Session mitigée pour moi, placée sous le signe de la poisse.
Nous sommes parti à 8h45 d'asnière avec Ric92, trajet sans problême, sans voir les arbres bouger. Arrivée à 11h00 personne sur place, et peu de vent au bord. Rachid grée 7,2 (et non 7,4) et moi 6,4 (et non 6,2, soyons précis bon sang !)
Bref, un aller-retour complêtement surtoilé, mais je m'entête pour voir si ce n'est pas juste un problême de réglage. Au total, une demi-heure de nave où je m'épuise et je décide de sauter 2 tailles de voiles et de mettre 5,0. Rachid prend ma 6,4 après un changement de wish.
Comme je n'ai pas de bout sur mon deuxieme pied de mat, je dégrée la saber de Rachid pour récupérer la rallonge et je monte ma nouvelle 5,0 qui a remplacé l'ancienne qui partait trop en piece pour me permettre de naviguer sereinement.
Une fois pret à partir à l'eau, enfer ! La rallonge tribord de Rachid est bloquée par le sable et ne se clipse pas sur ma plaquette. Je ne prend pas le risque de naviguer comme ça et je change de rallonge, avec grosse prise de tete pour récupérer le boute de la rallonge tribord, bloqué au fond de son logement.
Je regrée ma 5,0 (3eme fois que je grée
) et je mets pile la longueur de luff préconisée. Cela me semble mal étarqué, mais j'en ai ras le bol alors je me lance à l'eau. Il est 14h00
1h00-1h30 de navigation pénible, je n'arrive pas à partir au planing, je suis mal réglé, ma voile est certainement pas assez étarquée, la houle me gêne, bref je lutte, je me fatigue, j'ai la gerbe et je commence à en avoir marre. J'hésite à retourner à la plage à cause du shorebreak.
A 15h30, je rentre quand même, décidé à remballer et à me faire une petite sieste puisque je travaille le soir.
Mes compagnons me font une bonne scéance de remotivation
, me disent ce qui ne va pas (voile mal gréée et pas assez d'abattée) et je décide de retourner à l'eau histoire de sauver ma session après avoir défait ma rallonge et rajouté un cran.
Une demi-heure de nave pas trop mal, rien d'exceptionnel vu que je me suis bien cramé avant, que je navigue de manière timorée sur la réserve et que je ne veux pas m'épuiser en prévision de la nuit qui m'attend.
Dégréage sans trop trainer et retour à Paris dans les temps, ce sera Rachid qui a conduit pendant que je fais la sieste à l'arrière.
Au final, a bad day of ride is toujours better than a good day of work, mais j'espère être mieux la prochaine fois.
Epilogue :
3 heures de coma au boulot. Ah bravo, c'est du propre
à” mon bateauhoho