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Re: CR Raid Fort Boyard 2012

Objet : Re: CR Raid Fort Boyard 2012
par Anonyme sur 15-10-2012 09:21:24

Image redimensionnée

A mon tour...
On va être très clair, on a fait un énorme truc. La notion de raid a pris toute sa dimension.
Imaginez le Fort Boyard en face de vous à  10 bornes avec le vent pleine face -> le but du jeu y aller et revenir avec 20 noeuds établis et des creux de plus de 2 m au large.
Je prends plutôt un bon départ dans le premier tiers. Je suis derrière Tatihou jusqu'au 3ème contre-bord (j'en ferai au total plus d'une vingtaine à  l'aller). Je suis parti en 7 m bien mulé (un brin trop) et ma Falcon 101 et Z-Fins 36. Le cap n'est pas extra mais car je manque un peu d'appui dans la voile. Petit à  petit et par manque de concentration je perds mes camarades de jeu puis une bonne partie de la flotte. La zone de navigation doit représenter 40 km de navigation, c'est incroyable. Autant à  Tribord les amers sont faciles à  prendre, autant à  babord c'est plus compliqué. C'est d'ailleurs là  que je vais me gourer un moment donné et perdre le reste de la flotte. La mer est très forte à  babord et sur un virement de bord/plouf, pris par la houle, je passe le pied droit sous la planche. Le z-fins ne pardonnera pas. Je sens immédiatement la coupure et une sensation bizarre. Je regarde mon pied avec appréhension, c'est ouvert entre 2 doigts de pied mais raisonnable. Je remonte sur la planche et repars à  l'assaut du Fort... après une minute ou deux, j'ai le pont arrière plein de sang. Comment une petite coupure peut générer autant de sang à J'ai d» sectionner un petit vaisseau, mais le doute commence à  s'installer. La mer est grosse, pas de véliplanchiste à  proximité et aucun bateau à  vue. Je sens la pression artériel dans mon mollet droit et un début de crampe. Le nouveau Diabolo se dit que l'enjeu n'en vaut peut-être pas la chandelle. Je suis pourtant en grande forme et bien réglé mais je crains le bord retour plein largue. Je profite du passage de Charline Picon pour rentrer avec elle, mais la championne de RS-X prend des angles que je ne peux pas tenir, je finis par la perdre. Le retour se fait taquet et sans gamelles. Arrivé sur la plage je suis déçu avec l'impression de ne pas avoir été au bout de moi-même et d'avoir manqué de discernement sur les angles au près et le passage de la porte. Je comprends que j'ai d» passer la porte fermée et que c'est pour cette raison que je me suis senti bien seul. Antoine me rejoins à  l'infirmerie et me ramène tout mon matos pour m'éviter de marcher dans la sable (la plaie a été bien nettoyée). Il me file de médocs pour la douleur et c'est partie pour rentrer sur Paris.

Voilà  ce matin, je sais que je n'ai plus de navigation possible jusqu'au challenge de l'Almanarre, c'est un peu dure !