petit CR d une nav qui restera bien grave dans ma memoire.

je retrouve diabolo sur place le vendredi soir. resto et au lit.
samedi matin : on decouvre le spot sous la pluie et abec du vent mais sans eau pour aller naviguer. la maree se retire trop loin et le terrqin est trop vaseux pour tenter quelque chose alors on gree sous la pluie les 8.5 et les gros flotteurs en attendant.j ai ma formula en back up dans le coffre.
l eau finit par arriver a midi et nous partons les premiers comme des morts de faim pour de fricher le spots. Diabolo est tout de suite performant, perso je suis un peu lightmalgres le tres gros creux de ma nouvelle rsr evo 4

on revient rapodement a terre pour assistrr au brieffing qui nous annonce une manche vers fort boyard alors que le vent est particulierement mal oriente pour l exercie puisque venant precisement de l ouest et dinc de fort boyard.
duramt la procedure de depart le vent faibli et se stabilise a 10 nds je gree encrash la dormula

au depart le vent est autour de 6-8 nds. on est rappelle a terre
ce sera la seule tentative de course de la journee. le vent remonte en soiree j en profite pour silloner le plan d eau e. formula
dimanche. reveil sous des trombes d eau qui ne s arreteront qu a midi
le vent se leve doucement jusqua se stabiliser autour de 20nds. unwnouvelle fois la dorction de course prevoit de nous envoyer au fort. unenouvelle fois le vent est mal oriente mais la il reste bien present au depart. c est donc parti pour une remonte au pres epique dans une houle variant de 1m a 2,5. tout lea flotte tire ees bords je suis derriere diabolo et tatihou dans les premiers bords puis je passe diabolo et suis la cadence de tatihou

on arrive a la fameuse porte dans les delais pour tatihou et moi. helas un peu tard poir Diabolo qui s est blesse au poed avec son aileron.
je suis toujours mon coyote de tatihou jusqu a passer le fort. c est maintenant parti pour un grand largue extraordinaire. 3 km d abattee dans la grosse houle. mon aileron ne pardonnepas le moindre defaut d engagememt et decroche des que je leve un peu le pied. a ce petit jei je remonte un max de concurents certainement extenues par la fatigue sauf que je prends une grosse catapulte autour des 30nds et que ca me cqlme bien d autant que vua taille du plan d eau j ai une co fiamce tres limite dans la la capacite du disposotof de secu a venir nous repecher rapidement en cas de gros pepin
je repars a bloc mais me reprends une grosse catapulte. je prends alors la decision d y aller doucement. helas au largie il n y a pas de demi mesure et je me vois oblige de naviguer au ralenti pendant 10 bonnes minutes la moindre tentative d acceleration et. cest tout de suite super sonique ou decrochage de l aileron. je reprends confiance en voyqnt la plage et fini avec un super gros bord seulemt ponctue d ube catapulte...
tatijou n aura pas resister aux catapultes a reptition il abandonne apres avoir casse son floteur apres etre alle au bout de lii meme. Xavier. a boucle le petit parcours mais n ayamt pas compris que la porte etait femee il a qund meme essquer de toucher fort boyard. il sera donc tres mal classe puiaque derrierre tous ceux qui auront fais le petit parcours sans rab

grande experience ou il a fallu aller chercher au fond soi les ressources pour continier a avancer.

Antoine

Tain chapeau les gas faut etre sacrément couillu pour courir un truc pareil!!
Et toi Antoine t es classé?

Outch... Ca laisse des souvenirs
Bravo. Tu avais quoi sous les pieds Antoine le Dimanhe?

CR d'une première LD:
Physiquement je me savais un peu limite suite à  une grosse interruption au printemps et cet été, mais j'étais loin d'imaginer que cela serait aussi difficile. Parti en 7 m et rrd 102, dès le premier bord je suis sous le vent de la flotte, tout le monde remonte mieux que moi ! Du coup je panique un peu, je me crispe, j'ai peur d'arriver trop tard à  la porte.
Une fois la porte passer ça va mieux, mais je suis déjà  entamer physiquement. Je pense que pour aller au fort j'ai du tirer une quinzaine de bord de prés. Arrivé au fort, je suis mort !!!
Mais le retour est encore pire dès qu'on abat on prends tout de suite de la vitesse et s'est très chaud, le plan dl'eau est défoncé, grosse houle + clapot serré.
Je me prends régulièrement des boites et j'en profite pour faire des pauses car j'ai des boules dans les mollets, les biceps et les avant bras, et j'ai les cuisses qui chauffent au bout de 50 mètres.
A 200 ou 300 mètres au large de la plage et après un dizaine de bord de largue, je prends une grosse boite à  côté d'un zod de la sécu, ma planche à  un joli trou, je suis compplètement mort, je décide d'arrêter là .
Forcément je suis déçu, mais je n'en pouvais vraiment plus,je ne sais pas si j'aurais de nouveau l'occasion de participer à  ce genre de raid, mais si c'est le cas j'adapterai mon matos, grosse planche, petite voile et aileron puissant.
Un copain avec qui je navigue à  Lancieux la fait en 8.6 + formula, 8 bords à  l'allé et 4 au retour, j'ai l'impression qu'on a pas fait la même course !

A mon tour...
On va être très clair, on a fait un énorme truc. La notion de raid a pris toute sa dimension.
Imaginez le Fort Boyard en face de vous à  10 bornes avec le vent pleine face -> le but du jeu y aller et revenir avec 20 noeuds établis et des creux de plus de 2 m au large.
Je prends plutôt un bon départ dans le premier tiers. Je suis derrière Tatihou jusqu'au 3ème contre-bord (j'en ferai au total plus d'une vingtaine à  l'aller). Je suis parti en 7 m bien mulé (un brin trop) et ma Falcon 101 et Z-Fins 36. Le cap n'est pas extra mais car je manque un peu d'appui dans la voile. Petit à  petit et par manque de concentration je perds mes camarades de jeu puis une bonne partie de la flotte. La zone de navigation doit représenter 40 km de navigation, c'est incroyable. Autant à  Tribord les amers sont faciles à  prendre, autant à  babord c'est plus compliqué. C'est d'ailleurs là  que je vais me gourer un moment donné et perdre le reste de la flotte. La mer est très forte à  babord et sur un virement de bord/plouf, pris par la houle, je passe le pied droit sous la planche. Le z-fins ne pardonnera pas. Je sens immédiatement la coupure et une sensation bizarre. Je regarde mon pied avec appréhension, c'est ouvert entre 2 doigts de pied mais raisonnable. Je remonte sur la planche et repars à  l'assaut du Fort... après une minute ou deux, j'ai le pont arrière plein de sang. Comment une petite coupure peut générer autant de sang à J'ai d» sectionner un petit vaisseau, mais le doute commence à  s'installer. La mer est grosse, pas de véliplanchiste à  proximité et aucun bateau à  vue. Je sens la pression artériel dans mon mollet droit et un début de crampe. Le nouveau Diabolo se dit que l'enjeu n'en vaut peut-être pas la chandelle. Je suis pourtant en grande forme et bien réglé mais je crains le bord retour plein largue. Je profite du passage de Charline Picon pour rentrer avec elle, mais la championne de RS-X prend des angles que je ne peux pas tenir, je finis par la perdre. Le retour se fait taquet et sans gamelles. Arrivé sur la plage je suis déçu avec l'impression de ne pas avoir été au bout de moi-même et d'avoir manqué de discernement sur les angles au près et le passage de la porte. Je comprends que j'ai d» passer la porte fermée et que c'est pour cette raison que je me suis senti bien seul. Antoine me rejoins à  l'infirmerie et me ramène tout mon matos pour m'éviter de marcher dans la sable (la plaie a été bien nettoyée). Il me file de médocs pour la douleur et c'est partie pour rentrer sur Paris.

Voilà  ce matin, je sais que je n'ai plus de navigation possible jusqu'au challenge de l'Almanarre, c'est un peu dure !

Le classement :

Félicitations pour les braves et chapeau à  Antoine pour se placer dans de telles conditions.
Xavier, j'espère que tu pourras te refaire à  l'Almanarre.

Pour avoir navigué en OFF pendant la course je peux dire que je suis stupéfait par la performance d'Antoine, Xavier et Tatihou. C'était super dur. Il fallait de l'aileron pour remonter jusqu'au fort et une capacité à  gérer le clapot et la houle que je n'avais pas. Gros, gros respect envers vous 3.
Albeau est un extra terrestre. il part avec 5 minutes de retard suite a une déchirure de sa voile. Il repart en ...... 9,5 alors que je serre les fesses en 7.1!!!!
J'ai hâte de voir la distance totale parcourue sur ce raid!!!

Bravo à  tous les kiffer , heureusement pour diabolo pas de requin à  cette saison ..
Bon rétablissement et encore bravo à  tous.

Le départ :
Tatihou à  droite (677) - Moi à  Gauche (420)... Albeau à  droite de Tatihou avant sa gamelle

Citation :

Les requins Tigre, ce n'est qu'en juillet à  Fouras - Ouf !

http://marcus.retais.fr/2008/01/05/les-dents-de-la-mer/

Un petit CR du novice que je suis sur ce genre d'épreuve.
Je passe sur le samedi : pourri !
Avant le départ et suite au carton de la nuit, le soleil revient mais avec que dalle en vent.
Puis ça se relève gentiment W/NW mais tout le monde veut gréer grand.
Je commence à  sortir la 8,2 et d'un seul coup tout s'envole sur la pelouse. Quand je vois les tours que ça prend, je remballe vite la 8,2 pour passer à  6,0 (La 7,1 ayant été déchirée la veille) avec l'HS105 et le GT9 31cm.
Je me dis que si ça sera peut être light, mais je n'ai pas le choix : on verra.
Sur la ligne de départ, le planing est facile dans cette config'. Pourvu que ça tienne.
Avec mon pote Freddy, on prend le parti de ne pas se stresser au départ et on attend 1 minute du lièvre pour démarrer de la plage après la meute. Ca part très vite, et sans trop de stress, mais les conditions sont bien costaudes et quelques envolées non voulues calment mes ardeurs.
La première bouée se présente après un bord un peu abattu : dommage, car après il va falloir caper un max.
Les bords de près sont loooooonnngs et là  les efforts commencent à  être importants. Le plan dl'eau est conforme à  mes prévisions : ça bouge bien et il faut être au top de la vigilance pour jouer avec la houle et le clapot. Merci l'entrainement dans l'estuaire de la Gironde, je ne suis pas trop dépaysé. Par contre l'effort est très soutenu et je sens vite qu'il va falloir gérer mes forces.
Très vite aussi, on se retrouve assez isolé même si on croise des planchistes mais le balisage de la sécu est nickel et on a pas trop de questions à  se poser. Quand on est en zone critique, on nous demande de virer. Bref, du cap du cap, et du cap en essayant de garder de la vitesse et sans faire trop d'efforts. Mais quand j'arrive à  chaque virement de bord, la fatigue est présente et il n'est pas rare de se gaufrer dans le chantier. Heureusement que le vent est au top, un waterstart avec la voile no-cam et c'est repartié¦
Je ne sais même pas combien de bords j'ai du tirer, mais globalement, je croise toujours les mêmes dont, Fred, Freddy et Jeff, donc je me dis que ça doit le faireé¦
Et puis d'un seul coup, après un n-ième virement je vois le bateau indiquant la porte pour le Fort Boyard !!! Pinaise, et en plus le pavillon est encore levé : là  le Greg il flippe un peu parce que vu les efforts pour arriver là , je ne me sens pas trop d'attaque pour aller au Forté¦ Je pense passer la bouée sur ce bord là  mais un peu otimiste, je suis obligé d'en tirer un de plus pour passer la porte. Et quand je repasse, le pavillon est baissé ! Ouf !!! Il ne me reste qu'à  renter.
Ca, c'est ce qu'on pense au début, mais quand on s'est tapé du près et qu'on bascule grand largue, c'est plus la même chanson et c'est même encore pire au niveau efforts et vigilanceé¦
Difficile de passer le strap arrière, le chantier devient ingérable par moment car on est instable sur la planche. Je tente quelques bords très abattus pour aller au plus pressé, mais ça se finit immanquablement par une gamelle, je me résous donc à  être un peu moins gourmand car je me rends compte que j'ai fissuré le nose de ma planche. Pas glop !!!
Mais ça va quand même bien plus vite qu'au près, j'essaie de pas foirer les jibes mais la fatigue n'aidant pas, je me tape encore quelques ploufs. A ce moment là , les quadriceps commencent à  faire mal et je prie pour ne pas choper de crampesé¦ Quand je commence à  être assez proche du fort Vauban, lors d'un WS je vois passer Julien Quentel pleine balle. C'est des extraterrestres ces gars avec leurs bâches dans ce chantier !!!
Encore 2 bords à  la limite de la surchauffe et j'arrive à  me caler bien abattu quand même pour passer la porte d'arrivée.
Je n'ai aucune notion de mon classement, mais je suis assez étonné de ne pas trop voir de planches sur la plage.
En fait, je suis classé 62 ce qui me va très bien car je n'avais aucune ambition de classement en dehors de passer la porte et rentrer sans DNF.
Ce qui rend cette épreuve très difficile c'est l'incertitude sur les éléments et le besoin impératif d'une très bonne condition physique. J'aurai plus de détails sur mon parcours quand j'aurai analysé mon parcours GPS, mais j'ai d» naviguer 1h30 et j'étais plus crevé qu'après des sessions au travers de 3h. Bref, je suis super content de l'avoir fait.
Bravo à  l'orga qui était au top. On est vraiment bien encadrés pendant la navigation.

Bravo également à  ceux qui sont allés jusqu'au Fort, car c'est encore une autre paire de manche et les creux commen'aient filer la pétoche vers la porte.

Juste déçu de ne pas avoir rencontré les kiffeurs sur place mais avec le monde présent. J'ai pourtant tanné quelques coureurs de la région parisienne pour vous reconnaitre mais sans résultats...

Ce sera pour une prochaine.

9.5 ou 8.6 en formula ou slalom XL dans le chantier, chapeaux :). Si tu navigues pas le rouge le combo doit être incontrolable dans le chantier.

A mon avis le physique devait être primordiale pour bien figurer à  l'arrivée .

Bravo aux courageux.

Un petit film sympa !

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=erILj0RpxNo

Petit film sympa qui montre que les condices étaient vraiment pas évidentes. Finir le parcours devait vraiment être une sacrée épreuve. 10 km de prés dans des conditions pareilles c'est énorme !
Antoine qui s'est fait le grand chelem avec la descente à  PNL semble enfin avoir trouvé un challenge à  sa mesure.

Aaaaah c'est pas la première fois que je le dis, mais votre petite bande de slalomers me démange vraiment de plus en plus.

Cher Paquito,

Tu es le bienvenue. Avec tous le matos que nous avons, on arrivera bien à  t'équiper au top pour une session reprise à  Collignon par exemple

Chapeau bas à  tous.
j'avais hésité à  la faire mais n'ayant pas de gros matos, j'avais décidé de ne pas m inscrire.
J'ai bien fait car même si j'avais pu sortir la 7.1 voir la 6.4, ce n'est vraiment pas dit que je me sois mis à  l'eau....
Vous êtes vraiment des warriors

Dommage, car ça le faisait largement en 6m, ce qui permettait de gérer l'effort, avec un près surement plus moyen, mais bon...

Pour répondre à  Paquito, le près est éprouvant, mais on découvre que c'est largement moins flippant que le retour au bercail grand largue dans le chantier. C'est là  aussi où 1m² de moins et sans cams, c'est appréciable pour le confort.

La vidéo me laisse songeur, quand je pense que j'ai navigué bien toilé en 5,3 et 73 litres et que je vois des grosses slaloms à  tete de formula. Désolé de ne pas être passé vous voir les gars, je travaillais de nuit ce WE et après ma petite nave d'une heure coté nord, j'étais rincè.

enfin je vous rassure, fouras c'est rarement hard core comme ça. Et puis, même si moi je n'ai rien fait pour cause de mauvais choix de matos (sl1 125 + RSS 7,2), je pense que le plan se prêtait très bien à  une petite nav' en FSW et 5,5m2 :) d'ailleurs, Olivier, le seul local que je connais absent du raid, était en 5,3m2 sur le spot d'à  coté. Bien joué Olivier j'aurais du te rejoindre ;) désolé de t'avoir raté.

Par contre, je pensais que le truc d'aller au fort, c'était du marketing, genre, quand le vent est bien on va au fort, sinon on met une bouée et zou ça suffira. bin non, les courreurs sont allés au fort, ils ont remonté le vent sur 10 km2, dans des conditions dantesques.

Ca remet les idées en place aux gens qui (comme moi) pensaient que une LD, c'est juste faire 2 grands bords et un jibe au milieu... bin non, c'est gérér des conditions changeantes et parfois faire 30 km de près (pour les meilleurs!) pour en faire 10 à  vol d'oiseau (encore que, j'ai pas vu beaucoup d'oiseaux voler ce WE!), puis abattre, ce qui semble encore pire.

@greg désolé qu'on se soit pas vu. La prochaine fois j'éspère (vacances de pâques)

sinon c'est space de voir un champion du monde, avec finalement pas grand monde autour de lui. Ca change des stars du foot et autres sports bizness