Laurenzo17 a écrit:
Antoine m a passe un coup de tel pour me motiver depuis le banc sable tout à l heure ou le plans semblait se lisser, j ai tout de même pref rester au chaud. Je deviens feignant et frileux avec l âge j ai l impression. Je vais chercher à trouver un trip au soleil pour la fin de l année si ça continu comme ça !
Laurenzo17 a écrit:
Et bien grêle et il y a de l orage je suis donc très bien Dans la voiture ....
Laurenzo17 a écrit:
Et bien grêle et il y a de l orage je suis donc très bien Dans la voiture ....
En totu ca,s tu pourras dire à Antoine que vous avez eu raison de ne pas venir par chez nous
Laurenzo17 a écrit:
Et bien grêle et il y a de l orage je suis donc très bien Dans la voiture ....
Teraben a écrit:
Ca y est, enfin au chaud à la maison !!!
C'était pas le meilleur Authie de l'année, loin de là ...
Arrivé sur place, je sors l'anémo : 40kts moyen claques à 50, c'est pas ce qui était prévu ça ! Sur le coup je me décide pour 4.2/mistral 105L. Ce ne fut pas le bon choix car nous sommes partis pendant un grain et une fois ce dernier passé, ça soufflait plutôt autour des 15~30kts. J'aurais été bien mieux en 5m, mais une fois arrivé derrière le banc de sable ça n'aurait pas été raisonnable de refaire un A/R pour changer de toile.
Au sujet de ce départ, tout indiquait une traversée d'anthologie : le vent tellement fort qu'il était impossible de porter son matos seul, le personnel de la SNSM sortant de leur bâtiment en criant de ne pas nous mettre à l'eau, que les conditions sont trop grosses et qu'il est très difficile de partir de la cale, les jolies vagues qui déferlaient sur la cale en question, le tout sous une pluie battante... Tableau sympatique
Que nenni, je suis quand même parti de la cale. J'ai du matos de vagues, c'est sensé être fait pour. Au bout de 300m, je me rend compte que les bretelles de mon sac à dos sont réglées trop courtes et me serrent affreusement. Ca plus les gants et le vent costaud, j'ai les bras qui ont tétanisé instantanément. Pas le choix, en plein milieu des vagues j'ai du enlever le sac à dos, mettre les gants dedans, refaire le réglage de bretelle avant de repartir frais comme un gardon. C'est incroyable comme la tétanie tient à peu de chose, ça ne m'arrive quasiment jamais. La SNSM n'avait pas l'air enchantée de nous voir partir dans ces conditions, du coup ils en ont profité pour sortir le zodiac et faire des manoeuvres d'exercices. Ils ne nous ont aucunement empêché de pratiquer notre passion, mais ils étaient sur le qui-vive au cas où. J'ai trouvé ça super sympa de leur part
Le vent est très S, trop même. J'ai du tirer des bords dans l'espèce de bouillon infâme là où le courant de la rivière rencontre celui de la marée. A cet endroit, même bien réglé et avec du matos adapté, c'est ultra chaud !! Le courant embarque l'aileron, les vagues sont complètement désorganisées, on se retrouve face à des murs d'1m infranchissables, c'est tout simplement l'enfer.
J'arrive derrière le banc de sable, c'est très loin de ce que le spot peut donner de meilleur : ça ressemble à du Crotoy avec du clapot un peu plus petit mais 10x plus pourri. La faute au vent trop sud, qui du coup se retrouve en contradiction avec les rentrées de houle. C'est pas chouette, mais c'est un bon terrain pour bosser le contrôle de la planche dans le jibe. J'arrive à en passer quelques-un, ça fait plaisir !
Le vent est un peu faible pour ma 4.2, mais ça va, ça plane. Sauf à l'étale où le vent est bien tombé, me contraignant à l'arrêt sur le banc de sable.
A ce stade, je trouvais qu'on était bien servi en conditions pourries, mais c'était sans compter sur l'énorme grain qu'on allait se prendre sur la tronche... Repli obligatoire sur le banc de sable, position du foetus caché sous la voile avec de la grêle, puis des trombes dl'eau qui nous tombaient dessus, dans un vent à décorner les boeufs., C'était du délire !!! On ne voyait pas à 100m, c'était blanc de partout. Et comme si ça ne suffisait pas, la foudre est tombée pas loin du parking sud, ça devenait carrément craignos
Pas question de rester sous un mat carbone dans ces conditions, je rejoins Antoine et on s'assoit à distance du matos. Plus qu'à attendre que ça passe. Ca a duré une vingtaine de minutes avant que le cunimb se décale, sauf que le vent est tombé par la même occasion. Sympa la perspective pour rentrer ! 4.2, pas de zef, et 500m de vagues à traverser... Heureusement, après notre traversée pédestre à travers le banc de sable, le vent est remonté suffisamment pour qu'on puisse rentrer au planning. Ouf ! Il était temps, on a eu notre dose en émotions.
En conclusion, c'était tout simplement une baie d'Authie boucherie et je ne souhaite à personne de découvrir ce spot sous cet angle.
