Désolée pour l'absence je n'ai pas arrêté ces derniers jours. Merci a tous pour vos encouragements, d'avoir pris le temps de ne faire des retours auxquels je réfléchis, j'ai été bouder un peu, parler avec mes collègues de compèt et je pense que je vais prendre un coach. Merci Tom pour la photo!
Belles nav avec de la taille, on navigue tous les jours et là ce weekend c'était overmast high dans les séries... Vraiment gros et impressionnant. Marcilio, Victor et Titoune sont particulièrement à l'aise pour aller lancer des énormes moves là-dedans, c'est juste hallucinant. À côté moi je suis bien plus a l'aise quand il y a moins de monde à l'eau (aujourd'hui taxée une vague sur deux, j'ai payé mes cotisations patronales aux locaux et aux espagnols) mais j'ai vraiment du mal à lire la vague pour savoir quand ça va ouvrir un peu ou pas du tout. En plus j'y vais un peu à l'aveuglette car c'est une 1 hour classic de naviguer à hookipa, il faut faire son petit mile nautique au large pour être tranquille côté priorité sinon impossible de choper une vague sans personne dessus. Je fais plus de freeride que de ride... Mais on s'habitue!
Sinon j'ai commence à travailler chez quatro Goya, c'est assez similaire à ce que je fais chez decat en boutique donc je suis plutôt à l'aise, Ils favorisent l'autonomie ce qui me va très bien :) mission de la semaine envoyer 12 boardbags de matos en Amérique du sud, 6 en Argentine avec Francisco qui part prendre quelques semaines de vacances et 6 avec un chilien qui réapprovisionne son shop après l'aloha classic. La plupart du matos expédié part en fait sous forme de boardbags emmenés par des riders, on n'est pas trop sur de l'envoi de container pour le dispatch c'est assez divertissant.
Petite subtilité, pour éviter les frais de douanes qui sont de 100% de la valeur de l'objet neuf en Amérique du sud on doit maquiller le matos en matos d'occasion en ajoutant un peu de sable par ci, un peu de terre par-là... C'est la même chose dans les Antilles aussi apparemment!
Je ne réalise toujours pas que Keith Teboul est assis en face de moi toute la matinée, que je croise Levi Siver tous les matins, que parfois Jason Polakow passe prendre
le café du matos, boujmaa guilloul aussi... C'est un musée vivant des stars du windsurf cet endroit!
Côté hébergement quelques rebondissements croustillants. J'ai passé une nuit dans la maison de location/work trade de Matt Pritchard, gros moment de solitude la soirée et le lendemain en me rendant à quel point c'était crade et pas entretenu... C'est un décor permanent d'Halloween. Un des colocs enfumait la baraque à coups d'encens, je lui ai demandé si on pouvait trouver un compromis parce que je ne supporte pas la fumée mais négatif...
Il faut savoir que 24h avant, Francisco Goya m'avait demandé si je pouvais m'occuper de ses chiens et de garder sa maison pendant son absence, le truc un peu ahurissant sachant qu'on ne se connait pas plus que ça. Quand je suis passée voir sa maison, à 20m de la plage, lumineuse, PROPRE, même si je n'avais jamais eu de chien de ma vie, qu'ils étaient deux, dont un avec une infection à l'oreille qu'il fallait traiter, et qui se révèle être une horreur à balader (du style j'ai fait 50 m j'ai bien mérité d'aller m'asseoir à côté de ces personnes que je ne connais pas sur la plage et de ne plus bouger du tout pendant une durée indéterminée en m'allongeant de tout mon pied sur le sol tel un militant pacifiste des droits civiques ) j'avoue que j'ai craqué, en plus il m'avait promis de me prêter un des véhicules de la boîte, c'est un bon argument. Deuxième déménagement en 2 jours le soir même, quel soulagement.
Première matinée avec Francisco, il part surfer avec sa table de jardin pour en chasser les termites. Voilà. Je pense que ça résume bien mes semaines ici, si j'avais voulu l'inventer je n'aurai pas pu.
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