| Re: cabo verde mars 2008 |
Objet : Re: cabo verde mars 2008 par Paquitomicorazon sur 18-03-2008 11:42:15 Bon, je m'y colle, les photos viendront plus tard (y a un peu de tri à faire). Départ vendredi 7 au soir avec GG et nos épouses et première surprise désagréable, je me fais taxer 100 € pour pouvoir emmener mon surf, avec la perspective d'en repayer 100 de plus au retour. Pas moyen de négocier, il fait plus d'1 m 50 donc c'est écrit, faut payer. J'ai un peu les boules vu que le surf en question vaut plus grand chose et que vu mon niveau, ça va faire cher le take off. Bref, je paye et nous voilà partis. Au moment d'embarquer, on tombe sur Matteo et Samuel, deux planchistes que j'avais rencontré au Rozel en juillet dernier, puis à Wissant. Il se la jouent à l'arrache, CAD sans plan logement ni loc de matos, ils passeront la première nuit à dormir dans l'aéroport de Sal ! On loge au Morabeza et on est censés louer au club Angulo avec lequel nous avons échangé des mails avant de partir, l'intérêt étant qu'ils sont cool sur le prêt de matos et te permettent de l'emmener où tu veux. Donc le samedi matin, nous voilà partis à la recherche du fameux club qui se trouve être à 20 min de marche de l'Hôtel, à Ponta Leme. On retrouve Matteo et Samuel qui viennent de trouver un super appart au centre du village et on arrive au club bien sous pression car on voit des mecs au taquet dans la baie depuis 1 heure. Là , on se fait rembarrer bien proprement car 16 personnes viennent d'arriver et qu'il n'y aura plus de matos dispo avant une semaine. premier calmage... on tente notre chance au club Mistral d'à côté et là le mec nous répond que vu le monde, il ne loue qu'à l'heure car c'est bien plus rentable que de louer à la semaine... Là je commence à me sentir mal. Retour au Morabeza en face duquel se trouve le club Surf Zone. Accueil plutôt sympa, matos Angulo / Ezzy / Gun sails pas franchement neuf et plutôt orienté freeride, mais le boss nous dit qu'il a du meilleur matos dans son second club près de Ponta Preta et qu'il n'y a aucun pb pour en faire venir si besoin. On a trop les crocs on décide qu'on louera ici, c'est pratique, il est midi et faut absolument qu'on navigue. Première nave donc en Angulo Supergu 112 L et Gun de 6.2. Pas vraiment ce qui m'avait motivé pour venir mais bon... Descente au vent arrière à Punta Sino car on voit des mecs naviguer. Effectivement, Arnaud et la WW Academy sont là . Impossible de surfer avec la supergu dont les straps sont réglés sur l'extérieur (le con, j'ai même pas fait gaffe à ça tellement j'étais pressé d'aller à l'eau). La 6.2 me paraît immense, bref au bout d'une demie heure retour au prés pour rejoindre le club. Pas vraiment jouasse. L'après midi, nave en gros matos freeride, bon, le cadre est sympa, je croise un poisson volant, mais je commence à angoisser en me disant que c'est pas vraiment pour ça que je suis venu. Le lendemain, pas de nave, on décide d'aller voir la World Cup, on a RDV avec Jean Sé qui vit là bas depuis 8 ans. Journée super sympa, le niveau est dingue, y a des twinzers de partout, la foule, les stars, c'est top. On croise Arnaud et sa bande le soir et on se rends compte qu'on a raté une super nave à Canoa, pas grave, on a un plan pour le lendemain. Effectivement, lundi matin, bran le bas de combat, Jean Sé a fait la tournée des spots, c'est à Kite Beach qu'il faut aller, sa souffle, y a des vagues. Le mec de Surf Zone nous trouve un Pick up qui doit nous amener à son autre club chopper du matos digne de ce nom puis nous dropper sur le spot. On prend deux Chango de 85 L, deux 5.2 et une 5.5 au cas où, enfin du bon matos par rapport à ce qu'on a pu avoir jusqu'à présent. Arrivés sur le spot, le pied. Certes pas mal de kites, mais moins qu'à Wissant. Le vent est Side, y a 1m de vagues multi peacks, eau turquoise, bref, l'idéal pour se mettre en jambes. On a navigué tte la journée au taquet en 5.2, je suis chaud bouillant pour tenter le front, ce que je n'ai pas eu l'occasion de faire depuis Mai dernier et la Front Academy à Wissant. Et c'est parti, ça tourne et ça fait même pas mal même s'ils sont loin d'être posés. Je sens à peine une petite douleur à la cheville du pied arrière sur une réception ce qui me conforte dans l'idée que je reste les pieds dans les straps, mais rien de plus, je suis même plutôt content. Je chauffe GG qui s'y met aussi !!! J'en reviens pas, il m'a fallu des années pour tenter mon premier front et là , j'ai à peine eu à insister qu'il balance comme un mort de faim ! Vraiment, c'est top, des conditions idéales pour se lâcher. Jean Sé nous file des conseils au surf car y a vraiiiiment du boulot et on se régale. Il me propose gentiment d'essayer son custom twinzers Quatro. Bon vu mon niveau, tout ce que je peux dire c'est que c'est super moumoutte, ça cape pas plus mal qu'une planche de vague, le jibe est plus doux, mais ça traîne pas mal dl'eau, donc je pense que ça va moins vite. Quant aux sensations au surf, j'ai pas d'avis et de ttes façons pas (encore) le niveau pour formuler une opinion objective. Les filles arrivent en milieu d'aprem avec cam et APN, on est crevés mais on continue de tenter des trucs. On fini la journée rincés, mais heureux sauf qu'au bout de quelques heures, ma cheville se réveille et va me faire jongler toute la soirée et une bonne partie de la nuit. Heureusement GG a du nifluril et de la pommade super efficace, mais j'ai mal au point de ne quasiment plus pouvoir marcher. Le lendemain matin, la douleur est un peu partie, mais je swingue un peu quand même et c'est parti pour trouver de l'élastoplaste au village. Bon, y en a pas à la pharmacie qui nous envoie chez le chinois. Comme y en a pas chez le chinois, on retourne à la pharmacie pour acheter du sparadrap. je me fais un strap de sauvage avec ça, ça tient bien et c'est reparti pour une journée de nave en super gu 105 L et Ezzy 5.5. Le matin à Punta Sino, je me vois le pauvre Arnaud tout plâtré en train "ô supplice" de filmer ses potes. La session est sympa, la cheville est sensible mais ne me fait pas trop mal. Disons que pour le surf ça va, mais qu'il est hors de question de sauter. Ne sachant pas que Walou regarderait la video, je n'appuie vraiment pas les surf et met au maximum mon cul en arrière pour qu'Arnaud n'aille pas me confondre avec un pro pendant qu'il filme ...  Puis l'après midi, session très sympa à Punta Leme, la vague est propre mais ne pousse pas. C'est pas forcément génial, mais ça nous laisse l'occasion d'essayer de bien décomposer les enchaînements bottom / cut back sans se faire croquer et sur une bonne longueur. Donc pour nous c'est vraiment top Idem le mercredi avec encore moins de vagues, mais le sentiment de piger un peu plus les appuis, le coup de reculer la main arrièreé¦etc. Avec GG on se motive à fond en se croisant, c'est trop bon. ...et puis c'est fini pour la planche le lendemain, jeudi donc, session de surf à Punta Leme. C'est beau même si ça pète près des rochers, y a 1m, 1m50 qui déroule en gauches, c'est mon côté, j'ai pas d'excuse. ...bon ben j'ai pris aucune vague...les locaux sont trop forts et moi trop peureux, trop gros, trop strappé, bref, je sais pas trop quoi, mais pas moyen de prendre une vague. le vendredi, tour de l'île histoire de confirmer qu'en dehors de la planche et du surf, y a rien à pas grand chose à faire. le samedi.... je sais plus ce qu'on a fait, mais pas de la planche en tous cas. si, un peu de masque et tuba, c'était terrible, super beau et le tout dans 50 cm dl'eau à 10 m du bord. ...et puis le soir, alors qu'on attaque tranquilou notre 3ème binouze, Jean Sé me balance comme ça l'air de rien que Josh Angulo cherche à vendre un custom quattro qu'il s'est fait faire, pour la compète, mais qu'il a préféré ne pas utiliser car il n'a pas pu la tester avant. C'est un gros twinzer de 90 l en 7'8. sur le moment, ça me fait ni chaud ni froid vu que j'ai déjà une 90 L et que bon, franchement, un twinzer vu mon niveau, c'est vraiment pas une priorité. ..oui mais... Oui mais j'y repense en m'endormant et puis le lendemain matin...et puis #OOPS#, c'est quand même une quatro, c'est LA planche de Josh, vendue au prix d'une Hifly, ça a quand même plus de gueule qu'un T Shirt "I was in Ponta Preta" quand même en guise de souvenir. Bref, j'ai craqué, la board a une gueule d'enfer, elle rentrait pile poil dans la housse de planche que j'avais emmené pour transporter mon surf, C'ETAIT LE DESTIN QUOI !!!! donc ça c'était dimanche, jour du départ, autant dire que j'étais déjà bien en transe, mais, as a cherry on, ze top of ze cake, vu qu'on décollait qu'à 2 h du mat, on s'est fait la soirée de clôture de la PWA. Non seulement c'était cool de se taper des caipirinias avec les coureurs, mais en plus on en a profité pour se faire qques photos souvenir et taper la discute avec le Bjorn, venu siroter qques verres avec la crème des waveriders Autant dire que pour la grouppie que je suis c'était le pied total. Au final on a retrouvé tt ce beau monde à l'aéroport, la plupart des coureurs prenant le même avion que nous. Léger stress au moment de faire passer mon boardbag dans lequel se trouvait du coup, non seulement le surf, mais également la Quattro, mais en fin, rien, queue dalle, la nana de l'enregistrement m'a strictement rien fait payer....LE DESTIN JE VOUS DIS. Bilan plus que positif, mais Brertrand n'a pas tort, aller au Cap Vert pour rester dans la baie de Santa Maria, c'est un peu concon. Le problème, c'est que aund on y a jamais été, on ne mesure pas vraiment la difficulté que c'est de bouger avec du matos de loc. C'est une petite île, mais il y a une multitude de spots et chacun peut marcher alors que 2 Km plus loin, rien ne fonctionne donc il faut être très réactif. Sur ce coup, le fait d'avoir Jean-Sé qui faisait la tournée des spots le matin nous a bien aidé, même si au final, à part une fois les conditions étaient les meilleures aux deux extrêmes de la baie. On y retournera c'est sûr, mais ce coup ci, on emmenera notre matos, même pour une semaine. De toutes façons, c'est pas compliqué, faut une grosse planche de vague + 5.7 et 5.2 voire uniquement une 5.5. Par ailleurs, on louera une voiture pour pouvoir tracer un peu partout et ne plus avoir cette sensation d'être un peu emprisonnés dans la baie. Dernier point, même si le Morabeza et va bientôt faire figure de petite pousada à côté des complexes qui se construisent, ça reste de l'hôtellerie de masse. Nos potes Matteos et Samuel étaient super contents de leur appart au village, je pense qu'on prendra cette option la prochaine fois. |