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Re: CR 11/10: Collignon-Vauville

Objet : Re: CR 11/10: Collignon-Vauville
par Anonyme sur 12-10-2010 09:36:18

Mon petit CR de cette très belle journée d'hier riches en rebondissements et en souvenirs entres potes.
Très bon covoiturage avec mon ami Laurent à  l'aller. Il faudra quand même que je trouve une voiture pour le retour ! On arrive pratiquement les premiers à  Collignon. Le vent est forté¦ Très fort. La marée est déjà  bien haute. On sent que l'on va être dans des conditions de slalom que j'affectionne, c'est à  dire une mer bien formée. Je pars à  l'eau avec ma nouvelle Warp 5.7 et ma falcon 86. C'est parfait, d'autant plus que Laurent a eu la gentillesse de me faire essayer sa Shox XTR. Le combo est incroyable et me permet d'abatte en grand au retour sans trop me faire peur. Je profite de cette session pour affiner mes réglages. Antoine est là  aussi et il assure comme une bête avec sa 6.7. Mais c'est Laurent qui m'impressionne le plus en étant capable de naviguer à  plus de 28 nœuds dans ces conditions alors que je plafonne à  27. Le bougre à  l'air encore réglé comme une horloge. Cette fois le niveau de la mer est au plus haut. La digue a disparu. On fait une petite pause mais cela me démange et je propose à  Laurent de repartir. Quelques centaines de mètres plus loin, Laurent casse sa rallonge en carbone. Je rentre dardare pour prévenir les nombreux kiffeurs restés au bord. Soto appelle le CROS. Je retourne auprès de Laurent pour ne pas qu'il trouve le temps trop long. Même si l'eau commence à  baisser, une fois dans l'eau, je suis impressionné par la houle et les conditions de mer. Je ne suis pas mécontent que l'on est appelé le CROS tout de suite. On est bientôt rejoint par Antoine qui propose à  Laurent de dégréer pour faciliter le travail des secours (voir de sauver le matos). C'est une bonne idée. On n'est pas trop de trois. Pendant que je tiens mon matos et celui d'Antoine, ce dernier commence à  harnacher tout le matos en un paquet compact. Comme nous sommes équipés de bouts, Antoine propose d'essayer de tracter l'ensemble avec Laurent accroché. Laurent semble un peu fatigué, il a passé pas mal de temps dans l'eau. Je pense qu'il sera mieux au sec en prenant ma planche pour rentrer au bord. Je le surveille et il nous fait un beau water start. Ca c'est réglé ! A plat ventre sur le matos de Laurent, Antoine commence à  me tracter. Je suis étonné mais cela le fait super bien. Antoine est très agile et bien bourrin : 6.7 dans 30 nœuds avec des vagues à  une allure de 4 nœuds, sans le harnais ça calme. Je me dis que nous allons rentrer tranquilou à  bon port ! C'est là  que l'annexe de l'Abeille arrive. Il faut défaire le paquet et se préparer à  être secouru même si je vais très bien !
Dans la panique, nous perdons la voile de Laurent. Antoine me dit de plonger pour la récupéreré¦ Grand moment de solitude ! Heureusement l'annexe est déjà  entrain de récupérer la voile 20 m plus loin. On arrive à  monter le matos à  bord et je me hisse péniblement. Les gars de l'annexe sont des pros dans la manœuvre. Une fois à  bord, je me rends compte des conditions de mer et que l'on est dans une vrai opération de secours. Il y a un peu d'inquiétude à  bord car notre histoire n'est pas très clair (j'ai été secouru mais ce n'est pas moi qui ai eu un problème), avec le bruit du moteur et le vent, c'est dur de se comprendre et ils veulent vraiment s'assurer que tout le monde est sain et sauf. On s'explique, il semble rassuré.
Le retour se fait dans un petit port à  côté. J'arrive en même temps que des kiffeurs venus me chercher en van (Soto, Nolwenn et Sam). Merci les gars !
De retour à  Collignon, beaucoup semblent refroidis même nous n'avons jamais été en danger : Gilet et fusées pour Laurent et moi. Une opération bien gérée : cela fait toujours du bien de se rappeler que nous pratiquons une activité dans un environnement à  risque. Nous avons pris les bonnes décisions au bon moment en ravalant notre fierté !
C'est reparti pour une petite heure. Antoine commence à  envoyer le bois (34 nœuds) sur un plan dl'eau qui commence à  se calmer. Il m'impressionne une fois de plus. Je suis très loin de ces perfs.
Il est déjà  l'heure de repartir à  Vauville. Mon épaule me fait bien souffrir. La natation n'a rien arrangé. Je décide de regarder tranquillement les choses s'installer. Il y a des claques à  plus de 40 nœuds. Cela ne semble pas raisonnable compte tenu de mon état physique de partir avec ma 5.7. Je gréé ma 4M de vagues sur ma Falcon. Le combo est une bouze fini.
Je vois mon Laurent en grande forme avec sa stealth 4.6 et sa Warp speed. En le regardant tracer comme bête, je me dis que c'est son jour même si le plan dl'eau est très clapoteux. Je surveille aussi d'un œil Guillaupe. Je pense que l'animal a franchi un cap : désormais, il sera devant moi en speed. Il tape un score à  plus de 35 nœudsé¦
Je profite d'une pause de Laurent pour lui piquer son matos et pour essayer de scorer. En 3-4 bords, je suis impressionné de faciliter du Gun. Il faudrait une bonne 5.2 pour scorer. Je dépasse de quelques centièmes de nœuds mon record perso (35,10) mais insuffisant pour battre le Guillaupe et sa nouvelle JP fétiche. Je rends le matos à  Laurent et je récupère bientôt le matos de Guillaupe : j'en profite pour faire quelques bons runs mais le vent commence déjà  à  tomber.
Il est temps de remonter le matos et de prendre une bonne part de gâteau fait par Nolwenn. On partage nos histoires, nos gamelles. Certains sont déçus, d'autres ravis. On se chambre et on se félicite. Je trouve un scenic pour le retour (merci Vincent) pour arriver un peu avant minuit sur Paris. Une super journée
Merci pour à  tous pour ce bel esprit kiff


P.S : Merci pour les photos de Speed Soto (c'est moi en Stealth 4.6). On dirait presque je vais vite !)