Re: CR Raid la Tranche - île de Ré 2016
#22
Après avoir du renoncer au Raid des Mégalithes, je décide de tester mon poignet convalescent à La Tranche. Mauvaise pioche à tout point de vue. J'ai réveillé l'inflammation et j'ai du rendre mon dossard dès le lendemain matin.
Matos IS 130 + Warp 9,0 2016 + ZSL46 S--
Manche N°1 complètement ratée : planté au départ, incapable de partir au planning je vois toute la flotte m'abandonnait sur place ! Après de très longues secondes ou minutes, une rafale finit par me trouver et me lancer ! Je rattrape un peu de monde mais je perds de nouveau le planning après la porte, je repars sur des œufs et arrive péniblement à la bouée. Retour difficile au prés et obligé de faire un contrebord devant la jetée pour rejoindre la plage.
A lé˜arrivée, le concurrent derrière moi saute de sa planche, s'explose presque la tête la première et court ensuite comme un dératé sur la plage comme si sa vie en dépendait, il finit 69 et moi 70. Je trouve ces arrivées sur la plage de plus en plus ridicules et anachroniquesé¦ Sans compter l'absence d'esprit sportif pour certains.
Samedi manche N°2, cette fois je me positionne plutôt en début de ligne et je passe juste après la bateau. Bon départ, mais pas suffisant pour aller jouer avec les pros, les 100 mètres perdus au départ ne se rattrapent pas ! Il faut vraiment partir à la bouée. C'est marrant, j'ai l'impression de dire ça à chaque fois et ne jamais vraiment le faireé¦ ?
Enfin, je suis bien placé et je fais une partie de la course avec Pelleau et Laubaney juste devant sous mon vent. Autour le niveau est plutôt homogène et le bruit des planches que j'entends derrière moi ne faiblit pas ! A la bouée (dans les 15), les 2 gars devant se plantent et m'obligent à resserrer ma courbe pour coller la bouée. Un autre décide de s'intercaler alors que je touche déjà la bouée ! Je tourne ma voile en forçant puis tout le monde me rentre dedans je finis dans l'eau, Macquaert rentre le nez de son flotteur entre mon wish et la voile ! Plus d'une minute de perdu, du mal à reprendre le planning ensuite et au moins 10 places qui s'envolent !
Difficile de doubler sur le bord de retour, les bretons et les aquitains sont plutôt affutés sur le gros matos et ne se laissent pas passer facilement, les écarts de vitesse sont faibles (Moyenne autour de 21,5 nds). Je serre un peu le vent pour pouvoir abattre vers la plage. L'option est payante et je passe quelques concurrents. Trop prés de la plage malheureusement : à 150 m du bord plus un pet d'air et impossible de maintenir le planning au pompant, ceux que je venais de doubler me repassent au non planning ! + 2-3 places perdues sur la plage é¦ Je finis 27.
Dommage de se battre en mer pour perdre des places sur la plage. Au moins je n'ai pas cassé de matos ! Contrairement à l'année dernière il y avait plus de houle et un petit shore break qui a fait des dégâts.
Personnellement, je trouve complètement nul de continuer à faire des courses avec des arrivées sur la plage ou on doit courir et abandonner son matos.
Comme l'a rappelé le directeur de course durant le briefing (avec ironie ?) le matos co»te cher et il faut faire attention !
Je ne vois pas en quoi l'arrivée en courant sur la plage est plus spectaculaire, ça donne une image faussée de notre sport. Ca ne permet pas non plus de mettre en avant un véritable esprit sportif, j'ai trouvé lamentable l'arrivée de Albeau et Algret le Dimanche dans la 3ème manche où A2 est franchement arrivé le premier et a été doublé sur la plage par Algret. Je croyais que le windsurf était un sport nautique...
Peut être qu'on devrait lancer une pétition en ligne pour obtenir des conditions de courses normales
, j'ai l'impression que le directeur de course en est resté à la planche à voile des années 70.
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