Le jibe n'est pas responsable par contre le waterstart c'est sur que c'est un prérequis dans ces conditions. Et le réussir dans 20 Nds, n'est pas une assurance dans 40 Nds :(

Je ne connais pas les conditions exactes de l'accident mais il me semble que cela a très bien pu se passer sans qu'il y ait méprise sur le niveau.
Dans 20-25 noeuds de vent, Gruissan ne doit pas sembler insurmontable pour quelqu'un qui ne maîtrise pas complètement le waterstart et partant en 5.7.
En revanche, si le vent passe brutalement à  45 noeuds, là  c'est une autre affaire, surtout au large en 5.7...

Moralité, je pense qu'on en revient toujours à  la même chose :
- Bien prendre la météo avant de partir
- toujours se garder une petite réserve pour gérer la galère
- Enmener une fusée de détresse quand les 2 points du dessus ne suffisent plus (ce qui semble être le cas là ...) -> ben je vais en commander...

Tout ça me rappele la galère de Vince (un jeune kiffeur, donc pas moi) à  Antifer.

Pour Vince, technique moyenne, petite condition physique, grosse toile devenue ingérable au waterstart quand le vent est monté, impossible de waterstarter, disparition du spot alors qu'il y avait plein de kiffeurs dont Toga qui croyait le surveiller mais surveillait en fait un autre avec une voile semblable. Les secours l'ont récupéré en hypothermie presque devant la 2ème digue d'antifer, celle dont les blocs sont des cubes de 2m d'arête...

Ca ne change rien au fait que cette hsitoire est triste

Citation :

Ma toute petite expérience de la tram me fait dire que ce genre d'évenement arrive sans crier gare. Je me suis déja vu etre bien toilé en 3,7 puis tomber brutalement à  10 noeuds avant de reprendre 2 heures plus tard à  35 noeuds. Et pas de bulletin météo pour prévoir ce genre de caprice.

rob soit honnete : tu t'inquiétais plus pour la qualité de tes bottom a siouville a cause des grenouilles dans la barre que de la perte des dites grenouilles

sinon que ts ceux qui ont des infos un peu fiables sur l'accident les donnent. le kiff grandissant les risques pour les membres se multiplient srtt qu'une saine émulation régne sur ce forum et que l'automne est arrivé.

perso j'ai jamais eu de vraies galeres (a chaque fois que j'en ai eu - casse du bonhomme ou du matos - j'étais pas loin du bord) mais parfois je me dis que c'est pas le moment de péter un tendon ou un mat. Dimanche dernier à  saint Ob par exemple lors de bords un peu lointains cause replacement au vent délicat.

sinon j'ai vraiment un conseil à  donner : ne jamais tenter un saut casse cou (du genre front ou high jump grosses conditions) au large. Pour m'etre peté le péronné je peux vous garantir que ça me serait arrivé loin du bord j'étais vraiment mal barré.

Citation : C'est pas mon genre...

On a déjà  eu des discussions de ce type et on ne les relit pas forcément régulièrement parce qu'elles finissent par s'ensiler.

Il me vient une proposition : faire une carte des risques avec des couleurs : plus tu additionnes les paramètres risqués plus ça devient noir (comme les ceintures de judo).

Ca pourrait faire un petit guide pratique et visuel pour ceux qui ne naviguent qu'en lac, ne lisent pas régulièrement le forum depuis au moins 3 ans, ... (NB : sans mauvais esprit) et décident un beau jour de se lancer par vent de terre en plein hiver à  la tombée de la nuit sans connaitre les courants, avec du matos usé....

Ca peut faire aussi une chek list pour ceux qui emmènent un jeune covoitureur pour la première fois.

Il faudrait être un petit groupe pour classer les paramètes en fonction de l'expérience et des galères (réelles, il ne s'agit pas trop d'imaginer le pire pour le plaisir de se faire peur) de chacun..

Si quelqu'un voit, qu'il n'hésite pas à  se lancer.

A+

Citation :
On pourrait faire un classement à  4 niveaux comme les pistes de ski. A intégrer par exemple à  la carte des spots (sélecteur de spots) ...

Oui, sauf que la pente d'une piste noire ne change pas trop alors qu'en planche, il faut intégrer l'aspect météo qui est d'ordre 1...
Dans certaines conditions, aucun pb pour naviguer à  Siouville ou wissant ou gruissant, dans d'autres, c'est mortel !....

Cela étant dit, c'est un bon début comme classification.

Bon sinon, je viens de commander un pack de 3 fusées, j'espère ne pas utiliser les 3, et comme il y a probablement une date de péremption, si y'a des gens intéressés, j'en revendrais probablement 2...

Personnellement je compte le nombre de facteurs de risque et si il y en a trop je jete l'éponge.

A chacun des facteurs je rajoute 1 :
- T°<12°
- Baston (>=7bft)
- Houle prévue (vent sur plusieurs jours)
- Courant prévu (montante par SO ou descendante par NE)
- Nave seul
- Mer ouverte

A 3 c'est gérable
A 4 ca devient chaud
A 5 faut être bon (meilleur que moi)
A 6 faut être inconscient.

Pas mal le comptage d'Olivier

On peut rajouter :
Forme physique du moment
Méconnaissance du spot
nav sous grain
Vent Offshore
t° de l'eau (< 8°)
un flotteur qui ne porte pas le planchiste
presence de vigie sur zone ou non (c'est le car d'Antifer, du Havre, du cap gris nez, ...)
Matos non adapté aux conditions


Perso, je me pose souvant la question suivante :
"si je casse, ou est ce que je me retrouve?"

Dédicasse spécial pour VJM, si on casse à  2km du bord à  Wissant, en ramant correctement je fais les 2 km en 1h sauf qu'avec le courant, j'accoste jusqu'à  3 miles de mon point de départ (les rochers du blanc nez par exemple...)

J'ai pris VJM car je sais qu'il aura l'intelligence de bien le prendre mais cela concerne tout ceux qui font des bords de 2km.

Antoine

Après réflexion je me souviens que j'avais pensé à  faire une rubrique sur mon site pour rappeler les règles de sécurité et se lancer en mer de manière safe. Et j'ai abandonné parce que je crois que la seule bonne manière est celle du kiff : le tutorat. Et je pense que mieux vaut ne pas donner des éléments qui restent très virtuel à  des gens n'ayant que l'expérience des lacs qui pourraient donner une fausse assurance.

L'exemple du Crotoy : c'est certainement le plus sur de nos spot et pourtant ...

Il y a un courant à  la vidange qu'on ne sent quasiment jamais sauf qu'un kiffer s'est quand même tapé le retour à  pied une fois.
Par O et NO, le courant à  la montante pousse vers les rochers et la digue en quelques minutes, si on se #OOPS# au beachstart. Et là  les vagues tapent dur par gros coeff/vent fort.

Rappelons nous aussi la mésaventure de la baie de Canche ...

Loin de moi l'idée de faire le vieux routier ( ) mais je ne voudrait pas qu'on arrive à  l'effet inverse de celui escompté, à  savoir moins d'accidents.

Merci à  Olivier et Antoine de leurs suggetions

Voilà  une tentative pour faire une grille cohérente et rassembler toutes nos galères.

Je propose que pour chaque galère une peu sérieuse qui vous est arrivée, vous remplissiez un fichier avec les colonnes avec des 1 pour décrire la situation dans laquelle vous étiez (1 seul 1 par ligne), et en commentaires en bas le niveau de gravité estimé.

En confrontant on arrivera à  estimer le total critique et les poids à  donner aux différentes colonnes. et faire une schklist correcte.

Autres suggestions bienvenues

A+

hihihihi, je me permet de rire parceque j'imagine le mec qui vient naviguer en ayant rien mangé depuis deux jours avec 40 de fièvre sans savoir ce qu'est le water start et qui a essayé la planche il y a dix ans dans un club sponsorisé par les produits laitiers...

Evidemment je me doute bien que personne ne réunira jamais toutes les conditions rouge

C'est une bonne idée, je pense que les galères sont inévitables dans ce sport mais toutes vos initiatives feront qu'elles seront moins dangeureuses!!!... et plus rares!!!!!

Citation :

Héhé c est vrai que le mec qui a que des rouges merite un stage chez les

Sinon dans le comptage d Olivier ,Antoine ,la seule condice "nav seul" pour moi c est niet !
Quand j ai eu ma grosse galère a Sciotot due a une casse au large, je m etais mis a l eau en meme temps qu un local avec qui j avais discuté du plan d eau , des condices , du matos qu il avait etc... J etais sur qu il remarquerai que je n etais plus là  ! Et ça été le cas .Il a demandé a mon oncle s il m avait vu .Mon oncle dit qu il pensait que j etais 3 bornes plus au vent ! Le gas a compris qu il n etait pas de la partie et a appelé le CROSS !!

Nave seul ca m'arrive quand je ne trouve personne en semaine. Le seul facteur absolu pour moi c'est le vent offshore (et même le side-off je me méfie à  mort).

La méthode de calcul je l'utilise pour de vrai, de manière moins formelle.

Exemple, rappelle-toi la nave au Crotoy où je me suis tapé une carotte.

J'étais seul, il faisait froid, ca faisait déja 2 facteurs. Je voulais me faire fort-mahon ce qui portait le score à  3 (mer ouverte, mais pas de houle ni de courant vu les marées). Finalement je me suis rabattu au Crotoy. Si tu m'avais pas planté je serais allé à  Fort-mahon (et on serait allé boire un coup)

Antoine parle de la nave sous grain et c'est aussi un facteur que je prends particulièrement en compte. Rien de pire quand tu as un niveau moyen que de se retrouver à  la rue total puis pétole complete derrière. Exemple la sortie à  Fort-Mahon où j'ai perdu 200metre d'un coup (et où Antoine m'a suivi) en 4,2 73 litres par 15 noeuds+courant. Si on avait opté pour Quend je me serais retrouvé dans les parcs à  moules.

Malgré mon lot de galère je suis loin d'être un exemple.

D'après ton tableau mon Bernard, si je vais nav demain je score à  376...

'a commence à  faire beaucoup non?

je me suis amusé a calculer ce que je faisais de pire mais de maniere assez reguliere et recurrente quand j'etais jeune je suis arrivé a un score de 708 :) c'est bien à ok je =>

Donc ca reste raisonnable pour demain!!

Reste à  savoir si ça vaut le coup de faire la route retour avec les chaines!!

j'aime bien ce post tres drole je trouve
http://www.funboard76.com/phpBB2/viewtopic.php?t=521

surtout la conclusion que je trouve enorme :)
matin == froid , apresm == neige