Rachid étant trop occupé à faire des montages sous photoshop, à mon tour de vous faire un petit CR.
Réveil 4 h samedi matin en ce qui me concerne, après une nuit difficile car pas évident de trouver le sommeil quand on s'est enfilé une double ration de carbos et qu'on sait que le lendemain va être terrible.
Qu'à cela ne tienne, rdv à 5 H pétante en bas de chez Rachid, et 1/4 d'h plus tard à l'Aquaboulevard pour topper Arnaud et en route pour l'aventure.
Décollage à 6 h 50 de Paris avec Transavia.com, compagnie low cost filiale d'Air France. Rien à dire, tout est clean, ça dépote, on arrive même en avance, le temps de récupérer la voiture, une magnifique Chevrolet Matiz, et en route pour Tarifa bien aidé (quoi que...) par le GPS de Rachid qui nous aura quand même un peu embrouillé pour sortir de Séville et nous aura un peu rallongé le trajet afin qu'Arnaud profite de la plus belle des arrivées sur Tarifa, celle qui se fait par l'Est en surplombant la ville, éoliennes au taquet et vue sur le détroit de Gibraltar blindé de moutons avec le Maroc en fond de décor.
Il fait beau, les palmiers bougent dans tous les sens, Rachid bave un peu à l'idée de la session qu'on est sur le point de s'envoyer. Reste à faire le point avec Fred Bonnef, dont le contact m'a été donné par un pote avant de partir.
Ledit Fred arrive...à pied, panne d'essence à 15 m du point de rdv, le temps pour lui d'aller chercher un bidon et pour mes acolytes de trépigner un peu plus et nous voilà fixés.
Fred nous met à dispo son matos (l'équivalent de 2 quivers F2/Maui Sails) pour tt le WE pour 100 € et nous propose direct de dormir chez lui gratos à la bonne franquette.
Marché conclu, on s'enfile en vitesse nos premières tapas puis on file chez Arte Vida, le fameux centre qui nous avant tant donné envie la semaine dernière, louer un complément de matos (ça a l'air de souffler fort et les planches de Fred sont une planche de vague de 83 L et une de freestyle de 95 L).
Le centre est MOR-TEL petits carrées de pelouses VIP avec salons de jardin surplombant la plage, qques chambres, une restau avec vue sur mer et du matos F2 Starboard Fanatic Noth Maui Sails.
Mise à l'eau vers 14 h, le vent est un peu rafaleux, le me sens un peu surtoilé avec la 5m au début, puis le vent va tomber doucement. la nave est facile, le matos de Fred réglé aux petits ognons, pas grand chose à se mettre sous la planche, petit clapot, qques vagounettes au bord, mais c'est juste de la navigation plaisir, sans quasiment tomber, en contemplant le Maroc à l'aller et la magnifique baie de Tarifa et ses immenses collines plantées d'éoliennes au retour.
Puis à la mesure que le vent baisse, le shore break se fait plus consistant, avec une belle gauche qui commence à dérouler. Difficile cependant de trouver le bon timing, le passage de barre désormais complètement déventé devient hasardeux et je préfère stopper là de peur de broyer le matos dans des conditions somme toute miteuses (pétole / 1M de vague)
A ce titre, Fred nous avait mis à l'aise en nous disant que son matos allant être renouvelé la semaine prochaine, qu'on pouvait vraiment, mais vraiment se lâcher, quitte à tout casser, il ne nous en tiendrait pas rigueur.
Mais c'est pas une raison.
Le Fred en question, bien qu'ayant navigué comme un fou depuis des dizaine de jours, ne résiste pas à l'envie de se mettre à l'eau.
Je le regarde faire pendant une bonne heure et le vois comme ça, sans planner, enquiller vague sur vague. C'est quand même classe un pro qui navigue.
Bien chauffé par le spectacle, je lui repique son matos quand il sort, réussi à chopper trois jolies vagues, tout cool comme ça, juste en surfant et grâce à la vitesse créée par la vague.
J'arrête à la 3ème après une bonne petite boitasse et du sable plein les trous de nez. Le matos n'a rien, c'est cool et ça concluera la journée de nave.
La suite après la pause déjeuner
)
(pour la vide et ton peton;)