| Re: Saint-Aubin le 07 mai |
Objet : Re: Saint-Aubin le 07 mai par Sam sur 12-05-2007 11:56:26 En quelques années en Normandie, j'ai eu l'occas de me perfectionner dans le passage de shore breack. Mon meilleur fait d'arme est à marée haute à antifer : les locaux ne voulaient pas y aller, et, en tenue, je suis aller porter le matos plus loin pour éviter la digue qd je partirais. au moment ou j'arrive à environ 300m de la digue, une énorme série casse devant (shorebreack à quasiment taille de mât!) et du coup je me dis que c'est l'occas (car après la série, en général c'est le calme! donc vu de l'extérieur, je file à l'eau sans réfléchir, sans temps de pause comme si de rien était... en réalité, j'ai calculé mon coup, et je suis parti nickel... sauf que... c'est un peu déventé au bord, les vagues sont grosse et déferlent un peu partout sur le spot, donc je donne un ou deux coup de pumping (bien tendre, vous me connaissez  ) et le bout de l'écoute lâche!!!du coup je continue en position de bodydrag sans vent, évite de justesse une série de mousse qui m'auraient remis sur la plage  et entreprends de réparer le bout au milieu du chantierde toute façon pas de possibilité de retour avant 1h30 pour que la mer baisse ainsi que le shorebreack (surtout avec du matos cassé) Réparation et navigation seul pendant 2heures dans de bonnes vagues (mais avec bcp de clapot...) ah oui mois de février, y faisait pas chaud! à retenir : - avoir du matos en excellent état, car en cas de casse pour revenir à la nage dans du shorebreack c'est le brassage assuré... (j'ai cassé une fois un mât... et bien j'ai laissé le gréement pour rentrer avec ma planche au surf) - savoir ce qu'on est pret à perdre avant de se mettre à l'eau : accepter de sacrifier le gréement, en cas de roustage, savoir à l'avance le choix que l'on fait : je me sauve ou j'essaie de sauver aussi le matos... - avoir des potes à proximité pour aider en cas de pb : c'est rarement le mec qui se fait rouster qui sort le matos d'après mon expérience! - ne pas avoir peur de rentrer jusqu'à ce que l'aileron touche : 35€ d'occas c'est pas grand chose, surtout qu'un coup de pon'age rattrape souvent les choses - ne pas sortir en fin de marée montante, car le shorebreack continue de monter et c'est plus facile de se mettre à l'eau que de sortir (sur l'eau on voit difficilement les séries du shorebreack :; ce ne sont pas les mêmes que les vagues bien souvent, car qd une vaguie déferle, elle est moins haute qu'une vague qui est passée sans déferler : cette dernière donne souvent les plus gros shorebreack alors que c'était dans la barre une petite vague - se faire progressivement les dents! essayer des shore breack de sable petit pour aller vers le galet avec un beau shore breack qui tube! Apprendre à porter son matos de différentes façons : classique, sur la tête (parfois indispendable) savoir où est sa tête de voile et l'écoute : ce sont souvent elles qui amènent une catastrophe, et enfin apprendre à arriver vite au bord, sauter et saisir immédiatement son matos : l'idéal est de s'entrainer l'été sans shorebreack |