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Re: carton a trouville

Objet : Re: carton a trouville
par Walou sur 06-12-2007 10:58:09

Citation :

herveprorider a écrit:
hello ;

je vais faire référence au titre du post et ainsi relancé la prévention quant au baston l'hivers :

titre "carton a Trouville"

avec Sylavin, on en a vécu un carton à  trouville, et heureusement c'était en juin et il faisait chaud.

ci dessous : les tofs prisent par moi avec le crash (c'est Sylvain sur les tofs) + mon récit qui a été publié dans planche mag.

bonne lecture

NATURE HOSTILE

Quelques analyses de cartes météos plus tard, c'est parti,
-> Faut bien lire les cartes l'ami et toiler comme il faut, même quand il fait beau et chaud comme en juin (pourtant j'connais Sylvain, c'est pas l'genre à  s'rater là -dessus, alors faut suivre ses conseils si t'es avec lui

Pas de soucis, le vent de sud-ouest est bien là , la voiture faisant régulièrement des écarts, prise dans les rafales entre Paris et la Normandie.
-> ça confirme ci-dessus

Puis Antifer (ou « les Portes de l'Enfer ») : deux gars se mettent à  l'eau. A peine dix minutes, et déjà  une planche rentre seul au bord suivit quelques instants plus tard par son cavalier. Un colosse de bien 85 Kg. Je vais au renseignement ; voici ces mots : « c'est l'horreur ! à‡a ferme de partout ! C'est la loterie ! »
-> Re confirmation

Mais hier, ce fut un grand Trouville qui s'est offert à  nous. La mer est déchaînée, le vent souffle à  30-35 nœuds. La décision est vite prise : nous choisissons tous de gréer nos 4 m², soit nos plus petites voiles.
-> Quand c'est fort et vu vos poids, faut pas tenter l'diable, c'est ça la Règle N°1

La mer est à  force 7, entre 30 et 40 nœuds et des vagues de 2 à  4 mètres. Avec mes 60 kg tout mouillé, je suis surtoilé en 4m² !!
-> Fallait pas repartir, Règle N°2 (la mer t'avait pourtant laissée 1 chance sur ton 1er A/R...)

Très rapidement, je me rends compte que la puissance du vent est encore montée d'un cran. Et ça n'a pas loupé ! Un peu au large, tout d'un coup, la violence du vent m'éjecte de ma planche.
-> Règle 3: ne jamais aller au large quand Carton!!! (si on ne respecte pas les points des règles ci-dessus = de s'abstenir de nav qd carton et pas la toile adéquate...

Dans ce cas, rester sur son matériel reste la meilleur solution : au moins je flotte.
-> Faux, dans les barres, il vaut mieux tenter de rentrer directement au bord en prenant son temps et en gérant son énergie/dépenses physique...), puis chercher son matos... (se gérer est déjà  délicat dans des barres...)

J'ai tenté waterstart sur waterstart, m'octroyant quelques périodes de « ré-énergisation » assis sur ma planche, en vain !
-> Meilleur moyen de se creuver en 15'...

Inexorablement, je dérive.
-> Normal, d'où l'intéret de rentrer directement au bord (et ça peu déjà  prendre du tps si barres "vraies"...)


avec des vagues déferlantes de 3-4 mètres
-> C'est sûr que dans l'eau, on croît vite que ça fait 3/4m, mais au vu des tophs et connaissant troud'balle ville de renom, y'a jamais 3/4m (ou alors y'avait 70/80kts en manche?...)

Trop près des rocks, j'abandonne mon matériel, sachant que par cet acte, je l'envoie directement à  la morgue. Mais l'important à  ce moment là  : c'est moi et moi seul. Il faut sauvé le bonhomme.
-> Cf. ci-dessus, c'est bien avant qu'il fallait y penser... Car là , tu te mets directement en danger et bien trop tard pour idéallement t'en sortir sans chance... et tu mets en dangers ceux qui auraient voulu venir t'aider!...


(coup de pot !!)
-> Klr que t'en a eu! tu n'aurais jamais du te retrouver si près de la digue, surtout si tu avais d'entrée d'jeu chercher à  rejoindre le bord tranquillement, in ch'halla pr le matos, mais c'est pas évident d'être lucide quand à  la perte de matos (chèr) ou d'un bonhomme...


Pourquoi je m'en sors si bien ?
Premièrement parce que j'ai eu de la chance,
-> VRAI

deuxièmement parce que la chance, ça se travaille. Je veux dire par là  que j'étais en pleine forme physique (en outre, il faisait doux et c'était en début de session) et j'ai de l'expérience.
->???

Ce qui m'a permis de ne pas paniquer et de rester concentré sur ce qui se passait autour de moi, parer tout danger, et anticiper.
-> cf. tout ce qui est dit ci-dessus...

je me suis dis : « je vais monter sur la digue, il n'y a que ça à  faire et je vais y arriver ». Je pense que si je ne m'étais pas dit ça, si j'étais resté passif, la mer m'aurait jeté comme un vulgaire bout de bois sur les rochers. La pratique du surf est sans doute aussi un bon point car j'ai été ballotté dans les vagues tout en sachant me placer par rapport à  elles et sans panique.
-> T'as surtout eu un bol monstre!!! j'éviterai de recommencer à  ta place... elle (la mer) ne redonne que rarement une 2ème chance...)

S'il faut en retenir quelque chose, c'est :
-connaître ses limites, ne pas surévaluer son niveau par rapport aux conditions météos
-> VRAI

La mer m'a laissé passer ce coup ci ; j'ai vraiment eu de la chance.
-> Vrai

« Dans les sports extrêmes, il ne faut pas compter sur la chance, mais surtout, il ne faut pas avoir de malchance. » (Citation de Sylvain Sedan, pionnier du ski extrême dans les années 60)
-> Archi Vrai...



NB: je ne fais pas tout ceci pour te "tailler un costard" j'espère que tu comprendras, Sylvain me connaissant, il sait que ce n'est pas mon genre. Mais parceque c'est Trop important, et que si ça peu aider à  faire comprendre pour le autres, tant mieux...
Enfin, c'est pas parceque c'est paru dans PM (que je lis du reste ) que ça apporte une quelconque crédibilté à  ton analyse. Essayes de prendre du recul par rapport à  ce que j'ai dit + haut, et vois ce que tu peux en tirer pour une prochaine fois...

@+