Citation :


meme a 50m du bord il m'est arrivé de deriver sur 300m en quelques minutes vers le nord apres avoir cassé une plaquette et les vagues bien présentes ne me ramenaient pas... le pire c'est que je touchais le fond régulièrement mais impossible de se maintenir, le courant trop fort m'envoyait à  vitesse grand V vers le blanc nez. a force de nager en diagonale et avec l'aide de quelques vagues j'ai fini par reussir a sortir de l'eau...

Je viens de lire le compte rendu de la journée de Jeudi et je suis très déçu pour vous. Comme d'habitude, le Collignon du matin a tenu ses promesses quand le Vauville de l'après midi vous a joué un caprice de Diva.

En plus, les copains du jeudi nous ont sacrement manqué le mercredi. Sans mon 420, personne n'avait envie de se lancer dans des slaloms avec moi à  Collignon le matin (((

Je reviens sur notre journée de mercredi. Tout avait bien commencé, je n'étais même pas en retard au Mac Do d'Orgeval, enfin, j'étais moins en retard que d'habitude, à  peine 25 minutes, ce qui à  6h30 du matin est quand même à  noter.
A 5, nous décidons de prendre 2 voitures et 2 remorques et c'est là  que l'on a commencé à  manquer de clairvoyance : il y avait une Fiat dans le groupe. Partir pour un voyage de 400km avec une Fiat c'est comme monter un camps de scouts en face de la maison de Marc Dutrou, on cherche un peu les emmerdes. Forcement, la Fiat a voulu être à  la hauteur de sa réputation et a tout de suite refusé de démarrer et quitter Orgeval. Les caresses de Rico n'entameront en rien son caractère d'emmerdeuse, il aura fallut que j'aille lui montrer qui c'est Raoul pour qu'elle daigne enfin démarrer. Il en va des voitures comme des femmes, faut montrer qui est le patron, merde alors!

Les 400km jusqu'à  Collignon sont avalés sans sourciller, juste un gros bruit de boite de vitesse explosée dans la Fiat qui inquiétera beaucoup Rico jusqu'à  ce qu'il se rende compte qu'en fait c'est 3Pat qui ronfle.

Arrivée à  Collignon sous un soleil voilé (normal, c'est le nouvel an Musulman), un petit 15nds nous accueil et nous fait gréer ce que l'on a de plus gros. A ce jeu là , c'est encore moi qui avait la plus grosse, enfin avec 3Pat et Rémi, c'est pas dure non plus. Mes alcooliques acolytes partent en 7m², voir 6.3m² pour 3Pat et 5.2m² pour Marie. Perso, moi et mes 100Kg de gras, on ne voit pas comment s'en sortir à  moins de 7.8m².
S'en suit 2h30 de nav plaisir, quasi toujours au planning avec un vent régulier bien qu'un peu trop sud.
Sur l'eau, Rémi dépose tout le monde pendant que je fais jeu égal avec Rico et 3Pat. La faim me sors de l'eau vers 14h, le vent a tourné Est et le soleil est maintenant radieux, les voyants sont au vert, on peut enchaîner notre tournée des grands Ducs et se présenter gaiment sur le spot de Vauville.

Vauville. Chaque fois que j'arrive sur ce spot, j'ai des frissons comme une collégienne à  un concert de Justin Bieber. C'est beau, c'est grand, ca rend humble. La suite nous rendra encore plus humble...

Soto, premier arrivé donne la note qui nous permettra de nous accorder : 5.8m² et warp speed. Nous gréons donc ce que l'on a de plus petit. De 4.5 à  5.8m². Là , j'ai manqué de présence d'esprit, j'aurai du dire à  Marie de gréer un Marie-Claire et un transat mais au lieu de cela, je l'aide à  gréer 4.5m² pour ses 50Kg quand moi je suis en 5.7 pour 80Kg, enfin plutôt 90Kg, voir 100Kg... Chercher l'erreur, moi sur le coup, je ne l'ai pas trouvé...

Sur l'eau, mes premiers bords sont laborieux (vent irrégulier 15/40kn)alors que Rémi et Soto enchainent les runs et les jibes full speed telles de vraies machines de guerre. Je sors péniblement un petit 36nds sur un malentendu quand Soto et Rémi se battent autour des 38nds.

Lors d'une de mes nombreuses pauses, 3Pat et Rémi me disent surveiller Marie qui n'arrive pas à  rentrer. Elle est déjà  à  400m au large et nous craignons qu'elle est froid et qu'elle ne continue à  dériver. Avant d'appeler le Cross à  l'aide, nous échangeons avec un freestyleur local qui assure bien et revient d'être aller voir Marie. Il nous apprend qu'elle ne se sent pas du tout de revenir au bord en planche et qu'un plan B est en route avec remorquage du matos d'une part par Rico et remorquage de Marie d'autre part par le Freestyleur. Oula... Marie est donc dans l'eau sans matos, pas glop, d'autant qu'elle m'avait dit avoir froid dans la voiture... On appelle le Cross qui lance un bateau à  la rescousse et je pars la retrouver en planche, après une franche abattée, je la rejoins et offre mes services pour la réchauffer ) Après une petite 1/2 d'attente, un bateau nous rejoins, embarque Marie et la ramène au bord, moi, je rentre en planche sans encombre. Une fois au bord, je reviens voir les copains, toujours au bord, toujours anxieux.

Ce coup là , c'est Rico qui n'arrive pas à  rentrer en mode chalutier avec le matos de Marie en remorquage.... Sauf que là , c'est encore plus chaud, Rico est bien à  1km sous le vent, et on le voit monter sur la planche en waterstart et tomber dans les 3s. Par expérience, je sais que c'est comme ça qu'on se fatigue le plus sans parler du découragement qui vient vite. Nous rappelons donc le cross pour demander une nouvelle intervention. Heureusement, Rico continuera à  tenter de lever sa voile régulièrement ce qui permettra au bateau secours de le trouver rapidement.

Tout le monde est là , nous avons très peu navigué avec ces opérations de secours alors quand 3Pat me propose d'aller tirer un bord ensemble, je ne dis pas non. Apparemment, le Dieu de Vauville tenait à  nous embeter puisqu'il coupe les ventilo tout net après que 3Pat ait la belle idée de se faire un jibe au large... Je le suis des yeux en marchant dans l'eau, il galère bien. là  encore je m'inquiète car outre la fatigue d'une fin de journée, David a des soucis au genoux. Voyant qu'il ne peut plus remonter sur sa planche, je décide d'aller le chercher à  la nage, il n'est qu'à  100m. je pose mon matos sur la plage et pars à  sa rencontre. David a eu la même idée et commence à  nager. Je le rejoins alors qu'il commence à  avoir pied. S'en suit une longue remontée du matos...

Quand ça veut pas, ça veut pas.

Au final, nous sommes tous rentrés plus fort de la bonne leçon que nous a donné Vauville ce jour dont nous tirons des enseignements quasi philosophiques.
* Rico, dans le don de soi le plus total, s'est mis en danger => ON NE SéPARE JAMAIS UN WINDSURFEUR DE SON MATOS
* Marie a tenté le coup alors que c'était trop dure => SAVOIR RéSISTER A LA TENTATION (moi, par exemple, j'ai pas repris de gâteau de midi alors que...)
* Antoine aurait d» briefer Marie sur les dangers du spot et ne pas la laisser partir à  l'eau avec les conditions du jour => BRIEFER LES NEWBIES SUR LES DANGERS D'UN SPOT!
* Antoine préfère aller réchauffer Marie à  400m du bord que de réchauffer Rico à  1.2km ) Désolé Rico, rien de personnel... => NE PAS SE METTRE EN DANGER POUR AIDER QUELQU'UN, surtout si c'est Rico, SAVOIR PRéVENIR LES SECOURS A TEMPS.

RAPPEL Du N° DU CROSS :196
Numéro universel pour les appels par téléphone au CROSS
Depuis le littoral, pour joindre les CROSS ( centre régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage en mer ) , avec votre téléphone fixe ou mobile, vous pouvez dorénavant utliser le 196 (appel gratuit).
Pour les appels en mer, privilégiez votre VHF par le 16

Pour l'anecdote, mon GPS indique que Soto et moi sommes à  égalité de Vmax sur cette journée. Nul doute que les stats (qu'enverra 3Pat quand il aura le temps...) Soto sera devant sur tous les autres critères.

Merci à  tous et que cela nous serve de leçon! C'est qui le patron???? C'est la mer!

Antoine

Citation :

Oui, Marie a pataugé seule, c'est la mauvaise décision du début. Elle était censée etre tractée par le gentil vagueux qui l'avait repérée en galère.
Pour le sifflet, j'en ai un sur mon camelback, mais quand t'en servir à Je ne voyais pas le bateau, qui au final est venu travers au vent, il ne m'aurait pas entendu avec les 30 noeuds de vent.

Citation :
Purée, c'est exactement ça !!!

bin dites donc... Je suis content que tout le monde s'en soit sorti indemne !

Quelques remarques :

Jusqu'à  vent sideoff assez fort, je confirme qu'on peut se faire tracter (expérience personnelle) mais c'est hyperphysique et pour ramener le matos, c'est franchement compliqué.

Je pense que la responsabilité première nous incombe. Quand on ne connait pas un spot, on s'informe et quand on va à  l'eau, on doit être conscient que c'est notre décision et notre jugement.

Un vent de terre fort crée effectivement la situation potentiellement la plus dangereuse et en cas de problème, il faut réagir d'autant plus vite. Plus le spot est plat, moins il y a de vagues pour te ramener au bord et plus c'est dangereux.

Mon expérience et qu'avec de bonnes vagues par vent au pire sideoff, on finit tjrs par rentrer (sinon, je ne serais pas là  ;) ). J'ai pu le tester à  Wissant et sur d'autres spots

A noter qu'on passe très vite de la zone verte à  la zone rouge : Il m'est arrivé une fois par vent sideoff de tomber assez loin du bord (genre 200m ou plus) et de perdre mon matos vers le large(il avait passé la dernière barre scélérate mais pas moi, dézingué par la mousse qui m'avait claqué dessus). Entre le courant fort et le vent sideoff soutenu, je n'ai eu quelques secondes pour signifier aux autres planchistes et kiteux que j'avais un problème, chose que je n'ai pas faite puisqu'en vagues, on ne va pas appeler du secours à  chaque fois qu'on se fait décalquer dans la barre et qu'en plus, je pensais mon matos entre moi et la plage. Après, ces quelques secondes, j'étais à  100m sous le vent du spot et plus personne ne me voyait. Je suis rentré à  la nage sans le matos (il était au moins à  50m et persévérer à  tenter de le récupérer en nageant vers le large en vent sideoff dans une eau froide me paraissait suicidaire) en grande partie grâce aux vagues qui me poussaient - mais au début, il ne fallait pas se décourager car le ressac des grosses vagues me donnait l'impression de ne pas avancer.


@Antoine : tu as pris une bonne initiative de rester avec Marie. Pour abandonner son matos et tenter de renter à  la nage, il faut être sûr de soi ou y être obligé.

Quelques photos prises hier !

Attention vent très fort à  l'intérieur - Ceux qui ont déjà  fait un stage avec Nicolas Warembourg se reconnaitront

https://goo.gl/photos/kSsn4phYfjiyCxgG8

Hello !!!!

Qu'elle plaisir de partir pour le Cotentin, depuis des semaines je saoul les copains avec ma volonté d'aller faire un Vauville avant que les températures ne commencent à  rendre la nav sur ce magnifique encore plus dangereuse qu'elle ne peut l'être habituellement.

Enfin cette semaine notre bon Soto nous lance l'alerte tant espérée !!!!!!!!!

Nous voici donc en route pour les Home Spots de Soto. Nous arrivons assez tôt à  Collignon, il fait encore frais, mais le soleil est là ... même si les nuages vont assombrir l'avenir de cette journée.

Départ en M-3 6.8 PD 110 et Z SLM 37. Départ planning délicat en début de session puis plus de problème. La reprise de la combi manche longue plus les mitaines pour naviguer me détruisent les avant bras en 1/4 d'heure. Je n'ai pas beaucoup de jus pour suivre le rythme endiablé de 420 mais j'arrive à  le suivre sur quelques bords avec de très bonnes sensations en nav ! Les jibe sont toujours trop court et m'empêchent d'avoir une bonne relance, je me fais donc distancer sur chaque bord de retour.
Après deux petites pauses, le ciel et de plus en plus couvert. Je commence à  ne plus avoir de bras, mais j'ai le sentiment que Vauville ne va pas nous livrer le meilleur de lui même. Afin d'encore profiter de la rade avant notre départ de Vauville je me décide rapidement en Kite histoire de !

Je commence par me tromper d'aile mais pas grave je regonfle rapidement et repars à  l'eau pour une bonne heure ! A mon retour à  terre je constate avec plaisir que 420 a déjà  pris le plus grand soin de mon matos et que voile et board sont déjà  dans la remorque pour partir sur Vauville !!! En grand merci à  lui !!!

Nous arrivons sur Vauville, L'endroit est toujours aussi beau !!!! Ou nous retrouvons toute la troupe !!!
Je regarde le ciel, le plan dl'eau les potos déjà  sur l'eau ! Je ne la sens pas du tout cette session ! Je ne vais pas à  l'eau enfin si un peut car je pars sur la plage pour faire quelques photos de ceux qui seront tout de même aller chercher quelques planing ! Sans regret je me suis bien amusé à  faire des photos mais j'ai les pieds complètement humide...

Définitivement ! Il faut toujours se faire un bon Collignon surtout lorsque le soleil n'est pas au rdv afin de ne pas regretter sa journée lorsque Vauville ne fonctionne pas...

quote]
Laurenzo17 a écrit :
Hello !!!!

[/quote]
Salut Laurent
Merci pour ton chouette cr et les photos.

Heureux que tu aies pu faire une bonne session à  Collignon le matin.

C'est définitivement la bonne option : se faire quoi qu'il arrive un bon Collignon le matin. Vauville étant la cerise sur le gâteau.


A très vite sur le eau)))

Citation :

Je n'avais pas vu les vidéo, merci Eric

Citation :

+1

Toujours sympa d'avoir des souvenirs video d'une sortie!

Merci Eric et encore désolé d'avoir été à  l'origine de toutes tes misères...

Antoine

Citation :

A??

Citation :

1. C'est moi qui ai eu l'idée d'inviter Marie pour ce covoit' alors que son niveau est tangent pour le spot
2. C'est encore moi qui ai eu pendant 4h l'occasion de la briefer sur les dangers de Vauville et qui ne l'ai pas fait
3. C'est enfin moi qui lui a gréé sa voile au lieu de la décourager...

Bref, si Marie était à  l'eau sans connaissance des dangers de Vauville, je suis fautif. Et vue que c'est à  partir de ce point de départ que tout à  commencé à  partir de travers pour elle puis pour toi, je me sens responsable.

Antoine

et pendant ce temps, on s'est refait un bon petit Collignon avec X-Off.
12-18kts Est, un régal en RRD X-Fire 122 et Firewing 8.6




juste en navigant avec X-Off, je fais un beau 5x10.

Distance Totale : 55,099 Km

5 best 1 second (at least) average = 55,36km/h [29,89Knots]
1 second run n°1 = 57,28km/h [30,93Knots] (15,9 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°2 = 55,91km/h [30,19Knots] (15,5 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°3 = 55,55km/h [29,99Knots] (15,4 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°4 = 54,32km/h [29,33Knots] (15,1 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°5 = 53,75km/h [29,02Knots] (14,9 m. in 1,000 s.) -

5 best 10 second (at least) average = 54,10km/h [29,21Knots]
10 second run n°1 = 56,26km/h [30,38Knots] (156,3 m. in 10,000 s.) -
10 second run n°2 = 54,62km/h [29,49Knots] (151,7 m. in 10,000 s.) -
10 second run n°3 = 53,39km/h [28,83Knots] (148,3 m. in 10,000 s.) -
10 second run n°4 = 53,23km/h [28,74Knots] (147,9 m. in 10,000 s.) -
10 second run n°5 = 53,01km/h [28,63Knots] (147,3 m. in 10,000 s.) -

500 meter run n°1 = 53,23km/h [28,74Knots] (502,8 m. in 34,000 s.) -

Alpha-500 run n°1 = 38,66km/h [20,88Knots] (494,0 m. in 46,000 s.)

Bravo les gars !!!

stats de jeudi, pas tres doué pour faire marcher un porte avion. J'ai arreté avant le creneau de vent plus frais de la fin mais je suis 3 nds derriere soto partout ^^

Citation :

Tu t'emballes, t'as vu son alpha 500, c'est des virements de bords... C'est pas possible autrement. Le mec met déjà  ses lattes et sa combi à  l'envers. GPSAR doit être monté pareil

c'est parce qu'à  chaque jibe, je devais attendre X-Off

Bonsoir, j'ai mis de nouvelles photos sur l'album (notamment X-Off et un cheval )

Je rappelle le lien :

https://goo.gl/photos/kSsn4phYfjiyCxgG8

Les photos sont très très belles. J'adore la série sur Vauville.

Bravo au photographe

Antoine

Citation :

Je ne suis pas 100% d'accord sur le point pour 100% des cas (mais 70% peut-être?) : 2/ quelles que soient les conditions, il est illusoire de ramener quelqu'un ou son matos en le tractant car j'ai déjà  participé / assisté ces dernières années à  quelques rapatriements de matos et planchiste en les tractant ... mais il faut pas que le vent soit offshore comme c'était le cas bien sûr, savoir comment s'y prendre, ne pas être trop loin du bord et être au moins x2 à  arriver sur la personne à  ramener en même temps

Mode d'emploi dans les cas où c'est envisageable (attention: arbitrage qui peut co»ter cher si finalement c'était pas possible)

ETAPE 0. tu vois si en rassurant / aidant / donnant quelques conseils, la personne réussis à  repartir avant de te lancer dans le périlleux exercice de tracter. Point matos aussi faire un simple échange de matos peut le faire pour que la personne en difficulté puisse rentrer (ex. : changement de quiver complet ou échange de voile suivant le niveau de chacun)

Le cas échéant, en étant deux personnes au moins en sus de la personne à  secourir :

ETAPE 1. tu confie à  la personne à  ramener x1 des quivers des x2 secouristes en herbe pour qu'il le tienne simplement avec sa planche dans l'eau pour qu'il ne dérive pas ;

Important: parallèlement à  çà , envoyer en urgence quelqu'un prévenir les secours qui trace vers la page au plus vite le faire. Il y a un mois, à  Wissant, j'ai été le faire contre la recommandation du gars qui avait cassé

ETAPE 2. tu détache sa voile (ou une des voiles des x3 quivers à  l'au la plus adaptée) et la glisse avec l'aide de l'autre planchiste secouriste en herbe, dans ton grément, côté au vent pour entrer au bord en emboitant son wish par le haut sur ta voile et tu noues les x2 têtes de mat (bout en rab. ou lanières de réglage en tête de voile). Pour peu que les voiles soient à  peu près de même taille (idéalement, la voil de la personne à  secourir est un cran en dessous de la tienne), çà  le fait.

Tip : attention ce faisant aux risques de pocs sur le pont de ta planche potentiellement faits par la base de PDM de la voile ramenée : si son wish est placé plus haut que le tiens, essayer le rabaisser.
Cà  c'est la partie la plus difficile. Avec du matos de vague, çà  se fait assez bien quand même si les conditions sont pas dantesques ... je n'ai pas d'expérience du slalom et ne sais donc pas si çà  change tous avec du matos plus gros et fragile

ETAPE 3. l'autre planchiste tracteur n'a plus qu'à  partir avec la personne devant être ramenée allongée sur sa planche et tenant d'un bras tendu le strap arrière du tracteur pour avancer.

Tips :
1/ bien s'assurer que tout marche : il faut que celui qui ramène la voile arrive à  partir avec, et surtout que celui qui tracte la planche y parvienne aussi, et le tester avant de se barrer avec le grément vers la plage : sinon, faire machine arrière (refixer le grément à  la planche et attendre les secours)
2/ ne pas oublier penser à  inverser les rôles si plus adapté / bien pour gérer la fatigue de chacun.

J'ai vu faire du planning dans les deux cas (voile et tracteur avec planche derrière) et l'affaire torchée en 10mn.

nota : il est plus facile pour un kite de tracter ainsi quelqu'un, et en plus ils ont déjà  cette poignée bien pratique dans le dos de leur harnais (vu lors de ma dernière sortie à  Wissant).

Variantes vues en cas de grosse fatigue et/ou matos cassé (le mat par exemple) toujours si tu es assez proche du bord et à  même d'y nager (on nage en diagonale aux courants, jamais contre):
- tu lourdes le matos cassé (je sais, c'est pas écolo, mais chaque minute compte et tout frein inutile est à  virer)
- tu roules la voile (et/ou wish) a la(les) fixe, toujours avec un/des bouts de secours en rab au wish au vent d'une personne qui ne va ramener que le grément
- j'ai déjà  ramené le grément d'un kiffeur au Crotoy sans grande peine en nouant simplement son PDM au strap arrière de ma planche (penser mettre le mat côté vent pour que la voile ne fasse pas un flip), et lui tracté par un autre, ou ramant seul, je ne sais plus
- si la personne tractée n'a plus de bras, tu places le cul de sa planche proche du tiens et fais un noeud pour attacher les x2 straps arrières entre eux. Il est capital que la personne tractée se place bien allongée sur sa planche pour que çà  glisse sans trop de résistance : si tu tombes sur une enclume ou une quiche à  ramener, t'est mal, çà  terminera avec le cross dans le meilleurd es cas, 6 pieds sous mer dansle pire des cas.

Détail super important : vus l'aurez compris, toujours avoir avec soi 1 ou 2 bouts d'au moins 2m (enroulés sur la barre du wish par ex) pour fixer sommairement les choses. Dans le pire des cas(pas de bouts de secours), penser prendre celui du PDM de la voile à  ramener.

Bien sûr le sifflet marin plastique de détresse à  5€ noué au la tirette de ta combi. économise de précieuses minutes pour pouvoir alerter qu'il y a besoin d'aide (pour toi ou pour alerter un 2nd larron de venir aider au sauvetage).

Pour plus de conseils et matos "sécurité", le post "LA SECURITE, PARLONS-EN" du kiff est ici :
https://www.kiffmembers.org/modules/ne ... ewtopic.php?post_id=87158

Le plus important est de le faire dans la bonne humeur et ne pas laisser apparaitre un éventuel stress qui en rajouterai et ne pas être face à  une situation où on est déjà  épuisé physiquement ou moralement (là , il n'y a plus que le cross ... ou mourir).

Après, chaque sauvetage est différent suivant la météo et les parties prenantes. La difficulté 1ère est en fonction de la situation arbitrer correctement entre si c'est facile entrer à  plusieurs (tout en prévenant asap quand même les secours), ou plutôt faire ancre et attendre les secours (je n'ai pas de stats du temps qu'ils mettent à  venir)

(edit) : hors lac pas trop grand, la photo ci-bas est une blague bien sûr