| Re: CR 8 juillet 2018 Hardelot |
Objet : Re: CR 8 juillet 2018 Hardelot par verhaeghe sur 09-07-2018 11:52:20 J'avais annoncé un raid possible vers le Touquet, ce fut Triathlon... 1h de planche / 2h30 de nage / 1h de marche Etant arrivé à 12h, on a pu voir la magie du thermique se mettre en place et cela m'a donné un peu de temps pour présenter mon home spot aux amis. Hardelot, c'est beau. Garé tout au bord de la plage à la base nautique, une belle aire de gréage nous tend les bras que la gente canine des environs fertilise quand on est pas là . La mer étend ses reflets d'Opaline (pour les ignares comme moi qui ont la flemme d'ouvrir Wikipédia : Opaline (adjectif) : de couleur vert moyen, pâle et laiteux, tirant légèrement sur le bleu). C'est d'ailleurs en se posant à Hardelot que quelques Aristo désoeuvrés ont trouvé le nom de Côte d'Opale. On a eu du bol qu'ils ne se soient pas arrêtés au Crotoy avec son eau maronnasseé¦  Un petit vent de terre amenant des senteurs de foret sylvestre nous rafraichit plaisamment. Jayce grée et se prépare en toute hâte 125L et 8.6m². J'amène son matériel au bord de l'eau qu'il faut quand même aller chercher avec cette satanée marée basse. Au retour, un char à voile gracieux semble voler au-dessus du sable. Photo. De fil en aiguille, je sympathise avec le pilote qui me propose de rouler un peu le temps de son apéro. Ce préfère dans le Nord, c'est la gentillesse des Nordistes.  Les premiers planning de Jayce sont hésitants mais le thermique s'annonce même si à 13h00 il n'y a guère plus de 8/10nds. Je grée (117J+8.6m²), confiant et incite même Yann (LegrouxFamily) a mettre 7m² qui a du se demander si je n'étais pas fou. Le temps d'aller à l'eau un peu avant 14h et l'on a un bon 15nds qui s'établit. La magie a encore opéré. Le plan dl'eau est facile, pas de vague traitresse, pas de courant violent, juste une mer d'été un grand ciel bleu et des copains à doubler. On se tire la bourre avec Yann qui est un client sérieux, heureusement, Jayce avec sa 8.6 trop grande pour son corps de Kenyan en pleine saison des marathons, me sert de victime expiatoire pour me laisser croire que j'avance correctement. Petit slalom, Yann grille honteusement le départ mais comme je suis à 50m à son vent j'ai de l'accélération en stocké¦ gniark gniarké¦ sauf que je prendrais le planning 15 secondes après lui, ça fait un bon paquet à rattraper, au moins 200m. Au planning , ca glisse bien et je prends quasiment 30nds à l'abattée, Yann est encore devant mais son avance fond comme un pot de Nutella chez Soto à l'heure du go»ter. J'abats encore et j'arrive maintenant à sa hauteur mais assez largement sous son vent. Je suis même un peu devant mais c'est maintenant lui qui peut m'abattre dessus. Je tente de remonter doucement au vent sans sacrifier de vitesse. Yann reste à ma hauteur. Quel suspens, tout va donc ce jouer au jibe que je déclenche après avoir repris une courte avance avec un nouveau passage à presque 30nds dans les trains de houle. On est quand même loin du bord presque 2 millesé¦ Jibe au planning mais sur un vigoureux coup de pomping, la voile s'affale, têtière explosée. Je tente de regagner le bord mais la voile continue à s'affaler et devient quasi non navigable. Là , j'ai manqué de présence d'esprit comme dirait Marc Jolivet Je finirais par nager 2h30 vers la plage en dérivant au grés du courant. Je regrette d'être parti en maillot de bain et suis bien heureux du lycra "Maité/Gealion" qui est parfait et me tient bien au chaud. Après avoir bu 5 ou 6 fois la tasse et avoir eu peur de finir dans les piquet de moules, j'arrive à accoster à Sainte Cécile à 7km au nord d'Hardelot. C'est le village qui fait face au Touquet sur la Canche. C'est pas tout d'avoir nagé, il faut encore marcher et c'est reparti pour 7km de marche dans le sable. Un vrai entrainement de GIé¦ A 1 km de l'arrivée, Bernard me rejoint avec une bouteille dl'eau, Oh bonheur. Que c'est bon et frais - en réalité c'est de la Salvetta amère et chaude mais ca me fait l'effet de l'hydromel des Dieux de l'Olympe. Merci les copains. Tout particulièrement à Yann qui m'a surveillé sur l'eau en sacrifiant une bonne heure de sa nav'. Antoine |