Pour le CR de baie d'Authie, je vais essayer d'être le plus objectif possible. Voilà  ce que vous avez raté.
Météoé¦, on peut rajouter 5 nds de base et 10 nds dans les rafales soit 25/30 de base et plus de 40 dans les rafales. Ca commence à  causer. Ciel noir plombé pas accueillant.
On grée en fonction de ce qui est prévu. CA 58/microfin 32 et Warp 5.7, combine étanche pour moi. Sac à  dos plombé de sandwich, eau, pied et rallonge de mat, tournevis, aileron de rechange, bout etcé¦
Sur le parking une voiture roule sur la planche d'Antoine. Planche délaminéeé¦. Ca commence bien. Elle est néanmoins naviguable.
On se dépèche pour partir afin de ne pas rater le bon moment de la marée.
On part derriere la digue de la plage de sable sous le vent de la cale. On passe à  fond au dessus des piquets du parc à  moules 15 cm en dessous l'aileron et on pique vers la passe de la digue qu'on traverse au taquet direction la plage sous le vent. Nickel le timingé¦
La marée dans un sens et la riviere dans l'autre, on se serait cru sur à  Etel. Les masses dl'eau s'entrechoquent et le courant est fort. On pose les sacs à  dos sur la plage. Thierry est déjà  derriere le banc de sable. Antoine et moi avons encore toute la baie à  traverser. En plein milieu catapulteé¦Ce ne sera pas ma derniereé¦Ll'eau bouillonne. Cela devrait se calmer derriere le banc de sable. En planche de slalom dans ce chantier c'était un peu dur car impossible d'accélérer au risque de se retrouver satellisé ou de toucher un banc de sable. Je tombe et. ma voile file sous l'eau plaquée au fond par le courant. On ne me l'avais encore jamais faite celle là  en windsurf. Me voyant en difficulté, Antoine vient m'aider à  sortir la voile du fond de l'eau. La planche est dans l'axe du courant donc pour repartir en waterstart, il faut se laisser emporter. Dans de l'eau de riviere extremement froide (plus froide qu'au crotoy) et a peine réchauffé par la mer, chaque baignade est difficile surtout pour les mains.
Re catapulte. Ma planche s'envole et m'arrive sur le crâne avec la force du vent. Bilan un trou dans le casqueé¦. Ca calmeé¦
Derriere le banc de sable, c'est plus tranquille mais le vent par sa force crée un petit clapot serré qui nous empeche de nous lacher. En fait je suis constamment sur la défensive au risque de me faire mal et de ne plus pouvoir rentrer. Personne ne passe 30 nds. Apres quelques runs, le banc de sable est recouvert par la mer et c'est de nouveau le chantier. Quand je dis chantier avec ce coeff de marée, c'est peu dire. Le Crotoy à  côté, c'est gentilleté¦
On déjeune notre sandwich en attendant que la marée redescende sur la plage d'en face sous le vent. La je réalise que je suis pétri de crampes notamment dans les avants bras et qu'il va falloir assurer physiquement pour revenir le soir. En fait la combine étanche c'est bien 1 ou 2 heures mais le serrage permanent des poignets et des chevilles crée des contractures dans les jambes et les avants bras.
Déjà  4 h dans le froid et le vent sans pouvoir s'abriter. Le plan dl'eau devient beaucoup plus lisse à  la descendante. Antoine et Thierry en profiteront pour tirer quelques bons runs sur le plat. Apres quelques AR, je me réfugie au fond de la baie et les regarde sur la tole ondulée faisant semblant de faire du speedé¦ J'ai les warning allumés et je sais que le retour sera difficile. Je garde des forces d'autant que je sens de plus en plus mes crampes malgré la bouteille dl'eau que je viens de finir.
Avec Thierry, on décide de faire comme à  l'aller. Passer par le trou de la digue pour arriver à  fond dans la mare derriere la digue et passer les piquets à  moules tant qu'il y a encore de l'eau. Même trajet qu'à  l'aller en sens inverse.
Traversée de la baie sur 2 bons km. Re catapulte au mileu sur un banc de sable. Normal. On arrive à  fond avec Thierry devant la passe. On est à  quelques metres devant, mais le courant et les remous nous font chuter. Et la comme dans un film, on voit défiler la digue devant nos yeux, emportés par un fort courant. La passe file sur notre droite. N'ayant aucune envie de s'échouer sur cette digue en béton peu accueillante faite de bloc recouverts de coquillages coupants, on fait tout pour repartir en waterstart, Devant l'impossibilité de rentrer dans cette passe, on repart un peu vers le large en essayant d'atteindre la plage apres la digue. Je me dis qu'apres tout, ce ne sera que de la marche à  pied.
En contournant l'extremité de la digue, impossible de passer avec le courant qui nous rabat invariablement sur celle-ci. Apres des tonnes d'efforts dans cette eau glacée, quitte à  peter du matos, il fallait trouver une solution. Je monte donc en équilibriste sur la digue avec mon matériel. Celui-ci s'envole sur les blocs de béton. Bilan nez de la planche cassé, de multiples égratignures sur la carene, fourreau de lattes déchirésé¦ Heureux d'être sur la terre ferme, je vais aider mon ami Thierry à  monter son matos sans le casser. Il faut déjà  sortir la voile du fond de l'eau emportée par le courant. Moins de bobo pour lui vu qu'on est 2 à  faire la manip.
Ouf on est sains et sauf. Plus que 2 km à  se taper pour rentrer par la plage. Il reste un peu dl'eau derriere la digue donc on trace tout droit dans 50 cm dl'eau. Je passe un mur rocheux sous l'eau et casse la pointe de mon aileron.
Thierry, voulant traverser les piquets à  moules se fait plaquer la voile au fond. Bilan, sa RSR evo II toute neuve : 3 panneaux éventrés.
Pendant ce temps Antoine a voulu faire ses 5 runs reglementaires pour son 5x10 sec chèrement gagnés, puis ne nous voyant plus a failli appeler la SNSM. Merci nos telephones étanchesé¦ Rentré par la cale, il est venu nous aider à  ramener le matos. Merci mon cher Antoine.
Je peux dire que sans Antoine on aurait été dans la mouise plusieurs fois. Il nous a certes emmené dans une galere mais nous y avons été de notre plein gré. Sa connaissance du plan dl'eau et sa puissance physique nous ont bien aidé et il a toujours été là  à  nos côtés. Sans lui je ne serais pas parti la bas.
Maintenant, sans jeter la pierre sur ce spot pour la nième fois, je pense qu'un petit débriefing s'impose afin d'optimiser au mieux ce genre de sortie. Pour paraphraser, nos spots habituels sont comme des pistes rouges ou noires en ski. Mais là  c'est du hors piste avec tout ce que cela comporte comme risqueé¦ D'où l'interêt de prendre un bon guideé¦

Covoiturage au top dans le jet privé de Lulla que je fais speeder un peu sur la route pour que l'on puisse arriver bien avant que la marée ne vienne lécher la cale. On arrive à  10h05 pour une mise à  l'eau impérative avant 11h00.

Je briffe mes acolytes sur le spot et reviens gréer rapidement. Hélas, on finira quand même hors délais et donc obliger de passer par une autre mise à  l'eau. J'avais tenté la dernière fois de me mettre à  l'eau derrière la digue et cela m'avait bien réussi, nous retentons et cela passe sans encombre (voir photo 1)



Avec le gros coef, il y a beaucoup de courant dans la passe et Thier95 tombe sur un banc de sable avec un tel courant qu'il peine à  sortir sa voile de l'eau.... Je le rejoins pour l'aider mais Lulla qui me suit tombe aussi et se retrouve pareillement avec la voile bloquée sous l'eau....

Au bout d'1/4h on est enfin sorti de nos misères mais Lulla me dit : j'ai le souffle coupé et les bras qui tétanisent... Ca promet une session qui va être dure à  gérer sur le plan physique

Le plan dl'eau n'est pas propice au speed mais et top pour du freeride sportif avec un bon 25/30nds tout le long de la session.

On finit par trouver un endroit plus lisse que les autres (vers le sud de la baie) et j'en profite pour lacher les chevaux mais c'est un maigre 32.6 qui me récompense. la marée finissant de monter, il n'y a maintenant plus que l'extrême sud de la baie qui reste plate mais avec un vent plus irrégulier. Lulla me demande de vérifier si sa CA58+warp'09 5.7 sont bien réglées, bilan : c'est de l'excellent matos. Une CA c'est aussi sécurisant dans le chantier qu'une planche de freeride, impressionant! On décide avec Lulla d'aller déjeuner pour reprendre des forces. La pause déjeuner est très bénéfique et après 30 minutes, je me sens d'attaque pour profiter des 2 meilleures heures (la descendante!)

Le plan dl'eau tarde à  se lisser et je ne pourrais faire de beaux runs qu'après avoir re-regler mes straps: les Atan hot mistral c'est bien mais il faut regler...

Une fois cela fait, je tente mon premier run le long du banc de sable, bilan prometteur : 34.5nds, je ré-enquille cette fois ci au taquet : 37nds, on y retourne mais c'est plus mou 35.5, je recommence 37.6, ca a bien poussé... Dernier run 35 car vent trop faiblard

Je rentre directement à  la base pensant que Thier95 et Lulla étaient déjà  en plein dégréage mais je ne vois rien une fois à  la voiture. Ooops. Je repars à  leur recherche et je ne les trouve pas. J'appelle Lulla sur son portable et pas de réponse. Je cherche partout sans trouver. Je retente et heureusement Lulla décroche. Il a bien raconté son périple.

Bref, session physique ou il était possible de scorer plus fort avec de meilleurs conditions météo et surtout une meilleure conditions physique (j'ai été très pénalisé par mes bras de Mickey).



Durée Totale : 05:17:27
Distance Totale : 57,846 Km
Vitesse Moy. Totale : 5,90 Noeuds

Durée au-delà  de 3 Noeuds : 01:45:11
Distance au-delà  de 3 Noeuds : 57,817 Km
Moyenne au-delà  de 3 Noeuds : 17,81 Noeuds

5 best 1 second (at least) average = 67,67km/h [36,54Knots]

1 second run n°1 = 69,62km/h [37,59Knots] (19,3 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°2 = 68,54km/h [37,01Knots] (19,0 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°3 = 68,47km/h [36,97Knots] (19,0 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°4 = 66,46km/h [35,88Knots] (18,5 m. in 1,000 s.) -
1 second run n°5 = 65,23km/h [35,22Knots] (18,1 m. in 1,000 s.) -

5 best 10 second (at least) average = 65,46km/h [35,35Knots]

10 second run n°1 = 66,79km/h [36,06Knots] (185,5 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°2 = 66,45km/h [35,88Knots] (184,6 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°3 = 65,72km/h [35,48Knots] (182,5 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°4 = 64,28km/h [34,71Knots] (178,6 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)
10 second run n°5 = 64,07km/h [34,59Knots] (178,0 m. in 10,000 s.) - (cubicspline)

5 best 3600 second (at least) average = 7,13km/h [3,85Knots]

3600 second run n°1 = 22,25km/h [12,02Knots] (22 254,1 m. in 3 600,000 s.) -
3600 second run n°2 = 11,70km/h [6,31Knots] (11 994,2 m. in 3 692,000 s.) -
3600 second run n°3 = 1,70km/h [0,92Knots] (2 181,2 m. in 4 629,000 s.) -

5 best 500 meter (at least) average = 61,26km/h [33,08Knots]

500 meter run n°1 = 63,96km/h [34,54Knots] (515,2 m. in 29,000 s.) -
500 meter run n°2 = 61,66km/h [33,30Knots] (513,9 m. in 30,000 s.) -
500 meter run n°3 = 61,33km/h [33,12Knots] (511,1 m. in 30,000 s.) -
500 meter run n°4 = 60,27km/h [32,54Knots] (502,3 m. in 30,000 s.) -
500 meter run n°5 = 59,06km/h [31,89Knots] (508,6 m. in 31,000 s.) -

Ouch...c'était chaud la sortie alors ! je garde un tres tres bon souvenir de ce spot en novembre dernier (surement dans des conditions bcp plus simples)...Antoine était présent également (mais cette fois ci c'est lui qui avait eu un petit pb = mât cassé)
Si je n'avais pas été en moselle ce we, je serais venu avec vous les amis
Merci pour les cr
Rémi

Merci pour le CR, J'aurai bien aimé être des vôtres.
Le conditions qui restent quand même hivernale rendent le spot toujours difficile.
je suis désolé pour le matos !

Je pense que les 2 trucs à  éviter le plus, ce sont les gros coefficients de marée et le froid.

ça fait envie votre spot...

Citation :

+100 !!

C'est presque marrant de voir combien tous les CR se ressemblent.

Dommage pour la casse.

Venez à  Léry, avec les 5-10 nds qu'on a systématiquement le matos reste bien au chaud dans les housses !

Bravo, et vu vos niveaux je suis très bien au Crotoy
Merci pour le CR on y ira en connaissance de cause (pas pour moi)
Respect à  vous

Bravo pour votre courage et content de ne pas être venu, mais doutes et inquiétudes pour une session de reprise étaient justifiés....

Peut être qu'après cela, il sera bien enregistré que ce n'est pas un spot accessible à  tous et qu'il faut vraiment tout prendre en compte.
Cela fait quelques temps que je soutiens (tout comme Bartabas) que ce spot présente ses dangers cachés et qu'il faut faire très attention.

Les choses à  vraiment prendre en compte pour limiter les problèmes sont une t°c clémente et surtout un coef de marée <70.

Bravo quand même pour le soutien et la gestion tout comme tes scores honorable M. Verhaeghe

WHAWWWWWW

Citation :

C'est vrai que c'est un spot technique avec de multiples pièges, la mise à  l'eau, le courant, les bancs de sable, ... mais qu'est ce que c'est bon quand le plan dl'eau se lisse et que l'on a enfin des conditions top pour glisser. C'est comme Gruissan avec du vent plus régulier et une forme de baie plus arrondie qui fait que l'on peut rester prés du bord pour scorer.

Après, le spot peut montrer des visages plus cléments, par exemple quand le coef de marée est plus faible (avec moins de 50 de coef, on navigue toute la journée avec un pur plan dl'eau speed) ou quand les températures sont plus clémentes.

Bref, nous avons eu une baie d'Authie hardcore, mais faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Vous verrez que l'Authie nous reservera encore de très belles sessions cette année.

Antoine

Salut Antoine,
J'ai eu ton message mais je suis à  Las Terrenas en Republique Dominicaine aussi je n'ai pas rappelé. De toutes les façons pour moi La baie d'Authie c'est de Avril à  Octobre avec un petit coeff de marée. Ce spot est trop piégeur pour les sessions hivernales.

En tout cas bravo pour la perf. C'est pas mal du tout étant donné les conditions décrites.

Pour moi c'était une petite session freeride en 6.6, dans une mer hyper-transparente à  28°C. C'est bon pour la remise en forme et le moral.

A bientôt sur nos spots

coool fred , je suis a samana a partir de mercredi pour deux semaines....a côté de las terranas.....
on va pouvoir naviguer (essai du kite pour moi...)

....bravo pour votre courage a authie ..... fallait le faire.....grosses c......s!!!!!

trop chaud a mon gout en hiver...mais c'est vrai authie derriere le banc de sable c'est un pur regal et pour les gars comme antoine ou d'autres c'est un spot pour un reccord......mais avec un tel coeff de marée...c'est un peu comme le gange ou l'amazone en pèriode de crue...

Perso , si je lis bien le fond des cr , authie est quand meme risqué antoine !!! Je trouve dingue de se jetter la dedans avec ces conditions et températures en plein milieu de l'hiver .
Je rappel vite fait que lorsque notre bon skal nous a quitté , il faisait 7/8° aux arresquiers et que pour certains locaux , ça n'est pas a exclure...
A méditer mais je trouve qu'authie hors printemps et température clémentes reste un spot risqué pour pas grand chose . Quand je vois ce qu'on a sorti a canche , bcp plus sécu a 1noeud et quelques d'écart....
'a n'est que mon avis .

Citation :

C'est plutôt une question d'orientation:
ONO à  OSO : La Canche est au top
SO : Authie marche à  fond
SSO : faut aller faire de la vague à  Wimereux ou du slalom à  Boulogne (bonjour le bucolisme)

Authie est un spot "select" comme Siouville l'est en vague

Coté dangerosité, je me sens beaucoup moins menacé que lorsque je navigue à  Vauville ou la moindre casse par vent fort et c'est direct Jersey voir New York et en plus impossible d'appeler avec ton portable...

Antoine

Citation :

jusqu'au jour ou.....

Citation :

100% d'accord avec Antoine, je crois que vous ne mesurez pas trop la dangerosité d'un Gruissan et d'un Vauville par 40 noeuds.

Franchement, je ne vois pas trop le danger d'Authie pour un gars qui a un minimum de niveau (Jibe, virement petite planche + waterstart). hormis pour le matos qui effectivement peut prendre cher, la côte est toujours toute proche.

C'est comme en hors piste, si on le sent pas, il faut pas y aller !

Pour le reste, je suis encore beaucoup plus circonspect quand je vois certains partir la fleur au fusil à  Vauville.
Soto, la grosse différence c'est que Vauville est magnifique et que Berck est beaucoup moins Glamour ! Pour le reste, il m'est arrivé de faire des bords retours bien au large à  Vauville, il valait mieux pas pêter un truc (bras ou matos).

Enfin dernier conseil d'un vieux con, au lieu de vous poser des questions existentielles sur un Authie trop dangereux par rapport à  tel ou tel spot... La mer reste, quelle est qu'elle soit, en environnement très dangereux.. Il faut bosser votre condition physique et surtout bosser la natation. C'est pas des blagues !

Je suis bien d'accord sur certains points mais les gens savent où ils mettent les pieds quand ils vont à  Gruissan, Vauville ou tout spot off shore : la sanction est direct, c'est clair et net.
Authie est plus vicieux et il faut en prévenir les dangers et pas les minimiser à  dire que c'est un spot accessible. C'est un peu ce qu'il ressort de ce type de discours alors que bizarrement si vous reprenez tous les CR depuis 1 an et demi, il y a toujours des galères et de la casse matos ....

Pour ce qui est de la mer, du niveau et de la condition je suis totalement avec toi Diabolo, après chacun fait comme il le sent mais il ne faut pas minimiser les risques et essayer de motiver tout le monde à  y aller, ce n'est que mon point de vue

Personnellement je trouve Authie comme un spot très sympa mais à  certaines conditions (physique, marée, t°c) comme je n'irais pas à  Vauville ou Gruissan par 40K, 5°c et en reprise

Citation :

Pas d'accord avec toi diabolo !! tu ne m'a pas bien lu !
vauville sur le bord retour ou tu abat , tu es a 30m de la plage (la preuve en ai que lorsque j'ai pris ma grosse gamelle a vauville , heureusement que j'étais ou j'avais pieds sinon je me serais noyé .) idem pour gruissan ou tu n'es jamais la ou tu n'a pas pieds , en clair , mille fois plus sécu sur ces 2 spots ,en plus souvent chargé de monde, que authie ou j'ai cru comprendre que ça n'était pas trop le cas .
bref gruissan et vauville sont peut etre des spots off shore ,mais ou tu peux naviguer tres pres du bord sans prendre de risque, et te poser la ou tu a pied pour reprendre ton souffle !
ce qui n'ai pas du tout le cas a authie tan que tu 'as pas touché le banc de sable .
Bref on est tres loin de risquer ça peau a gruissan , que je connais parfaitement mieux que vauville et authie certe , mais qui est tout de meme un des spots les plus facile au monde et meme par 40noeuds ! ce qui je pense est tres loin d'etre le cas a authie .

Maintenant d'accord avec toi que chacun est responsable de la ou il met les pieds .

pour conclure , j'aimerais avoir d'autre cr que ceux d'antoine , fou furrieux de péter une grosse v max , pour pouvoir juger de la sécurité de ce spot de speed.
la discipline du speed en elle meme est déja suffisamment dangereuse , pour ne pas se rajouter des risques a l'accès du spot pour , pour la pratiquer !

Pour la condition physique , les meilleurs en speed n'ont pas tjrs ete les plus grand athlètes, mais aussi les plus costauds et lourds ( sauf jochen kraus) , ça ne demande pas la meme endurance que sur une epreuve de slalom , ne pas tout mélanger .

Pour info , skal fumait peut etre , mais courrait et pédalait minimum 2 fois par semaine . c'était loin d'etre un mickey physiquement .

Le windsurfeur débutant, non entrainé, inconscient, fatigué, ne connaissant pas ses limites n'a rien à  faire à  Authie, Vauville ou Gruissan par vent fort.
Si vous faites la face nord des grandes jorasses et que vous êtes guide de haute montagne, vous savez ce que vous faites. Vous savez que la montagne c'est dangereux et vous prenez le risque en conscience (comme pour d'autres sports parapente, delta plane...). D'autre part vous prenez toutes les dispositions matérielles et humaines pour que ça se passe bien.
Antoine est devenu un vrai pro de ce spot qui n'est pas une ballade de santé dans les conditions d'hier. Il est par ailleurs tout à  fait conscient du niveau mini du gars qu'il peut emmener avec lui en fonction des conditions pour qu'au moins, il revienne entier.
J'ai fait confiance à  Antoine qui même s'il admet que les conditions étaient "particulières", on s'en est bien sorti car
- on n'avait pas peur de casser le matos même si
- on avait nos téléphones.
- je me suis toujours senti en sécurité entre 2 cotes et rassuré de pouvoir toujours rentrer tranquillement à  pied.
Comme diabolo j'ai eu bien moins d'appréhension que certaines nav off shore.
Chacun fait son experience et je comprend mieux maintenant le fonctionnement du spot.
J'attendrais Avril pour la prochaine avec un plus petit coef, une combinaison normale pour les crampes et je rentrerais par la cale... Clair...