5 + 9 = ?  
Entrer le résultat à partir de l'expression
Le maximum d'essais autorisés est : 10
 

Re: CR Cap vert du 19 au 26 mars

Objet : Re: CR Cap vert du 19 au 26 mars
par Anonyme sur 29-03-2007 13:30:30

Salut les gens,

Le jour de notre arrivée, à  peine avions-nous pris possession de nos chambres d'hôtel que nous go»tions aux eaux chaudes et turquoise de la baie de Santa Maria, en 6.2 pour bibi. Mon programme des jours suivants fut freeride ou tricot. Ces jours de petit air furent l'occasion pour Erwan et Gilles de dispenser leurs savoir et conseils sur la plage, et pour quelques uns de prendre des leçons de virement de bord avec Calu, une star locale qui évolue dans les vagues avec une aisance déconcertante.

Je ne me suis décidé à  descendre sur Ponta Sino que le vendredi, alors que le vent commen'ait à  être un peu plus véliplanchable, et que l'organisation s'installait "officiellement" sur ce spot. Ce fut là  ma seule vraie session de vagues, en 5.4. Ponta Sino par vent léger nécessite un bon niveau et/ou une bonne condition physique. Il y a un fort courant au bord, et un autre au large, tous deux dans le sens du vent. Le courant au large ne permet pas de faire de longs bords de près "de récupération", il ne faut pas tarder à  virer une fois la barre passée. De plus on est confronté à  l'angoisse d'aller taper l'épave au vent ou des patates à  marée basse (quelques ailerons auront été cassés sur ces dernières), et le shore-break n'a rien à  envier à  celui de Haute-Normandie (les galets en moins tout de même).

Dimanche j'ai pu naviguer en 5.0. Je suis remonté sur Leme Velho, le spot au vent. Une belle houle rentrait, mais ça ne déferlait pas, il fallait raser les cailloux du bord pour espérer surfer. L'après-midi j'ai croisé mes premiers poissons-volants au large, et j'ai enfin passé un duck jibe parmi une multitude de tentatives.

La baie de Santa Maria offre une intéressante variété de conditions de navigation, mais quand on est basé dans le creux de la baie les spots de vagues se méritent, notamment par vent faible, car ils faut tirer des bords pour s'y rendre et en revenir. Le retour de Ponta Sino se faisait parfois à  pieds par la plage en portant un gréement.

Le ciel fut partiellement nuageux tous les jours, on a même eu un peu de pluie, mais ça n'empêchait pas les UV de bombarder, le KIFFeur au chapeau l'a bien compris ;-)

L'hôtel où nous étions logés, le Pontao, n'est pas mal, mais il faut veiller à  ne pas y avoir une chambre côté rue, sans quoi on vit au rythme de la boîte de nuit - le Pirata - qui se trouve en face, de la circulation des engins de chantiers, et des discussions animées des locaux qui attendent l'aluguer.

Côté people, je n'ai pas croisé Madame Evora, mais j'ai eu le plaisir d'échanger quelques mots avec Monsieur Angulo :-)

A+
Thierry