J’ai demandé un jour à ChatGPT de faire un compte rendu de session et il en est sorti une espèce de gloubiboulga merdique.
En réalité il n’y a pas besoin de l’intelligence artificielle pour pondre un CR de cague.
Le sachiez-tu ? La langue française dénombre au moins 25 mots et expressions pour qualifier le quake ?
Le caca, puisque je parle de ça aujourd’hui.
Le caca et le sport plus particulièrement.
Tout le monde a essayé un jour de partir sur l’eau sans avoir coulé du bronze. Erreur.
Il y a deux écoles :
1) celle des sportifs matinaux et organisés qui vont au wawa à la maison juste après avoir chargé le matos dans la voiture. Signe de longue vie selon les romains déjà et gage d’un covoiturage paisible.
Ou tout simplement les gens atteints de parcoprésie (c’est quand tu as peur de faire une pendule ou d’en parler devant d’autres gens, oui oui c’est très sérieux ça existe..)
2) celle des autres. Qui devront demander un arrêt technique à la station service pour faire la grosse commission ou espérer un spot équipé de water-closet sur place pour pousser la raclette de la veille.
Tout ça n’empêche pas pour les premiers comme les autres un éventuel et subi « caca de la peur » en arrivant sur les lieux. Bien connu des grands sportifs avant la compétition, des artistes, des militaires et de toute personne en situation d’urgence.
De là l’expression « Faire dans son froc = avoir très peur ».
Hier au Der aucune occasion de ce type, puisqu’arrivés sur les lieux il n’y a pas encore d’air.
Bon, comme dirait Colette Brini dans la revue Lacanienne de 2012 « des histoires de caca, ça va bien mais pas trop ».
Covoiturage à 5 : Fantomarc, Kouby, Remi94, Blovy. Papystaff nous rejoint de son côté.
Une session mi figue mi raisin pour moi (houlala attention aux figues et aux raisins d’ailleurs, qui peuvent très vite accélérer le chemin vers le trône).
J’avais 94 litres et 5,4m². Je tombe au premier bord 50 mètres après le départ pour éviter une collision. L’eau est assez froide.
Impossible de chausser le strap arrière réglé précédemment par les gars aux longues jambes. J’avais bien vérifié le réglage en hauteur des strap, mais pas l’entraxe (est-ce que c’est comme ça qu’on dit ?).
Le vent monte en début d’après-midi, puis pluie, puis quelque chose comme 20 minutes un peu plus fort où je fais 4 bords avant de stopper surtoilée.
J’attends que ça passe et je me remets à l’eau. Puis plus rien d’un seul coup.
Tout le monde attend de nouveau. Ça repart, je rechausse les straps mais pas pour longtemps, j’ai eu froid.
Le retour passe très vite avec des sujets de haut niveau, la merdification des réseaux sociaux par exemple, conceptualisé par l'écrivain et journaliste canadien Cory Doctorow.
C’est un gars qui pense qu’à force qu’Etron Musk vire tous les modérateurs d’X sous prétexte de garantir la liberté d’expression les plateformes sociales vont toutes devenir à chier.
On parle aussi de merditude des réseaux.
La merditude serait plutôt un état, la merdification un processus.
Il me reste juste un petit coin pour donner le mot de la fin à Louis-Ferdinand Celine (un auteur bourré de talent bien que farci de fiente du cerveau) « la merde a de l’avenir. Vous verrez qu’un jour on en fera des discours ».
CQFD.