| Re: L'école franà§aise des mathématiques ? |
Objet : Re: L'école franà§aise des mathématiques ? par VJM sur 30-06-2011 23:36:57 Butcher : excellent ! SSO : je ne suis pas convaincu par les stats comme exemple de bonne application des maths. Au reste, ce qui est au contenu du programme de lycée me semble plus être de la vulgarisation que des maths. En clair, je n'y vois pas d'apport bénéfique ni pour la compréhension des choses commes les sondages, ni et même encore moins pour la compréhension des maths. Quant à faire l'histoire des maths, on peut faire l'intéressant pendant 5mn autour d'un discours d'accroche plus ou moins vulgarisateur mais il faut bien à un moment rentrer dans le vif du sujet. Par ailleurs, l'histoire des concepets est quelque chose de compliqué et est-il bien utile de devoir réinventer la roue à chaque fois ? Surfthewave: je ne suis pas sûr que la géométrie du plan ou de l'espace soit concrète pour tout le monde. Ce que tu racontes ne me semble pas aller dans le sens des applications concrètes des maths... Gadjo : le carré d'un nombre réel est positif. i n'est pas un nombre réel... En maths, chaque mot compte. ;) Verahaege : les maths nécessaires aux équa diffs, à la mécanique des fuides, à l'étude des ondes ne sont pas abodées avant l'université. Les proba sont abordées seulement au lycée. Le problème de trouver quelque chose qui "motive" les collégiens ou les élèves de seconde n'est pas abordé dans vos remarques. Heureusement pour moi (et pour les collègiens), je ne suis pas prof de collège... En vous lisant, je me dis que vous voudriez qu'on puisse parler le langage des maths sans connaitre son vocabulaire et sa grammaire de base. Les maths apprises au lycée, même en section S, ne sont que des bases élémentaires, élémentaires mais indispensables. En clair, un lycéen qui a mention TB au bac S ne sait presque rien des maths. PS. De mon point de vue, ce qui fait la beauté des maths, c'est justement leur abstraction et cela, je le pense depuis la 4ème... |