verhaeghe a écrit :
Le défi, c'est payer cher pour avoir le privilège de naviguer sur un plan dl'eau défoncé avec des gars qui te font comprendre que tu n'avances pas une cacahouete (merci Guillaupe) et bien sur le plaisir de t'en prendre un dans les genoux voir pour les plus chanceux d'aller toucher la sainte-carène du bateau de Bru.

C'est tout ca mais pas que! Tu as aussi la joie de devoir prendre une planche plus grosse que celle que tu aurais pris pour le plaisir vu qu'au moment du départ et à  chaque Jibe tu vas te faire déventer par 1000 couillons masochistes comme toi. Le défi, c'est encore de se forcer à  aller de l'avant quand tout ton corps te dit qu'il n'en peut plus entre crampes et tétanie.

Le défi c'est enfin se créer du stress culminant au Z là  quand on est venu à  la planche pour son lien à  la nature, le sentiment de liberté et de sérénité...



bref, le DEFI c'est TERRIBLE mais c'est pour ça qu'on l'aime. Comme un rite initiatique incompréhensible mais dont l'on ressort transformé. Un peu comme le poème de Kipling

Si au cap tu n'as pas peur de devoir pointer
Si dévente et lièvre ne te font pas sombrer
Si tu acceptes de risquer la collision à  chaque bord
Si sans peur tu affrontes ces fusées traçantes de mort
Si de tout confort tu acceptes de te priver
Si ton dos sur le clapot tu ira malmener
Jusqu'à  percevoir la ligne d'arrivée
Alors a tout jamais tramontane sable et eau seront à  toi
Tu seras un défieur mon fils