Arrivée sur place à  11h00

Sur l'eau à  11h30

Vent OSO, devent au bord, Bien en 4.7 au large mais rafaleux.

A marée haute, avec ce coef, le départ se fait assez facilement, il faut juste attendre l'accalmie.

Le reour est plus hard, car il faut négocier la dévente, mais rien de cassé.

La marée aurait été haute 2 heures plus, cela aurait été tip top.

De belles rampes, des grosses mémères (1m50 / 2m) au large, qui te font aller à  fond la caisse quand tu les dévalles.

Et une révélation : il me faut un harnais vagues.

Session somme toutes bien sympa.

Citation :

Tu avais un harnais slalom !?? Al la la...
Alors, tu as navigué par marée haute quand la mer était sur les galets, tu t'es pas fait prendre dans le shorebreak à (il y en avait ?)
Content pour toi que tu aies fait une bonne session !

bien vu laurent...a partir de quelle heure les galets a st obin ?

Le shore breack à  commencé à  être mechant 1H30 avant la marée mais il était en bas de la pente (pente faible). A marée haute (coef 56) le shore breack était au tiers de la pente. (pente elevée) donc, Il n'y a pas photo, Saint aubin a marée haute, quelquesoit le coef, c'est chaud.

Pour VJM, non je ne me suis pas fait prendre et j'en suis trés heureux, par contre je suis allé jusqu'a sentir les galets froler l'aileron pour sauter de la planche. Quelle émotion!!! Ce n'est qu'une fois la planche hors de portée de l'eau que j'ai su que j'avais réussi. (Je n'ai pas rééssayer, je ne suis pas fou)

Bien joué Laurent. Ma conclusion des deux mésaventures dans le shorebreak, c'est qu'il ne faut pas hésiter à  toucher les galets même quand le flotteur et l'aileron sont neufs ou alors, il faut ne pas partir ou ne pas rentrer tant qu'il y a du shorebreak...

En tous cas, tu confirmes ce que j'avais dit : à  Saint-Aubin, il y a toujours du shorebreak à  marée haute, quelque soit la hauteur de marée...

Citation :

Tu t'es fait attraper deux fois par le shore breack?

Mon pire souvenir c'est celui de sainte-adresse, parceque je me suis fait retamer dedans (enfin, c'est plutôt le matos qui à  pris)

Mais depuis j'ai compris comment m'y prendre : Il faut arriver juste sur le dessus de la vague et surtout ne pas la depasser, comme ça elle te dépose sur la plage.

Une fois méchamment à  Veulettes et une fois aux Petites-Dalles ; à  chaque fois par ce que je voulais préservé mon flotteur des galets (je suis descendu trop tôt de la planche)

Citation :

C'est exactement comme ça que je fais personnellement, je commence à  surfer le shorebreak, puis j'en sors et je reste dessus pour me faire "déposer" sur les galets (si j'étais bon, ce serait full speed et ça s'appellerait un floater !)
la planche et l'aileron morphlent un peu, mais c'est un moindre mal...

Vous etes barjos les gas !Si vous vous ratez sur ce coup là  c est vous et le matos qui morflent !
Pour moi St Aubin a marée haute c est fini!!!

Covoiturage sympa aussi avec Nico75.
On arrive environ à  11h sur le spot ce qui me laisse moins de deux heures avant le gros shorebreak.

La dernière sortie aura été très périeuse. Avec un brassage galet et une digue arrivant à  vitesse grand V. Merci au peut-être futur kiffer qui m'a donné un coup de main.
J'étais en 5m2 sous toilé avant la barre et à  l'arrache après. Je suis content de mes quelques sauts et 2-3 surfs.

Avec la marée descendante on se motive à  plusieurs à  braver le shorebreak. Donc ce fut un grand balancage de matos par dessus puis une prière au saint patron des planchistes et par miracle ca passe.
Par contre après j'étais totalement à  l'arrache. Et pas trop moyen de revenir au bord tout suite vu les bestiaux


Donc après quelques bords et une nouvelle tentative qui verra le vent prendre encore des tours ce sera un retour sur Paris.

Petite pensée à  Nico75 qui a eu une reprise difficile.

Py

Je confirme, pas de navigation depuis >6mois + nuit très mouvementée, je n'étais pas au top de ma forme pour redémarrer dans ces conditions. (moi petit scarabé du waveriding )

A la montante, le courant était fort au bord et je ne parvenais pas à  passer la barre cause dévente et vagues très rapprochées.
Résultat: chutes en série dans la barre et brassage vers la zone de courant, retour au bord après 10 minutes de lutte pour repartir, et un total de 6 triangles du couillon.

Ensuite pause sieste en néoprène durant la marée haute, en attendant la descendante, qui s'est fait beaucoup désirer. Du coup j'étais trop congelé pour aller affronter les galets, sachant que le vent, lui, avait bien monté (j'étais en 5.0 comme pyorg). Dommage, les vagues étaient bien plus propres.
Il était déjà  17h30, j'ai donc dégréé...

Respect pour les quelques uns qui s'en sont bien tirés
Et big up à  Pyorg pour ce covoiturage bien cool.

Purée, les gars on a du se voir ou se parler. J'etais le G.O du spot. J'ai remonté plus haut sur les galets pas moins de 4 planches.

Citation :

pour ca, je me souviens que Sam m'avait conseillé de surfer une vague en backside, en surveillant celle de devant. Au moment ou celle de devant va peter (en shorebreak), tu abats et tu te fais emmener avec le flux... et tu te dépeches avant de te faire ramener avec le reflux ;)

Citation :

Ah c'était toi? je crois que c'était Pyorg qui avait gentiment remonté mon matos pendant que je comatais dans la 306

Le mec d'1m90 avec les yeux pas en face des trous qui grelotait sur la digue entre 2 roupillons c'était moi

En quelques années en Normandie, j'ai eu l'occas de me perfectionner dans le passage de shore breack.

Mon meilleur fait d'arme est à  marée haute à  antifer : les locaux ne voulaient pas y aller, et, en tenue, je suis aller porter le matos plus loin pour éviter la digue qd je partirais. au moment ou j'arrive à  environ 300m de la digue, une énorme série casse devant (shorebreack à  quasiment taille de mât!) et du coup je me dis que c'est l'occas (car après la série, en général c'est le calme!
donc vu de l'extérieur, je file à  l'eau sans réfléchir, sans temps de pause comme si de rien était... en réalité, j'ai calculé mon coup, et je suis parti nickel...

sauf que...
c'est un peu déventé au bord, les vagues sont grosse et déferlent un peu partout sur le spot, donc je donne un ou deux coup de pumping (bien tendre, vous me connaissez ) et le bout de l'écoute lâche!!!

du coup je continue en position de bodydrag sans vent, évite de justesse une série de mousse qui m'auraient remis sur la plage et entreprends de réparer le bout au milieu du chantier

de toute façon pas de possibilité de retour avant 1h30 pour que la mer baisse ainsi que le shorebreack (surtout avec du matos cassé)

Réparation et navigation seul pendant 2heures dans de bonnes vagues (mais avec bcp de clapot...)

ah oui mois de février, y faisait pas chaud!


à  retenir :

- avoir du matos en excellent état, car en cas de casse pour revenir à  la nage dans du shorebreack c'est le brassage assuré... (j'ai cassé une fois un mât... et bien j'ai laissé le gréement pour rentrer avec ma planche au surf)

- savoir ce qu'on est pret à  perdre avant de se mettre à  l'eau : accepter de sacrifier le gréement, en cas de roustage, savoir à  l'avance le choix que l'on fait : je me sauve ou j'essaie de sauver aussi le matos...

- avoir des potes à  proximité pour aider en cas de pb : c'est rarement le mec qui se fait rouster qui sort le matos d'après mon expérience!

- ne pas avoir peur de rentrer jusqu'à  ce que l'aileron touche : 35€ d'occas c'est pas grand chose, surtout qu'un coup de pon'age rattrape souvent les choses

- ne pas sortir en fin de marée montante, car le shorebreack continue de monter et c'est plus facile de se mettre à  l'eau que de sortir (sur l'eau on voit difficilement les séries du shorebreack :; ce ne sont pas les mêmes que les vagues bien souvent, car qd une vaguie déferle, elle est moins haute qu'une vague qui est passée sans déferler : cette dernière donne souvent les plus gros shorebreack alors que c'était dans la barre une petite vague

- se faire progressivement les dents! essayer des shore breack de sable petit pour aller vers le galet avec un beau shore breack qui tube! Apprendre à  porter son matos de différentes façons : classique, sur la tête (parfois indispendable) savoir où est sa tête de voile et l'écoute : ce sont souvent elles qui amènent une catastrophe, et enfin apprendre à  arriver vite au bord, sauter et saisir immédiatement son matos : l'idéal est de s'entrainer l'été sans shorebreack