Voici, en attendant d'autres images tout aussi intéressantes, quelques photos prises sur le spot des Alizées (bien nomé) en Guadeloupe. Mon séjour de ressourçage se déroule à  merveille.

Ca change de la Normandie...

marre d'etre un zoreille à  paris !

OUAHOUUU
les conditions top...
moi qui avait entendu dire qu'à  noel, ça soufflait moyennement!!
éclate toi bien et je t'attends sur le overKnees hight !
de Leucate!!

Quel est le spot? Le moule?

Joli, en effet !
Est-ce toi sur les photos, Arnaud ?
Patience, Toma, tu nous feras bientôt toi aussi baver devant des photos de rêve ;) ; et puis Siouville hiern, c'était quand même pas mal du tout.

Il s'agit du spot du Moule (les Alizées) qui n'est en réalité fréquenté que par quelques locaux (une dizaine de réguliers dont je ne fais plus partie, sauf occasionnellement comme durant ces vacances) en raison de la difficulté qu'il représente. J'y ai navigué 10 jours /13 durant mes vacances, avec des voiles de 5.3 et 5.7, sur un flotteur EVO 92 litres prêté par Force8 Clichy.

Ce n'est pas moi sur les photos car la folie de naviguer m'a empêché (comme bien souvent) de m'organiser pour trouver un volontaire à  la prise de vue et depuis la maison, le zoom de mon appareil n'était pas suffisant pour que Mme prenne des clichés (elle a néanmoins filmé, il me reste à  faire un montage correct).

Il s'agit d'un immense entonoir qui peut tenir des houles assez grosses (5m en se décalant sous le vent) venant des secteurs nord (les tempêtes d'hiver dans le nord de l'Atlantique et les autres cyclones de Floride et Caroline Nor/Sud en font partie) à  est.

Il marche donc en vagues 99% du temps où il y a de la houle, c'est à  dire presque 300 jours par an en Guadeloupe.
Pour le vent (saut tribord), c'est une autre affaire, il y en a de décembre à  avril, ainsi qu'en régime dépressionnaire en juin et juillet (houles plus petites). Il n'est jamais très fort (sorties de 12 à  25 kts) et souvent sideoff, d'ou une qualité de vagues du tonnerre.

La difficulté de ce spot, c'est sa forme : la casse est très sévèrement sanctionnée par un passage sur le reef (il y en a à  droite et à  gauche). De plus, les passes sont lavées par un courant de folie qui vous fait presque planner en sortant les jours de vent faible (caricature car les vecteurs s'additionnant, le courant limitte fortement le planning). La sortie est donc d'autant plus laborieuse.
Imaginez ce que peut être une session avec 12 kts et 3m glassy... Le pire c'est de pouvoir rentrer (c'est souvent là  que tombe la sanction).

Rassurez-vous, il y a au sud de l'île des spots plus abbordables avec des vagues guère moins bonnes.

Voici une petite image du spot, avec un petit cercle représentant la maison où j'ai été hébergé (en face du spot pour bien checker les conditions) et des flèches matérialisant les passes (peu balisées pour le nouveau qui débarque).

Ca craint un peu alors comme spot... Une fois j'ai expérimenté le courant dans une passe dans la barrière ce corail d'une ile de la Polynésie fran'aise. C'était vraiment un truc de dingue et je m'étais estimé très heureux de ne pas avoir été emporté par le courant alors...

la prochaine fois emmene moi !

Citation :

Ce courant là  ne t'emmène jamais très loin, quelques dizaines de mètres tout au plus, le temps que l'effet venturi (seringue, baïne) s'estompe. Certes, après tu es en pleine eau et toujours pas de retour à  pieds secs. Au pire, en windsurf, tu abandonneras ton grément pour rentrer à  la rame. A la nage, je ne sais pas (peut-être faut-il accepter de se faire rouler sur les coraux en passant au dessus avec les vagues).

A ma connaissance, personne n'a jamais payé le prix fort sur ce spot (est-ce faute de pratiquants), malgré les énormes cavernes qu'il y a dans et autour de la passe qui sont aussi pour moi d'escellents lieux de pêche sous marine lorsque, rarement, la pétole est vraiment absolue et les vagues sont en grève en même temps. D'ailleurs, ces cavernes renferment quelque gréments quasi intacts.

Citation :

Impressionant vu de dessus. Faut pas rater la sortie.
C'est tentant comme expérience extrême ...
En gros il faut sortir à  marée descendante et rentrer à  marée montante ?
Pas trop de risque de finir un bottom sur le corail ?

Quand on surfe trop inside (ce qui est vite arrivé la première fois, mais on se calme très vite après), il y a des chances de finir le bottom sur le reef. Cela m'est arrivé de temps à  autre et explique les réparations qu'il y avait sur la carène de mon ex Rrd.

Mais dans l'ensemble, il est possible de rester prudent et de se faire très plaisir. Sur les photos (Patrick, Félix et Didier), on voit bien qu'il est possible de rentrer très inside pour aller taper le pic en A lorsqu'il se forme. Le paradoxe, c'est que c'est là  qu'il faut être sévèrement burné car si on tape fort, même en cas de chute, on n'est plus en face du reef. A l'inverse, en cas de manoeuvre faiblarde et de replacement trop à  l'intérieur ou de chute on va droit dedans.

super spot en effet.
Et Arnaud, en rouge à  gauche, c'est chez toi? parceque j'ai une cousine qui habite exactement là . c'était peut-être toi le voisin qui chantait du Akiyo comme un ténor après un ou deux ptits feu!

Exactement, en reouge à  gauche, c'et là  (rue Achille René Boisneuf si ça te dit quelque chose). Par contre, ayant passé l'essentiel de mes soirées de fête chez mes parents à  20 km de là , je ne pense pas que quiconque m'ait entendu chanter (pas assez de voix pour cela).