partagés entre amis, et avec mon fils.
Un grand merci à  tous (Rémy de LocSurf pour son accueil et sa confiance, Sam pour sa bonne humeur et son humour, Xoff, Guillaupe, Mech, Pascueli pour nos bords partagés, NW le coach pour sa patience, son savoir "expliquer et faire apprendre", à  Xavier pour nos match-tests, et à  Doutzi pour avoir supporté les deux « vieux » du Muppets Show, et enfin à  Madame pour nous avoir laissé profiter de ces trois jours.

Enfin une dédicace à  Doutzi, pour t'exprimer ma fierté parentale et ma joie de te voir naviguer samedi en 6.8 et refuser de gréer plus petit, dimanche de débouler droit comme un i sur ton flotteur, et chaque jour d'avoir le sourire et l'envie de profiter de chaque instant.

Amitiés à  tous
Affection à  Doutzi

Laurent

Un CR (très personnel) de VAUVILLE.

Il y a quelques semaines après un DEFI WIND désastreux (3 abandons, 2 manches sur la plage à  regarder, 2 heures de navigation à  la rue, l'enfer) j'ai pensé arrêter la planche, comme Xavier il y a quelques années après son premier DEFI WIND. J'avais déjà  anticipé une nouvelle activité en complément de la saison de chasse hivernale : transport et préparation du matériel pour les potes et amis, préparation de pique-niques « diététiques », surveillance du fiston pendant qu'il navigue, rameur pour être aussi en forme que Xavier, chasse estivale à  la bécasse à  talon et à  la caille en maillot (LOL)) ; enfin, j'étais désolé d'abandonner la planche, mais il fallait se faire une raison, je ne savais plus naviguer, je n'avais plus la condition, l'envie, le coaching ne servait plus à  rien é¦ et j'allais raccrocher le matos (et ce sur point il y a matière à  faire).

Histoire de valider le projet, je décide - pendant votre session MAGIC VAUVILLE de juin - de tenter en toute discrétion un Collignon (toujours avec mon fils et Attila) une session slalom pépère « pré-retraité de la planche ». Quelle bonne idée, car finalement pour ma première navigation 2013 (hors manches du DEFI), je retrouve le plaisir de naviguer en slalom (bon réglage, belles sensations enfin du plaisir é¦).
Aussitôt le soir, j'arrête mon traitement NAVIZAC (combiné de NAVIGRA (médicament pour faciliter l'arrêt de la planche) et du PROZAC (pour se foutre de tout)) à  ne pas confondre avec le VIAZAC (combiné du VIAGRA et du PROZAC, je vous laisse traduire), d'ailleurs je ne sais plus lequel je prenais tellement j'étais déprimé à  cette époque.

Et puis, il y a 15 jours, une belle session à  VAUVILLE (2ème nav. de l'année 2013, mon compteur personnel est en train d'exploser cette année) me réconcilie définitivement avec la planche : belle journée, que du bonheur.

Alors samedi en arrivant à  VAUVILLE, en voyant le plan dl'eau et le vent, je craignais un peu la rechute (mon fils allait me tourner autour toute la journée en explosant son record personnel à  18 nœuds, et passant ses jibes la tête dans l'eau, un seul pied dans les straps, Attila allait me dépasser sur les deux amures et venir me sauver trois ou quatre fois, Antoine renoncerait à  me donner des conseils, Rémy n'oserait même pas me demander ma trace, Xavier perdrait définitivement mon numéro de téléphone et renoncerait à  toute(s) session(s) de planche avec moi, et j'organiserai une grande braderie de mon matos sur la plage) en bref tout pouvait arriver.

Alors pour commencer : échauffement en Isonic 87 avec Blade 5,6 histoire de se faire secouer, et de vérifier que le plaisir était bien là , jusqu'à  ce que je me fasse piquer au pied par une vive. Après 15 minutes ayant suffisamment mal pour m'arrêter, et réalisant que je n'arrivais plus à  marcher, je confie le soin de l'amputation à  Attila (médecin en chef à  la Légion dans une autre vie é¦) qui me remet sur pied en moins de 10 minutes (intervention et rétablissement compris) (je fournis le mode opératoire sur demande et gratuitement).
Reboosté, je repars en Warp Speed et 5,6, le plan dl'eau est moins glissant mais peu importe, c'est que du bon, de la bonne rigolade, de la très bonne glisse, je tourne autour de mon fiston (il devra attendre avant de me mettre au placard, à  moins qu'il n'ait décidé de soigner l'ego de son père et principal sponsor (je vais l'interroger dès ce soir)), je croise de nombreux copains de planche sur l'eau tout le monde a le sourire (ou fait semblant), mais personne ne lâche rien, que du fun.
En fin de session, je me rappelle que j'ai aussi une Blade 4,9 et que c'est l'occasion de la sortir pour la régler, car sinon il restera dans la remorque encore la prochaine fois, faute de lé˜avoir réglée et essayée au moins une fois, et je le revendrai neuve comme tant d'autres voiles.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser de ce CR un peu personnel, et de son ton peu technique et décalé, mais la planche reste aussi une simple passion ; alors si un jour vous êtes pris d'une envie de tout arrêter, de tout revendre et vous m'être à  autre chose, alors je vous invite à  repenser à  ce compte rendu, et à  naviguer à  Vauville ou Collignon par un jour de grand soleil et de vent avec une bande de copains et amis avant de prendre votre décision.

Bonnes navigations à  tous
Merci de partager ensemble cette passion
Amitiés à  tous.

Laurent

Chez Loc/Surf à  Gruissan, il me semble qu'un certain stock était disponible.

Bonsoir

Mon CR avec un peu de retard (chasse samedi sous la neige à  Lisieux et 1°, c'était bon ...).
Pour la journée de Vendredi, en arrivant sur place, le vent est irrégulier aussi j'opte pour Blade 6,3 et Isonic 97, en me disant que l'on s'adaptera dans la journée (je pars à  tort avec une voile très étarquée, et j'en conclue une nouvelle fois qu'elle ne le supporte pas vraiment les minis sont très mauvais, et le contrôle n'est pas beaucoup meilleurs dans les claques ...).
Pendant qu'Antoine sillonne le spot en 6,4, j'essaie de faire bonne figure mais cela est difficile l'animal déboule de manière régulière et efficace (pour un garçon en cours de rodage ...).
Puis le vente daigne s'installer, j'en profite pour régler ma voile (re-lacher à  l'amure), et le confort s'améliorant (contrôle, et autres) c'est beaucoup mieux.
Enfin, le vent continue à  monter, et je décide de changer de flotteur, la tôle ondulée du plan dl'eau est très "agréable", mais il vaut mieux réduire la largeur du flotteur (Isonic 87).
Aussitôt je suis beaucoup plus à  l'aise, je goute au plaisir d'une bonne session et lorsque je le peux, j'accroche la trace d'Antoine pour profiter de ses abattées, mon score s'en ressentira. Après plusieurs bonnes chutes en fin d'abattée (contrôle out), je calme un peu le jeu et décide de profiter du plan dl'eau pour un entrainement slalom (repositionnement, abattée, "jibe fesse dans l'eau, cabriole, ....").
Le vent forcit, et le contrôle en 6,3 est difficile ; le choix de raison consister à  gréer 5,6 et prendre mon gun ; mais j'ai de nouvelles voiles à  essayer (Naish Chopper) et je ne peux m'empêcher de tenter de partir en bump and jump. Ce choix ne fut pas le bon, no comment.
Pour les copains, au moment de partir je leur propose un petit exercice autour de mon mât, mais jusqu'à  ce soir (mât 3 : planchiste 0).
Mes résultats du jour :
Durée Totale : 06:01:35
Distance Totale : 59,024 Km
Vitesse Moy. Totale : 5,29 Noeuds

Durée au-delà  de 10 Noeuds : 01:13:36
Distance au-delà  de 10 Noeuds : 46,333 Km
Moyenne au-delà  de 10 Noeuds : 20,39 Noeuds
Date : 2012-10-26T09:06:17Z
Location : latitude=49.6344821 longitude=-1.8506797
Wind direction : 65
Min sats : 5
Max HDoP : Off
Doppler : On
Integration Method : Rectangular
One per run : On
Alpha Proximity : 50.0 meters
Software Name=GpsarPro Version=4.20

5 best 1 second (at least) average = 62,55km/h [33,77Knots]

1 second run n°1 = 65,45km/h [35,34Knots] (18,2 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°2 = 63,14km/h [34,10Knots] (17,5 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°3 = 62,64km/h [33,82Knots] (17,4 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°4 = 60,84km/h [32,85Knots] (16,9 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°5 = 60,66km/h [32,75Knots] (16,8 m. in 1,000 s.) -

5 best 10 second (at least) average = 58,78km/h [31,74Knots]

10 second run n°1 = 60,23km/h [32,52Knots] (167,3 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°2 = 58,60km/h [31,64Knots] (162,8 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°3 = 58,44km/h [31,56Knots] (162,3 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°4 = 58,36km/h [31,51Knots] (162,1 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°5 = 58,29km/h [31,47Knots] (161,9 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)

5 best 3600 second (at least) average = 9,10km/h [4,91Knots]

3600 second run n°1 = 15,95km/h [8,61Knots] (15 949,7 m. in 3 600,000 s.) -
3600 second run n°2 = 15,86km/h [8,56Knots] (15 860,3 m. in 3 600,000 s.) -
3600 second run n°3 = 8,40km/h [4,53Knots] (8 666,1 m. in 3 716,000 s.) -
3600 second run n°4 = 5,29km/h [2,85Knots] (5 287,3 m. in 3 600,000 s.) -
3600 second run n°5 = 0,00km/h [0,00Knots] (0,0 m. in 3 600,000 s.) -

5 best 100 meter (at least) average = 60,20km/h [32,51Knots]

100 meter run n°1 = 61,19km/h [33,04Knots] (102,0 m. in 6,000 s.) -
100 meter run n°2 = 60,79km/h [32,82Knots] (101,3 m. in 6,000 s.) -
100 meter run n°3 = 60,51km/h [32,67Knots] (100,8 m. in 6,000 s.) -
100 meter run n°4 = 59,28km/h [32,01Knots] (115,3 m. in 7,000 s.) -
100 meter run n°5 = 59,25km/h [31,99Knots] (115,2 m. in 7,000 s.) -

5 best 500 meter (at least) average = 55,10km/h [29,75Knots]

500 meter run n°1 = 56,21km/h [30,35Knots] (515,2 m. in 33,000 s.) -
500 meter run n°2 = 56,12km/h [30,30Knots] (514,4 m. in 33,000 s.) -
500 meter run n°3 = 55,64km/h [30,04Knots] (510,0 m. in 33,000 s.) -
500 meter run n°4 = 53,91km/h [29,11Knots] (509,1 m. in 34,000 s.) -
500 meter run n°5 = 53,61km/h [28,94Knots] (506,3 m. in 34,000 s.) -

5 best 1852 meter (at least) average = 42,59km/h [23,00Knots]

1852 meter run n°1 = 47,78km/h [25,80Knots] (1 858,3 m. in 140,000 s.) -
1852 meter run n°2 = 44,85km/h [24,21Knots] (1 856,1 m. in 149,000 s.) -
1852 meter run n°3 = 42,64km/h [23,03Knots] (1 859,7 m. in 157,000 s.) -
1852 meter run n°4 = 39,70km/h [21,44Knots] (1 852,9 m. in 168,000 s.) -
1852 meter run n°5 = 37,97km/h [20,50Knots] (1 856,5 m. in 176,000 s.) -

5 best Alpha-250 average = 26,24km/h [14,17Knots]

Alpha-250 run n°1 = 28,73km/h [15,51Knots] (239,4 m. in 30,000 s.)
Alpha-250 run n°2 = 28,44km/h [15,35Knots] (244,9 m. in 31,000 s.)
Alpha-250 run n°3 = 25,51km/h [13,77Knots] (248,0 m. in 35,000 s.)
Alpha-250 run n°4 = 24,44km/h [13,20Knots] (244,4 m. in 36,000 s.)
Alpha-250 run n°5 = 24,10km/h [13,01Knots] (247,6 m. in 37,000 s.)

5 best Alpha-500 average = 31,66km/h [17,09Knots]

Alpha-500 run n°1 = 33,19km/h [17,92Knots] (497,8 m. in 54,000 s.)
Alpha-500 run n°2 = 33,14km/h [17,89Knots] (497,1 m. in 54,000 s.)
Alpha-500 run n°3 = 32,89km/h [17,76Knots] (493,4 m. in 54,000 s.)
Alpha-500 run n°4 = 30,49km/h [16,46Knots] (491,2 m. in 58,000 s.)
Alpha-500 run n°5 = 28,59km/h [15,44Knots] (492,4 m. in 62,000 s.)

Vivement, la prochaine.
Merci à  tous pour cette belle journée.

Bonsoir à  tous

Bonne idée sans aucun doute et challenge amusant et très complet.

Mais en tant que pénible de service, il me parait souhaitable de poser clairement la règle du jeu :
1°- le résultat d'un slalomeur doit-il être composé sur une seule et même session (le vrai défi), ou peut-il être composé des meilleures données de différentes sessions (bof pour l'intérêt, autant faire un challenge pour chacune des rubriques) ;
2°- Yann Mister Action Replay peut-il nous indiquer comment récupérer toutes les données et surtout le paramétrage de son logiciel, ce qui permettra de fixer une base commune pour la lecture des données : pour exemple, moyenne horaire à  partir de 10 noeuds - planning supposé - pour éliminer les déplacements parasites - promenade à  pied entre la plage, la voiture ...., idem pour la distance totale parcourue).

Pour le reste, une fois ces critères fixés et rodés, les ajustements seront peut-être à  faire au cours du Challenge, en fonction des retours et de l'émulation créée.

Enfin, comme pour le Défi avec ou sans vent, les meilleurs seront toujours devant, alors à  l'attaque ...

Bien à  vous tous
Sportivement

Bonsoir à  tous

Je reprends avec vous vos questions et observations.

La remarque de Mimich est très pertinente. Au début de l'action, j'ai pensé que c'était sans doute une solution, mais rapidement j'ai constaté que je ne pouvais pas remettre une nouvelle rallonge sans dégréer complètement, et compte tenu des conditions l'affaire se compliquait très singulièrement, et ne fut même pas évoquée entre Xavier, Antoine et moi.

La remarque de Teraben est justifiée. Sur l'eau, nous n'étions absolument pas repérables tant que nous n'étions pas remontés sur nos flotteurs avec nos voiles verticales. Durant mon entretien téléphonique avec le capitaine de l'Abeille Liberté, ce dernier m'a indiqué que l'équipage du bateau d'intervention ne nous voyait pas, ni d'ailleurs la vigie sur le remorqueur.

La remarque de Lulla est intéressante. A mon niveau dans l'eau, j'étais un peu chahuté mais grâce au gilet finalement j'étais comme un «gros bouchon » dans l'eau. J'étais plus inquiet pour Antoine qui devait fournir plus d'effort pour se maintenir hors de l'eau et être en action pour dégréer.
Dans mon analyse, la difficulté et le risque lié se situaient au niveau de la zone d'échouage possible en cas de dérive et de l'état de la mer le long des digues (à  l'intérieure de la rade au niveau du port intérieur) et des rochers. Lors de notre départ sur Vauville avec Xavier, nous avons observé le plan dl'eau à  ce niveau, et malgré la marée qui avait déjà  baissé, nous n'avons pas pu regretté la décision du remorquage et surtout de l'intervention des secours.
L'équipage du bateau d'intervention a lui même été surpris par l'état du plan dl'eau et notamment lors du retour avec Xavier, quelques moments ont été très chauds.

Enfin, les propos du CROSS sont très instructifs. Un planchiste en difficulté est une véritable situation d'urgence et de priorité ; en effet, il est le plus souvent mal équipé en matériel de sécurité (absence de combinaison de survie, de radeau, et le plus souvent d'équipement de sécurité de base (fusée, VHF, é¦)), le flotteur ne présente pas une très grande flottabilité et stabilité, et le planchiste se trouve en immersion immédiatement, et les risques d'hypothermie sont donc très élevés é¦

Pour terminer, je voudrais juste vous rappeler que les équipements de sécurité ne servent à  rien s'ils sont toujours au magasin dans l'attente de votre prochain achat, chez vous ou dans le coffre de votre voiture parce que ça fait sourire les potes de vous voir ressembler à  des « golgoths » ; les équipiers du bateau d'intervention (vrais marins professionnels, habitués à  la vraie mer la haute et aux vraies conditions) étaient pourtant équipées de leurs combinaisons de survie, d'un gilet, et d'un casque é¦

Bien à  vous tous
Bon week-end
Amitiés

Chers amis

A mon tour de vous rapporter mon compte rendu de la sortie sur Cherbourg.
Tout d'abord, de retour sur Paris, ma priorité a été de prendre langue avec le CROSS Jobourg et l'équipage de l'Abeille Liberté pour leur adresser mes remerciements et leur demander le co»t et les modalités de règlement de l'intervention. A cette occasion, j'ai dialogué avec des professionnels passionnés, dont l'expérience permet d'aborder la sécurité en bord de mer (pour nous planchiste) avec un autre regard.

Je me permets de vous rappeler les règles de sécurité, et les équipements du pratiquant :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/planche-a-voile.html


Matériel obligatoire
Les planches à  voile ou aérotractées effectuant une navigation à  moins de 300 mètres de la côte ne sont pas tenues d'embarquer de matériel de sécurité.
Au delà  de 300 mètres de la côte, l'équipement obligatoire est composé de :
- 1 équipement individuel de flottabilité par personne 

- 1 moyen de repérage lumineux

Dix principes d'usage
- 1 : Surveillez la météo régulièrement. Le vent et l'état de la mer changent très vite sur le littoral. Méfiez vous du vent de terre.
- 2 : Vérifiez sur les plages ou aux bureaux des ports les heures des marées, les avis de tempête éventuels, et la direction des courants.
- 3 : La pratique de la planche peut faire l'objet de recommandations particulières, diffusées au moyen de panneaux d'information sur les plages ou de pavillons spécifiques. En certains endroits elle peut-être interdite. Renseignez-vous auprès des surveillants de plage.
- 4 : Pour quitter le rivage, utilisez les chenaux balisés en surveillant la route de votre planche par rapport à  celle des baigneurs, pêcheurs, plongeurs, et embarcations de toutes sortes.
- 5 : Vous devez respecter les règles de priorité applicables aux navires. Il vous est demandé de ne pas gêner les navires professionnels.
- 6 : Dans la zone côtière des 300 mètres, évoluez avec prudence, votre vitesse ne doit pas dépasser 5 noeuds (10 km/h). Il vous est interdit de vous éloigner à  plus de 2 mille de la côte sous peine de poursuites.
- 7 : Le système d'attache du gréement à  la planche doit-être toujours fiable. Le gréement doit être relié à  votre planche et le rester même dans le cas d'une chute violente : au-dessus de force 3 beaufort, avec une mer formée, ne dégréez pas votre voile pour essayer de rentrer : laissez-la dans l'eau, elle fait office d'ancre flottante et ralentit votre dérive.
- 8 : En cas de difficulté, ne quittez jamais votre planche pour rentrer à  la nage. Ne surestimez pas vos forces.
- 9 : Il est recommandé de naviguer à  2 au moins et de prévenir quelqu'un sur la plage de votre départ. Sachez rester visible.
- 10 : L'usage du harnais est une source d'économie d'efforts. Il est conseillé de porter une combinaison isothermique pour vous protéger du froid, souvent mortel. Partez toujours avec un cordage de rechange sur vous. La planche doit être munie d'un système de remorquage fiable à  l'avant.



Bien sur, certains diront é“ comme à  chaque fois, nous sommes tous tentés de le faire é“ qu'il n'y a pas forcément besoin d'avoir tous ces équipements sur soi, qu'il n'y avait peut-être pas besoin de déclencher l'intervention des secours é¦

Avec le recul, je peux pour ma part confirmer plusieurs points :
- l'intervention de Xavier immédiatement après la casse permettant de signaler l'incident, de fixer un point de localisation et de le signaler utilement ;
- l'analyse é“ certes approximative mais suffisante pour évaluer le risque é“ de la dérive, de la marée et du plan dl'eau ;
- l'usage d'une bonne combinaison, du gilet et du casque assurant d'excellentes conditions de flottabilité et de protection ;
- le port de fusées de détresse (au cas où é¦) ;
- le retour de Xavier puis d'Antoine pour gérer le dégréage et la mise en place d'un remorquage entre planchistes ;
- l'intervention du bateau permettant d'éviter de « galérer » trop longtemps dans des conditions « limites » et d'exposer plusieurs autres personnes à  des risques inutiles ;

ont transformé cet incident en un simple souvenir mémorable mais sans conséquence, et m'ont permis dès l'après-midi de re-naviguer.

Alors encore merci é“ dans l'ordre d'intervention é“ à  Xavier, à  Olivier, aux membres du CROSS, à  Antoine, et à  l'équipage de l'Abeille Liberté, et tous qui étiez sur le bord de la plage ou sur l'eau à  nous surveiller et vous inquiéter.

Lors de mes entretiens avec le CROSS et l'Abeille Liberté, je tiens à  préciser qu'aucun reproche sur la pratique de la planche à  voile (s'agissant d'un loisir) n'a été formulé bien au contraire c'est une grande sollicitude à  l'égard de cette pratique sportive de loisir qui s'est exprimée : la mer restant un espace de liberté pour tous, et de solidarité entre tous.

Par ailleurs en ce qui concerne le co»t de l'intervention et ma participation financière, il m'a été répondu que « le sauvetage des personnes (mais non des biens) étant effectué à  titre gracieux par les services de l'Etat, vous n'avez pas à  vous préoccuper d'une éventuelle participation financière sur l'opération SAR ».

Pour le reste :
- la navigation du Lundi matin à  Collignon fut excellente : des conditions d'homme en Fanatic Falcon 86 et Naish Stealth 5,8, un plan dl'eau difficile (je profiterai pas de l'amélioration lors de la descendante), des jibes pourries, une vitesse ridicule mais que du bonheur, j'en redemande.
- la navigation du Lundi après-midi à  Vauville fut excellente : des conditions d'homme, tout d'abord en Exocet Warp Speed Naish Stealth 4,6 (trop juste au bout d'une demi heure), puis Fanatic Falcon 86 et Naish Stealth 4,6. J'aurai du mettre la 5,2 et peut-être la 5,8 en fin d'après midi, le gun ne supporte pas d'être sous-toilé. mais que du bonheur, j'en redemande.
- la navigation du Mardi à  Collignon (les mouvements d'humeur nous empêchent de rejoindre l'autre côté de Cherbourg, nous n'iront pas à  Vauville) fut excellente : Fanatic Falcon 86 et North Warp 5,7 (merci Xavier) : des conditions plus faciles que la veille, mais que du bonheur, j'en redemande.
- Pendant ces deux jours, Attilas a été égal lui même, j'en redemande encore et encore.

Alors vivement la prochaine sortie à  Cherbourg.

Cordialement
Bon vent à  tous

Le lien pour récupérer le fichier IFCA du matériel slalom "homologué" :

http://www.sailing.org/tools/documents/ISAFListSlalom-[8370].pdf

La lecture de cette fiche permet de répondre à  la question du volume réel de certains flotteurs, et de relativiser les sensations, et d'affiner utilement son choix de flotteur.

Bien sur le volume ne fait pas tout, mais comme il s'agit souvent d'un élément d'appréciation pour lequel nous disposons de peu de moyen d'évaluation à  la différence du shape, des côtes, du poids, il me parait très utile.

bien à  vous tous

Bonjour
a la demande de Laurenzo 17, un petit retour sur mes premières navigations en Fanatic Falcon 2010.

Ce retour n'engage que moi n'ayant aucune prétention d'analyse technique pertinente en matière de PAV, et surtout mes critères ne sont pas universels.

Tout d'abord pourquoi changer mes flotteurs (Naish SP 80-95-110-128) alors même que j'en étais très content : parce que pour la saison 2011 la marque Naish reconduit la même gamme de flotteurs de slalom (la même depuis 2008, soit 3 saisons pour moi) et que l'envie d'essayer de nouveaux jouets était très forte, et que surtout il me reste la possibilité de retrouver ces flotteurs au cas où.

Le cahier des charges du changement : flotteur facile et performant, les mêmes qualités que mes Naish, mais un shape un peu plus récent, et surtout battre en vitesse Diabolo à  la régulière dès que je le peux .

Diabolo avait opté en début d'été pour une Falcon 122, et m'avait ainsi permis de l'examiner de près (shape, construction é¦), puis de vérifier mes impressions via les forums, les tests é¦, et surtout de naviguer avec (quelques bords à  Moisson Lavacourt) pour rapidement être intéressé par les flotteurs de la gamme.
Le changement de flotteurs s'est effectué en trois temps : 122 pendant l'été, 112 début septembre, et 86-102 et 133 sur la route du Défi Inter-Ile, au rythme de la disponibilité sur le marché de l'occasion.

De fait, j'ai actuellement testé les flotteurs suivants :
- 86 : une journée exceptionnelle à  Santa Manza en Corse la veille du Défi.
Voile Naish Stealth 2010 5,8 / Aileron Gasoil SLR 30
La prise en main du flotteur est facile : les appuis sont très sains, les positions de straps AV et AR sont OK, la navigation est sans souci (j'ai même cru avoir ma SP 80 sous les pieds).
Le cahier des charges est respecté, et je suis toujours devant Diabolo.

- 112 : un après midi à  Vauville (cf. CR du KIFF)
Voile Naish Stealth 2010 6,4 / Aileron Gasoil SLR 34. Le combo n'est pas le meilleur, mais je voulais tester le flotteur.
La prise en main du flotteur est facile : les appuis sont très sains, les positions de straps AV et AR sont OK, la navigation est sans souci.
Le cahier des charges est respecté et je suis toujours devant Diabolo.

- 102 : une journée exceptionnelle au Défi Inter-Ile à  Piantarella (cf. CR du KIFF)
idem 86 et 112.
Mais je suis derrière Diabolo, c'est insupportable !!!

- 122 : plusieurs tests cet été en baie de La Baule, et une navigation à  Collignon.
Voile Naish Stealth 2010 7,8 et 8,8.
De prime abord, les mêmes commentaires que ci-dessus, mais un problème de réglage des gréements (changement de mâts en cours, reprise de tous les réglages de la voile é¦) m'a empêché de profiter sereinement du flotteur ; alors vivement la prochaine navigation.

Finalement pour moi, les Fanatic Falcon 2010 sont les dignes successeurs de mes Naish SP, j'ose le dire.
Je voulais éviter les flotteurs développés pour des gabarits « hyper »musclés de 100 kg naviguant sur-toilés avec des cuisses de sangliers des Ardennes, dont le seul objectif est la world cup (ou ce qu'il en reste), des ailerons de 10cm supérieurs aux conseils de la marque é¦, les marques exotiques toutes si fabuleuses mais si rares en occasion (surtout pour composer un quiver complet).
Enfin bref, le moins de problème possible avec une efficacité quasi-immédiate compte tenu de mon niveau (pas très élevé).

Sur le plan technique, je renvoie au fichier ISAF liste matériel de slalom qui précise les vrais volume des flotteurs (donnée importante dans le choix à  l'achat et au moment de naviguer) : une comparaison des volumes 2010 / 2011 pourra éviter une désagréable surprise lors de l'achat d'un flotteur 2011.

Bien à  tous et bonne navigation

De retour de Corse avec Diabolo, j'en profite pour vous livrer mon CR sur notre voyage

Arrivés jeudi matin, nous partons naviguer sur Santa Manza. La journée fut excellente en Falcon 86 et Stealth 5,8. Grâce à  l'accueil remarquable des habitués du spot, nous avons pu nous régaler sans compter dans la baie, et pousser vers la plage de Balistra. Un petit moment de fatigue au moment du retour, une concentration relâchée et j'enchaine plusieurs chutes et je passe à  travers la voile. Une réparation de fortune au bord de la plage me permettra de repartir pour encore un bon moment de navigation, et même tester la Falcon 102, au cas où ce combo devrait servir.
Un immense remerciement aux vrais et faux locaux qui nous ont accueilli sur leur spot pour cette magnifique journée dans un cadre extraordinaire.

Pas de commentaires particuliers sur les journées du vendredi et du samedi.

Le dimanche s'annon'ait comme devant être une très grande journée, ce fut sans aucun doute le cas pour moi. Certes, nous sommes arrivés un peu en retard avec Xavier sur le spot, et nous n'avons pas pu prendre la mesure du vent et du spot avant le départ de la première manche : nous en sommes les seuls responsables, la demi-heure manquante nous aurait permis de vérifier nos choix de matériel, et nos réglages é¦

1ère manche : départ en retard sur l'eau en Falcon 102 et Stealth 6,4.
Il ne me faut pas longtemps pour comprendre mon erreur, je n'ai pas le niveau, les moyens physiques et sans doute psychologiques pour naviguer convenablement et surtout « raisonnablement » dans les conditions présentes. C'est une course, je n'ai pas le droit de faire n'importe quoi au milieu du parcours tant vis à  vis des autres concurrents que de l'organisation, et d'autres manches sont prévues aujourd'hui. Alors je décide de rentrer changer ma voile (Stealth 5,8) pour les manches à  suivre.

De retour, sur la plage, je constate au fur et à  mesure du temps que de nombreux concurrents renoncent. Chacun a son explication, et/ou ses excuses, tout le monde ne prend pas cet « échec » avec le même recul, et tout le monde n'est pas sûr de repartir pour les manches suivantes. Mais c'est la course, les meilleurs sont devants, et continuent les manches é¦

Une mention spéciale à  Alain (FRA 500) qui courageusement était parti sur l'eau, où ses premiers bords lui confirmaient qu'il était bien dans le coup, et qui malgré sa chute et sa blessure a raisonnablement abandonné, mais pensait déjà  aux prochaines compétitions, réglages et entrainements à  venir. Un bel exemple é¦

Pour les manches 3 et 4, pour ma part avec 2 manches sans classement, j'y vais uniquement pour me faire plaisir, alors je reste en arrière sur la ligne de départ, et profite de mes tours pour m'éclater (d'ailleurs très régulièrement au jibe, et oui le manque de niveau est très vite démasqué dans ces conditions).
Une superbe journée, et une nouvelle expérience à  mon compteur.

Un grand merci à  l'organisation, et aux locaux pour leur accueil, et cette belle compétition.
Enfin, j'ai découvert une magnifique région, et j'y reviendrai certainement.

Bon vent à  tous et à  la prochaine

Bonjour à  tous,

Après deux journées sur Cherbourg avec mon ami Attilas, dont une journée avec d'autres membres du Kiff, un petit compte rendu de nos sessions sur Collignon et Vauville s'impose.

Mardi 15 :
Un Collignon un peu difficile s'offre à  nous (Vent de N-NE, clapot et algues), saurons-nous en profiter à Mes amis bretons (par téléphone) et Attilas me rappellent que la mer, la « vraie » n'est pas à  confondre avec Gruissan, Leucate, et autres belles mares à  canard pour « parisien », et que si aujourd'hui Collignon (côté rade) est un plan dl'eau un peu plus clapoteux et un peu plus difficile que d'habitude, il ne s'agit toujours pas d'une navigation en « mer » mais d'un simple « rince pied » pour Breton.
Pendant ce temps, les autres membres du Kiff ont gréé et se lancent. Pour ma part, je prends mon combo habituel Naish SP 95, Stealth 6,4, et SLR 32cm. La navigation est « intéressante », rien n'est relax et tout devient un peu plus technique. Une bonne gamelle me fait penser que le port du gilet et du casque est utile ; je retourne au bord m'équiper du casque (je porte systématiquement mon gilet en slalom, et ne peux encore une fois que le conseiller à  tous, excusez moi pour ce conseil façon vieux con mais voilà  avec le gilet c'est mieux que sans).
Après deux heures, Attilas (qui a appliqué consciencieusement la leçon navigue encore et encore, même si tu en ché¦) et moi décidons de partir pour Vauville avec les autres Kiffers.

Vauville : le vent est toujours N-NE, le plan dl'eau magnifique alors « yahou » il n'y plus qu'à  en profiter. Toujours avec le même combo, équipé du casque et du gilet et s'est parti. Quelques bords pour s'échauffer prendre la mesure de cette orientation, et son fonctionnement, et les bords plus ou moins le long de la plage se suivent, j'en profite pour accrocher quand je le peux Mimich, Soto, Yann et Antoine, pour m'étalonner utilement, vérifier ma bonne compréhension de l'abattée etc é¦ de la régalade, du plaisir s'en suivent. Lorsque le vent monte, je sens qu'il est temps pour moi de changer de voile, peut-être de flotteur, mais Xavier est absent pour me chauffer alors je manque de courage et regarde la « meute » s'amuser sur l'eau, avec le sentiment que certains chronos seront très intéressants ce soir (V moyenne, et longue distance).
Pour sa part, Attilas s'est éclater dans tous les sens du terme, une nouvelle expérience de la navigation On-Off, vent de terre, et l'envie de naviguer et de progresser (je reconnais bien là  l'animal, le guerrier, il n'a pas du sang de viking pour rien).

Je salue Antoine, David, Laurent et Rémy et vous dit à  la prochaine.


Mercredi 16 :
Collignon est aujourd'hui un vrai spot de bump and jump, beau clapot bien formé, vent de N-NE soutenu, que des planches de vague. Attilas opte pour son Exocet cross et sa Naish All terrain, pour ma part, je prends Naish SP80, Stealth 5,8 et SLR 30cm. Je serre les dents et les fesses et la navigation est encore plus « intéressante » qu'hier, je décolle à  chaque vaguelette, le contrôle est ultra-limite voir au-delà , mais c'est du tout bon, plein gaz. Après quelques beaux jibes, et quelques belles gamelles, nous décidons de ne pas forcer notre destin et de partir pour Vauville, où je pense qu'une session d'anthologie nous attend, et puis Xavier n'est pas là  il n'en saura rien et ne pourra pas se moquer.

Vauville : Yann Mathet est déjà  sur l'eau, l'affaire se présente bien, le vent est bien installé, régulier, et fort. Je décide de préparer deux combos (Naish SP 80, Stealth 5,8 Gasoil Eliptique 30cm / Warp Speed Stealth 5,2 Eliptique 28cm). Mais le temps de gréer et le vent semble baisser, les quelques bords nous le confirmerons : Vauville se mérite, se fait désirer, se rêve et n'est pas toujours au rendez-vous. Nous abandonnerons sans attendre un éventuel retour du vent.

Je remercie Mimich, Soto, et Yann pour leur accueil toujours chaleureux et leurs bons conseils, et en profite pour leur exprimer mon admiration pour leurs performances, et leurs régularités.

De retour avec Attilas, nous discutons bien sur de planche et convenons comme à  chaque fois qu'il faut recommencer de telles navigations.

Ci-dessous les résultats GPS synthétiques :
Mardi 15 Collignon : Vmax 27,89 - 5*10s 26,30 // Vauville Vmax 33,84 - 5*10s 31,29
Mercredi 16 Collignon : Vmax 29,27 - 5*10s 27,35 / Vauville Vmax 32,77 - 5*10s 24,25

Bien à  vous tous.

Bonjour Diabolo,

Attention toutes ces navigations vont vider tes ressources (physiques, temps libres, ..., voir même psychologiques (un temps tu pensais tout abandonner pour te mettre au freeride)), et t'obliger à  un long repos en début de semaine prochaine alors que dans le Cotentin ...

Ici à  PARIS, tu loupes beaucoup de choses (grosses sessions ensoleillées et ventées sur nos beaux plans intérieures ...)

Alors je te le dis : reviens, on a les mêmes à  la maison.

Amitiés

Mon cher Diabolo,

Alors même que tu n'as pas encore terminé la dernière manche et sans attendre le classement définitif, je tenais par la présente à  te rapporter quelques nouvelles en vue de la préparation de la prochaine saison de LD.

De passage au Touquet, j'ai pu observer discrètement les agissements de ton caddie :
- inscrit pour un tournoi de jacquet, de mistigri, de poker et autres jeux de casino pour enfants, ce dernier a perdu toutes ses mises et donc dépensé l'intégralité de ton budget sponsoring 2010 ;
- et persévérant dans l'idée de rouler plus vite qu'Antoine Albeau dans son nouveau camion, il a réussi à  installer un attelage derrière une voiturette de sport. Les essais sur autoroute à  plus de 180 km (sous contrôle d'un Vil Coyote) ont permis de conclure que la remorque de ton caddie sera la plus rapide sur route en 2010, mais attention au budget carburant.

Parlons de tes résultats. Si tes résultats à  la fin de la première journée sont très honorables, on doit donc bien admettre que l'absence de ton caddie n'aura eu aucune incidence négative à  l'exception de l'oubli du réglage d'une sangle d'amure sur ta nouvelle voile.

Sinon par expérience, voici quelques conseils pour justifier de ton classement auprès de tes amis et de ta famille :
- 1er tu accuses les conditions météos changeantes, instables, les trous d'air, le parcours mal mouillé, les erreurs de l'organisation é¦ ;
- 2ème tu accuses un autre concurrent (par exemple Gérald PELLEAU) pour t'avoir donné de mauvais conseils sur le choix de matériel et les réglages (souviens toi c'est ce que j'ai fais à  l'Ile de Ré pour expliquer mon classement);
- attention, il n'y a pas de 3ème, sauf à  reconnaître son niveau et ses propres erreurs. Mais n'avoue jamais, cela pourrait leur servir.

Pour le reste, à  fond, tout droit, les dents serrées, le jibe incisif, la vitesse au maximum, je suis sur que tu t'es bien éclaté et as donné le meilleur de toi.

Dans l'attente, que tu nous fasses partager tes souvenirs et ton retour d'expérience.

Bon retour et bonne route.

Toute mon amitié

Laurent

PS : transmets mon amitié à  Gérald.

Un champion à  l'Almanarre pour la dernière LD de l'année

A quelques heures de la confirmation des inscriptions, certains champions s'interrogent :
- dois-je partir les conditions météos n'étant pas encore certaines ?
- ai-je bien le bon quiver (la Formula à  l'Almanarre ou à  la Bergerie, bof) ?
- ma condition physique de fin de saison me permet-elle d'enchaîner jusqu'à  6 manches par jour ?
- ma négociation avec mes nouveaux sponsors étant bouclée, le résultat peut-il m'apporter quelque chose ?
- mes anciennes voiles sont vendues, mes nouvelles ne sont pas encore livrées, d'ailleurs je ne les ai jamais essayées, et si s'étaient des sacs ?
- mes nouveaux ailerons ne sont pas disponibles, quelles pelles je vais pouvoir trouver et/ou emprunter ?
- mon caddie s'est désisté (week-end casino au Touquet, c'est du grand n'importe quoi on croit rêver) ;
- les numéros dans les voiles sont obligatoires, je le sais depuis un an et bien sûr je n'ai rien préparé.

Autant d'interrogations sans réponse, et d'éléments factuels incontestables qui peuvent perturber un coureur lambda voir même un grand champion, mais sans aucun doute ni aucune hésitation je peux vous assurer que rien n'arrêtera notre Diabolo ; l'animal est prêt, et sur-motivé.

Diabolo fera fie de toutes ces questions, et de toutes ces petites tracasseries qui ne pourront l'empêcher de participer et de se battre sur la ligne de départ, à  chaque bouée et sur chaque bord.

A lors vas-y Diabolo, à  fond, tout droit, les dents serrées, le jibe incisif, la vitesse au maximum, éclate toi, et rapporte quelques souvenirs à  nous faire partager.

Pour te mettre un peu de pression, ne nous déçois pas.

Amitiés

Laurent

Bonjour à  tous,

De retour de Fouras, j'en profite pour vous rapporter quelques éléments.

La semaine passée, avec Diabolo (qui vous chauffait et se faisait réchauffer sur le forum à  propos du GPS Contest) nous avons hésité jusqu'à  la veille du départ à  opter pour Gruissan pour 3 jours de Tram, plutôt que Fouras pour des conditions incertaines, mais considérant, les points suivants :
o nos motivations initiales (LD, compétition, ambiance, challenge entre Diabolo et moi, volonté de participer au plus grand nombre de LD possible, é¦), nous nous sommes souvenus que l'aléa météo faisait parti du jeu et que nous l'acceptions par définition ;
o le vécu lors des manches (gestion du matériel, option de matériel, gestion du départ sur la ligne, gestion de la manche, é¦) ne peut être remplacé par aucune autre expérience, même entre copains lors de nos slaloms à  Collignon, et que l'expérience reste indispensable pour progresser ;
o les sessions à  Gruissan peuvent toujours s'organiser à  un autre moment, mais les dates de compétitions sont fixes ;
o par respect pour les organisateurs qui mettent en place une véritable structure pour nous accueillir et nous faire naviguer dans les meilleures conditions possibles, et permettent ainsi de nous offrir lorsque les conditions sont réunis des moments extraordinaires ;
nous avons pris la route de Fouras sans aucun regret et avec beaucoup de motivation avec Diabolo.

La remorque était pleine, nous devions pouvoir faire face à  toutes les conditions (sauf les manches en formula, ayant proposé de prêter mon matériel à  un coureur au top du classement national qui n'avait pas de formula disponible et qui le cas échéant pouvait ainsi en empruntant le mien défendre utilement sa place). Merci pour la proposition d'Antoine de prêter son quiver de formula, mais devions en plus ramener au moins une formula supplémentaire de Fouras, trop c'est trop même pour ma remorque.

Vendredi avec Diabolo, nous avons profité d'une superbe session d'entrainement (voir le message de Diabolo ci-dessous), et nous étions prêts, nous semblait-il.

Samedi, c'est une autre limonade que nous sert la météo, rapidement nous comprenons que la journée, sauf retournement de situation, se jouera en formula. Mais notre motivation ne fléchit pas, peu importe, on fera avec ce que l'on a de disponible (euphémisme au regard du matériel contenu dans la remorque) : au moment de partir Diabolo prend ma SP 128 avec sa 8.3m², et moi ma SP 135 avec 10m². Dès les premiers mètres, le ton de la course est donné : les meilleurs seront devant, les autres derrière (principe de base, immuable à  toujours avoir en tête), peu importe les excuses et les mauvais choix de matériel, certains planent d'autres pas la course est lancée.
On recadre nos objectifs : le classement officiel ou exclusivement celui entre Diabolo et moi ; après avoir franchi la ligne de départ, faute de planning le choix s'impose naturellement se sera celui entre Diabolo et moi (la course dans la course). Après des choix tactiques douteux et contre productifs tant pour Diabolo que moi (il faudra que l'on travaille un peu notre théorie de la régate avant les prochaines courses), nous passons la ligne et pensons déjà  aux prochaines manches et compétitions.
Les résultats nous font sourire car les meilleurs toujours bien classés à  quelques exceptions, et tous les autres sont derrières à  quelques exceptions.

Dimanche (sans aucune manche officielle, mais quelques bords en formula, et en paddle), sur la route du retour avec Diabolo, nous savons déjà  que l'an prochain nous nous inscrirons à  plus de LD, et que nous iront plus souvent à  Gruissan pour tenter d'améliorer notre classement au speed contest, mais surtout nous sommes plus motivés que jamais pour naviguer encore et encore.

J'en profite pour remercier mon ami Diabolo, sans qui, ces déplacements n'auraient pas la même saveur.

Bon vent à  tous et à  la prochaine sortie.

Cordialement

Laurent

SVP n'énervez pas trop DIABOLO :
- qui s'est engagé dans LD Fouras é“ Fort Boyard pour se frotter aux meilleurs (son référent Pierre MORTEFON sera sans doute présent)
- qui espère bien améliorer sa performance de La Tranche é“ L'Ile de Ré en effectuant un parcours de plus 60 km avec un peu de prés et de vent arrière alors qu'il est donné pour 20 km maximum par l'organisation en travers é“ travers, et surtout tenter de scorer en battant un record historique (le mien) : faire le parcours en plus de 2h 30min.
Compte tenu des prévisions météo et de l'honorable proposition d'Antoine de lui prêter son quiver de formula, DIABOLO s'entraine depuis ce matin sur une console NINTENDO, mes enfants lui louent la leur avec un jeu de conduite automobile, je lui ai certifié que s'était équivalent à  la conduite d'une formula.
Enfin, pour préparer la LD, DIABOLO m'a sollicité pour le prêt de deux ailerons 22cm et 24cm : la 1ère formula en twin, ou DIABOLO envisage-t-il de rejoindre Gruissan depuis Fouras entre deux manches pour améliorer son classement au GPS Contest ?
A suivre, mais en tout cas, mes meilleures pensées à  son partenaire pour la LD car DIABOLO est remonté et très motivé, cela va être dur de le suivre pendant tout le week-end.

Bonjour à  tous,

Après un rapide débriefing téléphonique, vous trouverez ci-dessous une rapide synthèse des résultats du jour (à  confirmer, ajuster, préciser après dépouillement des traces et validation par huissier) :

- Spot : Baie d'Authie : 30n moyen / 40n dans les rafales / mise à  l'eau à  10h00 / fin de navigation à  15h30 / a tenu toutes ses promesses, et en garde encore pour de prochaines sessions ;

- Guillaupe : 1m80 / 79kg / AHD Inspiro Burn(e) 125 / RushWind Slalom 5.1 / Serfiac Alu / Wish Seabright / grand sourire et grosse motivation : confirme son précédent résultat avec Vmax lue de 29,46, mais augmente considérablement sa V5*10s estimée à  environ 28,50 ;

- Diabolo : 1m77 sur la pointe des pieds / 73kg / Isonic 87 (2007) / Loft Blade 5.6 (2008) modèle "nain" selon Antoine / Select Devil 29 / qui après avoir encontré un sanglier sur la plage a engagé le turbo Vmax lue de 35,10, et une V5*10s estimée à  environ 33,50. Nous remarquions avec Antoine que Diabolo avait enfin pu chausser ses straps plus de 10 secondes sans tomber (3ème record personnel pour Diabolo ce jour) ;

- Antoine : 93Kg / AB+58 / RS6 5,8m² / Gasoil 29 / a enfin trouvé les réglages de sa voile et de son flotteur après que Guillaupe et Diabolo aient dévissé ses footstraps pour être seuls sur l'eau : Vmax lue de 38,70, et une V5*10s estimée à  environ 36,50.

En attendant de plus amples informations, mes amicales salutations et félicitations à  vous trois,
Et bonne fin journée à  tous.

CR d'une très belle journée

Le trajet aller en compagnie d'Antoine et Diabolo (à  ne pas confondre avec Satanas et Diabolo) nous a permis de peaufiner nos choix de matériel, nos options d'ailerons et nos réglages, et surtout de fixer nos ambitions (pour moi : gagner tous les slaloms, et exploser tous les records de vitesse !!!) : nous étions partis pour une très belle journée de planche, je le savais.

COLLIGNON :
Le spot (30°, du soleil, et de l'eau turquoise, dans un cadre historique démesuré).
Les conditions de navigation optimales me permettent de sortir en flotteur Naish Slalom SP110 et en voile Redline 7.8. En laissant partir Antoine et Diabolo sur l'eau en premier, j'espère secrètement qu'ils se fatigueront au plus vite pour me laisser une chance dans les minis slaloms, mais c'est peine perdue les deux gars ont de la ressource et surtout une grosse motivation.
Les minis slaloms s'enchainent, et il suffit de se mettre au point de départ pour se joindre au groupe, et surtout préparer les meilleures excuses possibles pour justifier de sa place (les algues, les départs anticipés de certains, le courant, é¦ enfin une vraie compétition entre nous).
Phil95 ne manquera pas de m'étonner par son apparente décontraction et facilité.

Conformément au planning organisé par Antoine, il est temps de dégréer pour repartir sur Vauville. Un instant, on se demande en silence si cela vaut vraiment le coup, on est bien à  Collignon, c'est facile et rigolo, alors qu'à  Vauville é¦

D'ailleurs adoptant les méthodes de Satanas et Diabolo, je programme le GPS de la voiture pour ne pas arriver à  Vauville, mais rien à  faire Antoine et Diabolo me remettront dans le droit chemin, et le convoi finira bien sur le spot.

VAUVILLE :
Pas le temps d'arriver, Antoine est déjà  prêt.
Le reste de l'équipe est un peu plus hésitante, chacun sait que la navigation va être excellente voir extraordinaire, et qu'il faut y aller, mais notre enjouement cache une petite appréhension (la réputation du spot, l'objectivité des VMax, le vent de terre et qui se renforce é¦).
J'opte en flotteur Naish Slalom SP80 et en voile Redline 6.4. Les premiers bords confirment immédiatement deux choses :
- le spot a du potentiel (é¦ )
- le gars va devoir régler son matériel et se cramponner au wish.
Très vite tout se met en ordre, le vent monte et le gars s'amuse beaucoup.
On se croise sur l'eau, on se salue en souriant, on montre une totale décontraction digne des meilleurs, on pourrait presque faire croire qu'on manque un peu de surface de voile, bref on joue l'intox.
Jusqu'au moment où trop s'est trop, il est temps de changer de voile (Naish Stealth 5.2).
Bon choix, bons bords, et super sensations, jusqu'à  ce que le vent baisse, et que je décide de m'arrêter.

Tout le monde a le sourire, chacun savoure la navigation du jour, et pense déjà  à  la prochaine session et sa future VMax.

Pour le retour, mes options GPS auto nous ont encore une fois fait prendre le chemin des écoliers, que les épouses d'Antoine et Diabolo acceptent mes excuses pour leur retour tardif au foyer, ils n'y étaient pour rien, d'ailleurs ils m'avaient demandé de rentrer dès 16h30 pour dîner en famille.
Merci à  Antoine et Diabolo pour votre bonne humeur, vos bons conseils et pour m'avoir supporté.

Salutations cordiales à  tous

Laurent

Bonjour,
Non, tu es beaucoup plus frais que tu ne le penses, nous sommes aujourd'hui le 25/06 donc hier nous étions bien le 24/06.
Antoine est très ému par cette belle journée du 24/06 et voudrait sans doute pouvoir la recommencer aujourd'hui grà ce à  la machine à  remonter le temps, mais changer les dates n'y suffit pas.