CR Gruissan 1er et 2 mars 2019 |
Objet : CR Gruissan 1er et 2 mars 2019 par 420 sur 03-03-2019 08:26:36 CR de 2 jours magnifiques à Gruissan. La descente est calée depuis quelques jours avec Rémi et nous arrivons à convaincre Paquito de nous rejoindre ! à‡a va être top. Nous arrivons à décoller vers 17h de Paris et la descente se fait sans encombre pour une arrivée à 00h30 à Gruissan. On a réservé le chalet que nous louons pour le Défi, on est un peu comme à la maison. Sur le trajet, on se dit qu'on va avoir un bon Gruissan de reprise avec un petit 20-25 nœuds sur un plan dl'eau très plat. Excité, me faisant le film de la nave du lendemain, je ne dors pratiquement pas de la nuit. Dès 3h du matin, le chalet commence déjà à couineré¦ Ce n'est pas très bon signe pour les 20-25 nœuds à la cool. Et effectivement dès le levé, c'est déjà bien fort. Une bonne petite houle sur le canal (pour ceux qui connaissent, c'est le signe des grands jours !) et un plan dl'eau complètement blanc. Paquito arrive à 10h30 et on commence à gréer à 11h après avoir claqué la bise aux amis de L'Oc Surf. Je ne me pose pas trop de questions, je sors direct ce que j'ai de plus petit : S2 Maui Venom 5.0 2019 (balle neuve) et JP 55. Rémi décide de traverser le canal à la nage, avec Paquito, on se dit qu'on va se régler côté Chalet et traverser ensuite au large par la digue. Quelques bords nous permettent très vite de comprendre que ça va être une reprise musclée. J'ai mis un 30 Chopper DW qui s'avère un peu puissant pour les conditions. On a de claques à plus de 40 nœuds. L'Oc surf est encore ouvert et avec Paquito on décide de se lancer pour passer de l'autre côté (en cas de pb au large, la sécu pourra être utile!). Ma peur c'est le waterstart avec un vent très rafaleux et l'angoisse de perdre le matos en cas de grosse boite ! Arrivé à quelques mètres de la digue, je prends une énorme rafale qui lève la planche en wheeling, j'arrive à re-plaquer mais je manque de peu la grosse punition. Ouf ! le vent est assez nord et nous arrivons à rejoindre rapidement Rémi pour retrouver un plan dl'eau vierge de tous planchistes. On enchaine quelques bords bien sportifs en cherchant les rares molles et les zones plates. On ne fait pas trop de jibes dans ces conditions. On prend le temps de se régler et surtout de prendre la mesure du spot. C'est superbe avec le soleil et les Pyrénées enneigés. Je décide de passer en Z 28 SF. Le vent baisse un peu et je commence à bien prendre mes marques. C'est pareil pour mes 2 acolytes ! Et là on commence à enchainer les battle et les grosses abattées. Le challenge est lancé. Paquito n'a rien perdu de sa glisse et le grand Rémi est de retour. On enchaine ensemble toujours au coude à coude, ça ne joue à rien ! C'est vraiment trop bon ! Bref la super nave que j'avais imaginé avec mes potes. On arrive à se caler un petit aller-retour à PLN en mode Défi ! Le plan dl'eau est une vraie marmite entre l'Ayrolle et PLN, l'eau est marron, on ne voit rien, la faute aux étang qui déversent leur trop plein ! Paquito sort sa science (et son inconscience) et réussi à me doubler à mon vent en survolant les bancs de sables avec ses 24 cm d'aileron et son gun de speedé¦ comme c'est bon (je vous ai dit que c'était top et qu'on était comme des gosses non ïŠ !). Les bords s'enchainent, on a la super banane même si quelques hots locaux sont là pour nous rappeler qu'on est des petits joueurs face à leur glisse. Il y a une cinquantaine de planchistes sur le plan dl'eau mais Paquito, Rémi et moi, c'est comme si nous étions que tous les 3, Rémi fait parler la GoPro pour immortaliser ces beaux moments. Et en plus j'arrive à prendre la top speed ïŠ avant la fin de la journée (37.44 à la montre). Vers 17h le vent commence à caler, il est temps de rentrer après plus de 110 km au compteur en mode course et défi. Je décide de rentrer par la plage des chalets. Grosse erreur, je finirai à la nage avec un vent oscillant entre 5 et 10 nœuds. Je suis rincé mais content. Une fois le matos rangé, c'est partie pour le port et une bonne bière en essayant d'analyser les traces sans y arriver. On est comme des gosses et on encore des images plein la tête. On arrive à envoyer nos traces à Kouby qui a la gentillesse de faire l'analyse. On enchaine au Plan B, resto très sympa et surtout très bon du vieux Gruissan ou on déguste les fameux couteaux et les pâtes à l'encre de seicheé¦ Bref c'est la belle vie. La suite après ma siesteé¦ Les stats du vendredi |