| Re: CR 11/10: Collignon-Vauville |
Objet : Re: CR 11/10: Collignon-Vauville par laurentr78 sur 15-10-2010 22:10:38 Bonsoir à tous Je reprends avec vous vos questions et observations. La remarque de Mimich est très pertinente. Au début de l'action, j'ai pensé que c'était sans doute une solution, mais rapidement j'ai constaté que je ne pouvais pas remettre une nouvelle rallonge sans dégréer complètement, et compte tenu des conditions l'affaire se compliquait très singulièrement, et ne fut même pas évoquée entre Xavier, Antoine et moi. La remarque de Teraben est justifiée. Sur l'eau, nous n'étions absolument pas repérables tant que nous n'étions pas remontés sur nos flotteurs avec nos voiles verticales. Durant mon entretien téléphonique avec le capitaine de l'Abeille Liberté, ce dernier m'a indiqué que l'équipage du bateau d'intervention ne nous voyait pas, ni d'ailleurs la vigie sur le remorqueur. La remarque de Lulla est intéressante. A mon niveau dans l'eau, j'étais un peu chahuté mais grâce au gilet finalement j'étais comme un «gros bouchon » dans l'eau. J'étais plus inquiet pour Antoine qui devait fournir plus d'effort pour se maintenir hors de l'eau et être en action pour dégréer. Dans mon analyse, la difficulté et le risque lié se situaient au niveau de la zone d'échouage possible en cas de dérive et de l'état de la mer le long des digues (à l'intérieure de la rade au niveau du port intérieur) et des rochers. Lors de notre départ sur Vauville avec Xavier, nous avons observé le plan dl'eau à ce niveau, et malgré la marée qui avait déjà baissé, nous n'avons pas pu regretté la décision du remorquage et surtout de l'intervention des secours. L'équipage du bateau d'intervention a lui même été surpris par l'état du plan dl'eau et notamment lors du retour avec Xavier, quelques moments ont été très chauds. Enfin, les propos du CROSS sont très instructifs. Un planchiste en difficulté est une véritable situation d'urgence et de priorité ; en effet, il est le plus souvent mal équipé en matériel de sécurité (absence de combinaison de survie, de radeau, et le plus souvent d'équipement de sécurité de base (fusée, VHF, é¦)), le flotteur ne présente pas une très grande flottabilité et stabilité, et le planchiste se trouve en immersion immédiatement, et les risques d'hypothermie sont donc très élevés é¦ Pour terminer, je voudrais juste vous rappeler que les équipements de sécurité ne servent à rien s'ils sont toujours au magasin dans l'attente de votre prochain achat, chez vous ou dans le coffre de votre voiture parce que ça fait sourire les potes de vous voir ressembler à des « golgoths » ; les équipiers du bateau d'intervention (vrais marins professionnels, habitués à la vraie mer la haute et aux vraies conditions) étaient pourtant équipées de leurs combinaisons de survie, d'un gilet, et d'un casque é¦ Bien à vous tous Bon week-end Amitiés |